Love Hina
Article tome 1 & 2
Aujourd’hui on s’attaque à l’un des grands du monde des comédies romantiques : Love Hina !
La petite histoire :
Nous sommes en 1998 quand Love Hina sort en manga. Il est écrit par Ken Akamatsu, déjà auteur de Ai-Non Stop (1994-1998). Après Love Hina, il sortira notamment Negima et UQ Holder (en cours depuis 2013). Chose incroyable, il a fait parti d’un petit comité travaillant sur des doujinshi hentai devenu célèbre pour ses travaux sur Final Fantasy VII !
Pour en revenir à Love Hina, ce manga n’a pas eu beaucoup de succès au début, mais l’animé l’a rendu extrêmement populaire, au point de vendre plus de 6 millions de manga au Japon et 1 million de DVD.
J’en ai déjà un peu parlé pendant mon article sur l’animé, mais Ken Akamatsu possède une méthode de conception vraiment très réfléchi qui le pousse à faire des croquis sur l’environnement pendant des mois et à se mettre d’accord avec les éditeurs avant le début de la série. Enfin, il a prit l’habitude de citer tous les gens avec qui il travail et ça, c’est vraiment sympa !
Personnage :
Keitaro Urashima est le héros de cette histoire. Il est un peu bête, maladroit et malchanceux. Après avoir échoué son examen d’entré à Todai 2 fois, il tente son 3ème examen, mais se fait virer de chez ses parents. Il est plutôt soumis et naïf, mais on trouve quelquefois chez lui une sensibilité plutôt intéressante.
Naru Narusegawa est une jeune fille qui tente le même examen que Keitaro. Elle est intelligente, mais possède un fond plutôt naïf. Elle est très Tsundere avec Keitaro, qu’elle n’hésite pas à frapper quand c’est nécessaire. Malgré le fait qu’elle soit jolie, elle se grime en intello pendant les examens…
Kitsune, de son vrai nom Mitsune Kono, est la meilleure amie de Naru. Elle vit de petit boulot et semble un peu simplet. Elle cache en faite sa vraie personnalité très en recule, ce qui en fait un personnage très intéressant. Elle utilise souvent ses charmes pour arriver à ses fins.
Shinobu Maehara est une jeune collégienne peu sur d’elle. Elle semble avoir un faible pour Keitaro et se trouve être plutôt responsable pour son âge. C’est le personnage le plus “normal” de ce manga.
Su Kaora est une jeune collégienne qui vient de l'étranger. C’est une génie pour tout ce qui touche à la mécanique. Véritable pile d’énergie, elle n’arrête jamais et son caractère complètement décomplexé gêne souvent les autres. Elle est extrèmement social et s’attache très vite à Keitaro. Elle ne parle pas encore très bien le japonais.
Motoko Aoyama est une jeune lycéenne qui passe ses journées à travailler son art du kendo. Elle a 15 ans, mais sa maturité fait qu’elle semble la plus responsable de toute. Particulièrement antipathique envers Keitaro, elle reste toujours sur ses gardes. Elle est plutôt proche de Su, dont elle est la seule à supporter l’énergie débordante.
Aruka Urashima est la tante de Keitaro. C’est la gérante du café Hinata. Elle est plutôt laxiste et détendu. Toujours une cigarette entre les doigts, elle pense de façon simple et sincère. J’aime beaucoup ce personnage finalement très mystérieux.
Il y a quelques personnages secondaires, mais ils ne sont pas particulièrement retravaillé. En tout cas, même s’il y a beaucoup de personnages principaux, ils sont tous travaillés et profonds. C’est quand on s’intéresse de plus prêt à ces personnages qu’on comprend l'intérêt véritable du travail de Ken Akamatsu. Malgré le nombre de personnage, on réussit à saisir l’esprit de chacun et à tous les mémoriser en très peu de temps ! A titre personnel, j’ai souvent du mal à retenir les personnages à cause de toutes les oeuvres que je lis et regarde simultanément. Mais ici, aucun problème !
Scénario :
Keitaro est un étudiant raté qui tente d’entrer à Todai (université de Tokyo, une des plus reconnu du Japon) depuis maintenant 2 ans. La 3ème tentative ne semble pas de meilleure augure. Il veut entrer dans cette université d'élite à cause d’une promesse qu’il a fait quand il était enfant. Une jeune fille qu’il aimait alors lui avait fait promettre qu’ils se retrouveraient à Todai. Il tente donc de réaliser son souhait pour retrouver cette fille dont il a oublié le nom et le visage. Mais les choses se compliquent quand ses parents le mettent à la porte. A la rue, il se retrouve obligé d’aller vivre chez sa grand-mère, gérante d’une pension dans le quartier Hinata : la pension Hinata. Mais quand il arrive, non seulement sa grand-mère n’est pas là, mais il n’y a que des filles. Au début prit pour un voyeur, il est sauvé par sa tante Aruka. Mais celle-ci pense qu’il est à Todai et le deuxième quiproquo arrive ainsi. Naru est une étudiante cherchant à entrer dans cette université et donc s’intéresse d’un seul coup à lui, aussitôt imité par toutes les autres résidentes. Mais le quiproquo est vite levé. Keitaro est une fois encore sur le point de se retrouver à la rue quand il apprend que sa grand-mère le nomme gérant de la pension Hinata. Au début très négative, les filles finissent par accepter.
