Initial D

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Article tome 1

Aujourd’hui on s’attaque à l’un des standards des shonen du siècle dernier : Initial D !

La petite histoire :

    Le manga dont on parle aujourd’hui est écrit par Shûichi Shigeno entre 1995 et 2013 pour un total de 48 tomes. Il était édité chez Asuka, mais est maintenant édité chez Kaze suite au rachat de son premier éditeur.

    Pour ce qui est des multiples saisons de l’anime, je vous laisse consulter l’article qui les présente.

Personnage :

    Takumi Fujiwara est un simple lycéen de 18 ans. Toujours dans la lune, il ne semble pas avoir de passion particulière. Il lui arrive de s’emporter, mais il le regrette généralement. Meilleur ami d’Itsuki, il travaille avec lui dans une station service et fait des livraisons pour son père depuis 5 ans. Il n’a pas vraiment conscience de ce qui se passe autour de lui et agit généralement sans se prendre la tête.

    Bunta Fujiwara est le père de Takumi. Vendeur de tofu, c’est un ancien pilote de talent assez renommé, même s’il n’a plus l’intention de prétendre à quoi que ce soit. Assez flegmatique par nature, il n’aime pas s’occuper des affaires des autres et encore moins de celles de son fils. Il lui arrive tout de fois de vouloir faire quelque chose pour les gens qui lui rappellent sa jeunesse. C’est un personnage très mystérieux dont on ignore énormément de chose.

    Itsuki Takeuchi est le meilleur ami de Takumi. Jeune homme passionné de voiture et de course, il est vantard mais manque dans le fond de confiance en lui. Il travaille dans l’espoir de pouvoir se payer une voiture, mais voit les courses d’un point de vue hyper idéaliste.

    Natsuki Mogi est une camarade de classe de Takumi et Itsuki. Elle connaît un petit peu Takumi, mais ne s’intéresse à lui que dernièrement. C’est une fille qui aime prendre les choses en mains, mais qui n’a pas beaucoup de chance en amour.

    Keisuke Takahashi est le petit frère de la fratrie Takahashi. Fils du directeur d’un hôpital privé, il a un passé quelque peu conflictuel, mais s’est rangé en suivant son frère dans le secteur des courses. C’est un pilote né qui parvient presque à égaler son frère uniquement par son talent. Il a beaucoup de fierté et sait reconnaître la valeur d’un bon pilote.

Scénario :

    Nous sommes au mont Akina, dans la préfecture de Gunma. Alors que Itsuki et Takumi vivent tranquillement leur fin d’adolescence aigre-douce, ils découvrent via leur collègue de la station service les courses de descente du mont Akina. Mais alors qu’ils viennent à peine de rejoindre le reste de l’équipe des Akina Speed Star, l’équipe des Red Suns les rejoint pour leur lancer un défi. Ces derniers font très vite comprendre aux autochtones qu’ils sont de loin les plus rapides et ce malgré l’engagement d’Iketani. Mais alors que Keisuke termine son entraînement dans sa FD3S, vers 5 heures du matin, il se fait doubler et battre à plate couture par une vieille Trueno AE86… Iketani s'entraîne encore et encore, mais se rend compte qu’il n’est pas assez bon pour limiter la casse pendant la course… Il décide donc de tout faire pour que le mystérieux pilote de la 86 d’Akina se joigne à sa cause et préserve la fierté des Akina Speed Star…

    Nous sommes en 1995. C’est un détail que je rappelle habituellement quand je parle du côté graphique des anime, mais qui a ici sa place. Présentement, le rythme de ce titre peut sembler assez lent… Mais rappelons qu’il est sorti il y a aujourd’hui 25 ans ! A l’époque, ce genre de rythme était bien plus facilement admis, même si ce titre s’inspire pour cela beaucoup plus des rythmes des années 80. Tout de fois, le titre à l’intelligence de ne pas trop se focus sur le fil rouge de la saga pour laisser une place à chaque personnage. Au final, l’action est très peu présente, mais se complait plus dans l’idée de promouvoir la suite de l’histoire. Les relations entre les personnages sont intéressantes, mais ne dévoilent encore que peu de chose… Une excellente base pour partir dans une grande variété de directions, ce qui annonce bel et bien la saga qui suivra. C’est un excellent titre.

Graphisme :

    Nous avons beau être en 1995, ce titre est très clairement rétro, même pour son époque. Le design général tout comme le design des personnages respire les années fin 70, début 80. Il me fait personnellement beaucoup penser en termes de design aux œuvres de Mitsuru Adachi. Tout de fois, le trait de Shuichi Shigeno est beaucoup brute et basé sur les mouvements, permettant de rendre particulièrement bien les déplacements de véhicule dans l’espace. Les quelques trames de fonds sont bien réalisées, mais plutôt en retrait par rapport au reste du titre. J’ai vraiment du mal à définir le rythme. D’un côté on avance peu dans la trame principale, mais de l’autre je n’ai pas du tout envie d’aller plus vite. Plus que lent ou rapide, je dirais donc que le rythme est juste.

    La couverture pourra sembler sans saveur aux habitués du shonen moderne. Tout de fois, elle représente bien le titre. La couverture cartonnée est une photo de moteur. Très bonne idée à mon humble avis, même si je ne sais qui féliciter. Kodansha ? Asuka ? Kaze ? Shuichi Shigeno ?

Point noir :

    Ce titre est très clairement rétro de chez rétro. Si vous n’aimez pas les manga des années 80, vous pouvez oublier ce titre.

    L’édition de ce manga est arrivée bien après la bataille en France. On peut déjà remercier Kaze de faire l’effort de l’éditer et d’être bientôt arrivé à la fin.

    Ce manga a été très longtemps dur à trouver, faute d’impression… Mais aujourd’hui, il a été réimprimé ! Par contre, ne vous attendez pas à le trouver en librairie…

Conclusion :

    J’ai vraiment eu un énorme coup de cœur sur Initial D. J’avais pris une claque avec l’anime, mais le manga ne fait que confirmer mon avis sur la saga. Ce n’est certes pas pour tout le monde, mais si le rétro ne vous gêne pas, alors je ne peux que vous conseiller ce titre ! (A ne pas lire si vous passez votre permis bientôt…)

 

Date de dernière mise à jour : 22/02/2024

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