Yakuza Girl
Article tome 1
Aujourd’hui on s’intéresse à un manga assez méconnu édité par Soleil Manga : Yakuza Girl !
La petite histoire :
Ce manga est sorti en 2008 et compte 2 tomes. Il est scénarisé par Masaki Motonaga et ce sera sa seule série. Il est dessiné par Yugo Okuma, qui lui à une actualité, car il dessine le manga Yung Black Jack depuis 2012, publié en France par Panini Manga.
Personnage :
Sengu Fumihiro est le héros de cette histoire. Pour faire plaisir à sa grand-mère proche de la mort, il a décidé de se marier pour montrer à sa grand-mère ses petits enfants avant qu’elle ne meurt. Du coup il décide d’intégrer le lycée le plus prestigieux du Japon : le Lycée Impérial Privé de Hiroshima. Il y tombera amoureux d’Akari. Intégré plus ou moins de force et pour sans raison dans le clan d’extermination des sots, il n’a pourtant aucune force et n’est qu’un poids. C’est un personnage qui vit très mal sa situation et celle d’Akari. En dehors de ça, il n’est pas particulièrement profond et répond bien souvent à ses questions existentiels par “parce-que”.
Akari Senimaru est l’héroïne de cette histoire. Enfin, héroïne est un bien grand mot. C’est une fille très forte au combat qui voue toute sa vie à sa chef Reiko Senimaru. Elle ne prête aucune attention à Sengu, bien qu’elle ai pour ordre de le protéger. C’est une fille très discrète et très calme qui n’a pourtant pas une force mentale très développé. Elle me rappel dans son expression Saya Kisaragi de Blood C, qui sortira 3 ans plus tard.
Reiko Senimaru est la chef du clan d’extermination des sots. C’est une fille au passé mystérieux et au caractère autoritaire et érotique. Elle entretien une relation étrange avec Akari et n’a aucun problème avec le fait de la faire souffrir. C’est une fille hautaine et insouciante qui compte sur ses subordonnés bien qu’elle possède une force certaine. Elle est très attaché à Sengu, même si on ignore encore pourquoi.
Ariwara Kotohiko possède à mon sens des attributs bien plus intéressants que Sengu. Meilleur ami par procuration de notre héros, il se retrouve obligé de le protéger. Il a un caractère assez fort, sans tout de fois être dénuée de sens. Il est très fort physiquement et possède un pouvoir nommé “Le tueur de dieux”.
Akane Mibu est une fille qu’on ne voit pas beaucoup. Elle possède un pouvoir de guérison très efficace et malgré son apparence rappelant un peu les garçons manqués à la manière d’Azuki Shinatsu de Maken-ki (le manga était sortit un an plus tôt). Du peu qu’on en sache, elle a un caractère qui fait d’elle la victime de ses camarades, ce qui ne la rend pas moins sympathique.
Scénario :
Reprenons là où on en était. Sengu arrive dans le lycée comme dans n’importe quel lycée. Mais on le nomme remplaçant du délégué par procuration, celui-ci étant momentanément décédé. Il se retrouve donc à aller chercher une fille à l’autre bout de l'institut. C’est là qu’il rencontre Akari, en train de faire ses ablutions sous une cascade. Et là, c’est le coup de foudre. Sengu décide de faire d’elle sa femme. Je vous passe les détails, mais il se retrouve prit dans l’examen de fin de trimestre : “l’éxamort”. Le principe est simple : tous les clans se tapent dessus et celui qui a tué le plus de personne gagne. Pour une raison que tout le monde ignore, notre héros se retrouve dans le clan d’extermination des sots (j’adore ce nom ! XD). Le combat commence et Reiko ordonne tout de suite à Akari de le protéger. Ils feront faces à leurs premiers adversaire ensemble. Tous les clans semblent en vouloir particulièrement au premier clan de l'academy qui se retrouve prit par cible par les plus puissants combattant.
Tant que j’y suis, nos combattant utilise un pouvoir nommé Shikigei. Il s’agit d’une sorte de tatouage magique que les élèves renferment. Ce tatouage peut, une fois qu’il est assez puissant, permettre à son possesseur d’utiliser des pouvoirs surnaturel comme le “tueur de dieux” de Ariwara. Sengu en possède un de la taille d’un grain de beauté.
Dernier aspect sympa parmi le fourbi qui règne dans ce scénario, un bombardier de la seconde guerre mondiale figé dans le temps et qui est suspendu au dessus du lycée. On comprend alors le choix d’Hiroshima comme emplacement.
Graphisme :
Je vais parler ici de tous les aspects positifs. Certaines scènes sont plutôt bien pensées, notamment dans les scènes d’action. Mais j’en reparlerais, ce qui nuancera pas mal mon bon point. Le personnage d’Akari est vraiment pas mal dans son design et sa façon de se battre. Il en est de même pour Ariwara, qui a mon sens est encore meilleur que l’héroïne. Les scènes de ecchi arrivent un peu vite et sans toujours beaucoups de raison, mais elles sont en général assez bien conçues.
Enfin, les auteurs laissent pas mal de message, notamment des fiches des personnages tués dans le chapitre. C’est un des meilleur point de ce manga.
Point noir :
Alors… Déjà les personnages. Que ce soit dans leurs conception où leur design, il y a beaucoup d’incohérence ou d'élément non-justifié. Je ne parle même pas de la poitrine d’Akari qui passe de plate à bonnet D en un instant. Les scènes de combat possèdent des aspect certe intéressant, mais les cases et les planches s'enchaînent très mal, ce qui donne un aspect un peu fouilli aux scènes. Il y a également beaucoup d’incohérence, comme des personnages qui disparaissent mystérieusement avant de réapparaître. Je ne parle même pas du héro, qui reste le personnage le moins bien dessiné de ce manga. Les trames de fond pourrait être intéressantes, mais elles ne sont pas suffisamment travaillée pour aérer les planches, ce qui donne vraiment un aspect “fouilli” à beaucoup de scènes, même les plus aéré.
Bref, vous aurez compris. Il y a pleins d’éléments qui pourraient être mis en valeur, mais à cause du design et des choix graphiques, on se retrouve avec un résultat plus que moyen.
Conclusion :
Il y avait du potentiel dans ce manga. Mais malheureusement, il faut le lire très vite pour prendre du plaisir. Il pourrait plaire à certains fans de seinen, pour ses scènes gore et ecchi.
Date de dernière mise à jour : 29/02/2024
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