Le scénario est en apparence un peu simpliste, mais il cache en faite plusieurs aspect. Déjà, la quête de fond de Keitaro qui cherche encore et encore la jeune fille à qui il a promis d’aller à Todai. Ensuite, la quête de notre héros pour arriver jusqu’à l’université ! Et enfin, la relation à la fois conflictuel et romantique entre Naru et lui. Mais ce n’est pas tout, car en plus de tout ça, on trouve une multitude de mini-scénario mettant en scène tous les autres personnages, leurs relations, leurs évolutions… Bref, c’est simple en apparence, mais en faite très loin de l’être !
En plus d’être intéressant sur le plan scénaristique, ce manga possède une ribambelle de quiproquos, de gags et de scènes humoristiques qui le rendent très drôle. Je pense en avoir déjà parlé, mais ça ne m’étonnerais pas que School Rumble, sorti 2 ans plus tard, soit inspiré sur beaucoup de point par Love Hina.
Graphisme :
Le graphisme de Love Hina est à prendre en plusieurs parti. Déjà : le cadre est très travaillé dès le départ, ce qui permet de ne rien laisser au hasard tout en créant beaucoup de trame riche. C’est cet aspect qualitatif qui donne une impression de réalité à l’histoire. Les trames sont très précisent et d’une qualité plus que remarquable. Le reste est vraiment significatif du style personnel de Ken Akamatsu. C’est vraiment étonnant, mais il utilise une scénario typiquement shojo avec des personnages au graphisme simplifié plus proche du style shonen. Il n’y a pas de fioriture superflue, mais malgré ce design ultra simpliste, on capte sans peine les émotions des personnages.
Le rythme est bien conçu et les scènes intelligentes. Les parties ecchi sont faites de façon à être “accessible” à un maximum de personne. Le fait que ce soit un double tome joue aussi beaucoup, car on est très vite frustré par la fin du tome.
Point noir :
Déjà, les nombreux quiproquo peuvent à la longue gêner ceux qui cherchent plus de romance. Ensuite, le style graphique un peu simpliste peut rebuter certain. Enfin, Love Hina est une ambiance particulière qu’il faut capter. Si vous après quelques pages vous n’aimez toujours pas, alors vous trouverez tout le reste ennuyant et sans intérêt.
Conclusion :
J’ai beaucoup aimé ce manga. Déjà, le fait qu’il soit en double tome est un vrai plus ! Il est très agréable et très drôle à lire et je le conseil vraiment à tous ceux qui aimeront son esprit et son style graphique !
Article tome 3 & 4
On parle aujourd’hui d’un des plus grands standard de la comédie romantique : Love Hina !
La petite histoire :
Love Hina a été adapté en 8 jeux entre 2000 et 2003, sur des supports comme la Dreamcast, la Playstation, la Game Boy Color ou encore la PS2.
Personnage :
De nouveaux personnages apparaissent dans ce tome, ils sont aussi loufoque que les autres, si ce n’est plus…
Mutsumi Otohime est une fille à la santé fragile que rencontre Keitaro et Naru. Elle a raté Todai trois ans de suite, comme le héros. Toujours souriante, elle est extrêmement douce et gentille. C’est une fille insouciante qui n’est pas particulièrement débrouillarde. Elle a la poisse et elle est très maladroite. C’est un personnage très agréable qui diffuse une sensation de bien-être.
Mr. Seta est un prof d’archéologie à Todai. Après avoir passé deux à l’étranger, il rentre avec Sarah au Japon. Il connaît déjà Kitsune, Naru et Aruka. Il est passionné par son travail, mais n’a pas vraiment de sens pratique. C’est quelqu’un de très sympathique, mais il ne sait pas deviner et comprendre les sentiments de ceux qui l’entourent. Il est naturellement très affectueux.
Sarah est une jeune américaine que Seta a ramené avec lui. C’est une gamine particulièrement hargneuse et énervante, agressive et fourbe. Sauf avec Seta, qu’elle considère comme son père. Malgré les apparences, elle est très en avance sur son âge.
Voilà ! Nos nouveaux personnages sont à l’image de la série et du génie de Ken Akamatsu. Ils sont très profond et soulèvent de nombreuses questions, aussi bien sur le futur de la série que sur leur passé personnel.
Scénario :
Dans le tome précédent : Naru et Keitaro ont passé l’examen de Todai, mais ce dernier était sur le point d’abandonner. Pourtant, grâce à une magistrale intervention de Naru, il se reprend et parvient à finir l’examen. Mais rien n’est encore joué. Aurons-nous un couple d’étudiant à Todai ?
