Trinity Blood
Article tome 1
On parle aujourd’hui d’un nouveau manga sur le thème des vampires : Trinity Blood !
La petite histoire :
Cette histoire est à l’origine un Light Novel écrit par Sunao Yoshida entre 2001 et 2004 pour un total de 12 volumes au Japon. Ces 12 volumes sont séparés en deux parties de 6 tomes chacune. La première se nomme Trinity Blood - Reborn on the Mars et est publiée en France chez Hachette. La seconde se nomme Trinity Blood - Rage Against the Moons, mais n’est jamais sortie en France.
Le manga dont nous parlons aujourd’hui est sortie en 2004 et s’est terminé au Japon en Avril 2018, avec un tout de 21 tomes, dont 20 dors et déjà sortis chez Kana. Il est scénarisé par Sunao Yoshida, dessiné par Kiyo Kyujyô et le chara design est fait par Thores Shibamoto.
Une adaptation anime est sortie en 2005 avec 24 épisodes licenciés en France par Déclic Images, aujourd’hui en liquidation judiciaire.
Personnage :
Abel Nightroad aka Abel Nightlord est le héros de cette histoire. C’est un prêtre venu du Vatican qui n’est autre qu’un Krsnik, mandaté pour chasser des vampires et autres créatures maléfique. D’un naturel plutôt enjoué, il ressemble dans un sens beaucoup à Vache de Stampeed de Trigun. Il est plutôt doux, aimable et joue souvent les victimes. Tout de fois, il devient tout simplement terrible quand il est sérieux. C’est quelqu’un de plutôt maladroit qui ressent beaucoup d'empathie envers les humains.
Esther Blanchett est une simple orpheline devenue nonne dans une vieille église. Elle est dévouée à sa fonction et est très attaché à tous ceux qui l’entourent. Après un certain événement, elle changera totalement de mentalité pour se concentrer sur sa vengeance.
Tres Iqus (IIIX en latin) est un soldat pour le moins “robotique”. Il n’a pas vraiment d’expression et travail pour le compte de Gyula. Il est très fort physiquement, bien plus que ces collègues.
Gyula est un vampire qui après la mort de sa femme, tuée par le vatican, a décidé de massacrer l’espère humaine. Il dirige les autres vampires de la zone et les organise pour qu’ils attaquent les églises et en prennent le contrôle. Dans un sens, c’est un personnage touchant qui combat par amour.
Scénario :
Nous sommes dans le futur, après une catastrophe universelle : armaggedon. Après cette catastrophe, le monde a beaucoup changé. Il est alors peuplé par les humains, maintenant appelés Terrans et les vampires, appelés Methuselah. Mais ces derniers étant les prédateurs naturels des humains, le Vatican décide d’organiser la résistance.
L’histoire commence avec l’arrivé du père Nightroad dans l’église Saint-Matthias, dans une ville sous le contrôle d’un vampire nommé Gyula. Ce dernier en entend parler et décide de faire attaquer l’église. Dans celle-ci, une jeune fille nommé Esther travail de son mieux et ce malgré le quiproquo entre elle et le prêtre qui a éclaté à leur rencontre. Le père Abel Nightroad réussira-t-il à sauver Esther et l’église ? Vaincra-t-il le puissant Gyula ?
J’aime beaucoup le scénario. L’univers est très bien pensé et donne un véritable coup de jeune au thème des vampires. Les personnages sont très bien construits et les tensions qu’il y a entre eux sont bien plus réalistes qu’on peut le penser au premier abord. Dans ce premier tome, on pose surtout la trame autour d’Esther et la présentation d’Abel Nightroad. J’aime beaucoup la façon de présenter le monde comme un univers post-apocalyptique, ce qui lui donne un petit côté Hokuto no Ken dans sa définition, tout en faisant un mixte entre la technologie des années 90 et la fantasy. On sent vraiment beaucoup l’influence du novel d’origine et je dois avouer qu’heureusement…
Graphisme :
Le niveau graphique aurait put être vraiment bon, mais il est à mon sens à peine moyen. Je m’explique. Si vous ouvrez ce manga sans vous attarder en détail sur les planches, vous trouverez un excellent design, notamment des personnages. Le style graphique sied parfaitement au genre de l’œuvre même s’il est parfois un peu trop détendu. Les scènes de combats semblent très intéressantes et le rythme plus que correct. Les trames de fonds sont très peu présentent, mais reste d’une qualité correcte, voir louable.
La couverture est belle et il y a des messages des auteurs en plus d’un extrait du roman sorti en France.
Point noir :
Ce qui pèche vraiment dans ce tome, c’est le story board. Les scènes et les actions s’enchaînent vraiment mal, au point de gêner jusqu’à la lecture des dialogues. C’est vraiment dommage, car ce manga à un énorme potentiel. J’espère que ce défaut se corrigera dans les tomes suivants.
Dernier petit point graphique à corriger : les scènes de sentiments manquent d’impact par rapport aux scènes de combats, qui même si elles sont mal mis en place dans le story board, restent super bien design-nées.
Conclusion :
Je suis plutôt dubitatif sur ce manga. Trinity Blood propose un superbe scénario et un excellent design, mais le story board est tellement mauvais que la lecture n’en est plus vraiment agréable. Je ne saurais si je conseille cette série que quand j’aurais le recule de plusieurs tomes.
Date de dernière mise à jour : 29/02/2024
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