Le dernier examen arrive. Content d’eux, Keitaro et Naru se sont beaucoup rapproché. Notre héros, persuadé que Naru est la fille de sa promesse, décide de lui poser la question. Mais alors qu’il est enfin sur le point de réussir, notre jolie héroïne lui brise le coeur en lui expliquant ce qu’il en est. Quelques jours plus tard, les résultats sont annoncés. Keitaro et Naru y vont, mais tombent de haut. Comme vous vous en doutez, aucun d’eux n’est reçu. Déprimés, ils décident de voyager et choisissent séparément Kyoto. Mais le destin est bien taquin… Au cours de leur voyage, ils feront la connaissance d’une certaine Mutsumi, qui va, à son grand damne, mettre en mouvement ce qu’il y a entre eux…
Alors que Naru et Keitaro ne savent toujours pas ce qu’ils vont faire l’année suivante, malgré le faite que leur voyage les a beaucoup rapproché, l'émergence d’un nouveau personnage, couplé aux révélations maladroite d’un personnage quelque temps plus tôt, va rendre les relations entre tous nos personnages encore plus belles et tumultueuses. Qui Naru choisira-t-elle ?
Ces deux tomes sont très tournés sur les sentiments entre Keitaro et Naru. On passe par toutes les phases, le tout grâce à des scènes, comique, loufoque, de jalousie ou autre. C’est un excellent travail de la part de Ken Akamatsu. Les personnages s’approfondissent toujours plus, surtout que l’auteur n’oublie pas de mettre en valeur les personnages un peu moins principaux, comme Kitsune ou Motoko.
Graphisme :
Ces tomes sont un peu plus ecchi que les précédents. En dehors de ça, les graphismes ne sont pas vraiment différent de ceux des tomes précédents, quoi qu’il y a plus de scène romantique. Le design de nos nouveaux personnages est très travaillé et les bonus sont très intéressant. Ken Akamatsu parle beaucoup des périodes de conception, de ses préférences, concessions et autre histoire parfois aussi drôle que le manga en lui-même.
Point noir :
Pour le coup, le premier point noir des tome 1 et 2 est totalement résolu, car ces deux tomes sont bien plus proches du style shojo, tout en conservant les gags et le ecchi.
Par contre, le style graphique restant le même, ceux qui n’aimaient pas les premiers tomes n’aimeront pas cela non-plus…
Conclusion :
J’ai vraiment un coup de cœur pour Love Hina. C’est un manga très complet qui mêle avec génie la comédie romantique et le ecchi. Je conseil ce manga aux fans de ces deux genres.
Article tome 5 & 6
Aujourd’hui on parle de Love Hina !
Scénario :
Dans le tome précédent : De retour de leur petit tour du japon, après leur rencontre avec Mutsumi, Naru et Keitaro rentre enfin à la pension Hinata. Nos deux jeunes gens sont plus proche que jamais, mais leur proximité réveille nos autres personnages de la pension… Mais alors que tout se passait pour le mieux, le premier amour de Naru ressort de nul part : Seta, prof d’archéologie de Todaï est de retour. Mais ce n’est pas tout, car il prend Keitaro sous son aile et l’embauche comme bras droit. Ce dernier entre alors en direct rivalité avec Sarah, une enfant qui accompagne Seta et qui se met en tête de faire vivre l’enfer à notre héros… Mais comme si ça ne suffisait pas, Naru et Seta se retrouvent…
Une ambiance mélancolique se pose doucement sur nos personnages. Et pour la soigner, rien de tel que la plage ! Keitaro parviendra-t-il à regagner des points auprès de Naru ? Les vacances sont là et chacune à bien l’intention de sortir son épingle du jeu ou tout du moins à vivre de nouvelles expériences… Mais seront-ils prêt pour la reprise des cours ?
Ces deux tomes tournent essentiellement autour de la relation entre le “couple” Keitaro et Naru par rapport à tous les autres personnages, qui s’étaient retrouvé mis aux seconds plans au cours des derniers tomes et qui sont donc mis en avant en explicitant certaines zones d’ombres de nos personnages. Une fois encore, c’est très agréable à lire et c’est du très bon travail de la part de Ken Akamatsu.
Graphisme :
Ces tomes sont moins romantiques que les deux précédents, mais il compense en se présentant à la fois plus mélancolique et plus comique. Une relation privilégié entre deux genres que l’on peut penser opposé, mais qui s’allie très bien. Le côté ecchi est bien entendu toujours très présent. Une fois encore, Ken Akamatsu nous montre le travail en amont et c’est des plus intéressant.
Point noir :
Comme toujours, ce tome est la continuité logique des précédents. L’ambiance est de plus en plus personnelle et ne plaira qu’à ceux qui ont continué la saga jusqu’ici.
Conclusion :
J’adore toujours autant Love Hina. L’évolution du titre est suffisamment intelligente pour éviter les redondances. C’est vraiment un super titre que je conseille fortement.
Date de dernière mise à jour : 24/02/2024
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