Hellsing
Article tome 1
On s’attaque à un des plus célèbres manga du 20ème : Hellsing.
La petite histoire :
Hellsing est un manga écrit par Kota Hirano qui a commencé en 1997 et s’est terminé en 2008 après 10 tomes. Un tome spécial est sortie en 2011 et raconte la genèse de l’histoire : Hellsing : The Dawn. L’histoire a eut deux adaptations anime : Hellsing sortie en 2001 et Hellsing Ultimate sortie en 2006, de 13 et 10 épisodes. Je reparlerais de ces anime possédant pour le moins un statut exceptionnel.
Depuis 2010, Kota Hirano travail sur Drifters et c’est une réussite.
Personnage :
Integra est la chef de l’ordre et famille Hellsing. Elle est chargé par la couronne d'angleterre de protéger son pays et les terres protestantes. Elle a une autorité et une stature tel que certains lecteurs se demandent si ce n’est pas un homme… Elle a entre 20 et 26 ans, mais elle semble figé dans le temps, prête à garder sa place et son pays pour l’éternité. Elle n’a pas eu une vie simple et a prit connaissance très tôt des réalités auquel elle devait faire face. Pour cela, elle s’est entouré des pires monstres de toute la grande-bretagne.
Alucard est le second personnage principale. C’est un nosferatu lié à la famille Hellsing depuis des générations. On ignore tout de son passé, en dehors du fait qu’il a passé 20 ans dans un cachot après s’être fait vider de son sang. C’est sans conteste un des personnages les plus badasse de toute l’histoire du manga. Et ce n’est pas un simple coup de foudre pour ce perso, je l’explique. Déjà, il est immortel, ce qui présente un bon nombre d’avantage en combat. Ensuite, il est présenté de façon à le rendre incroyablement mystérieux physiquement, tout en le rendant particulièrement reconnaissable. Il possède une façon très personnel de se battre, alliant l’attaque de contacte avec l’attaque à distance de ses deux magnums tout droit sortie de film de yakuza. Bref, Alucard est l’élément central de l’ordre Hellsing, ayant pour rôle de débarrasser l’angleterre de ses semblables. Doté d’un caractère froid et implacable, il fait les choses à son rythme et à sa façon, quoi que les autres en pense. Il a tout de fois une étrange relation avec Integra qu’il sert depuis 10 ans qui ne demande qu’à être éclaircie.
Seras Victoria est une policière prise par hasard entre deux feux. Tué par Alucard, il la transforme en vampire pour se faire “pardonner”. Elle a un sens très affuté de la justice qui la force à ne pas vouloir boire de sang. Elle considère Alucard comme son maître et lui sert d’assistante, quoi qu’il n’ai pas vraiment besoin d’elle. C’est en quelque sorte la victime de ce manga.
Le paladin Alexander Anderson est un prêtre spécialisé dans les combats contre les êtres surnaturels. Il vient du vatican et est considéré comme un combattant hors du commun. Plutôt aimable envers ses coreligionnaires, il est haineux envers tous les autres dont il ne souhaite que la destruction. Il est une création de la biogénétique et utilise les capacités qu’il a acquise pour détruire tous ces ennemis. Il entre finalement en rivalité avec Alucard.
Scénario :
L’histoire se passe dans les années 70 en angleterre. Le pays protégé depuis toujours des créatures de la nuit par l’organisation Hellsing vit une nuit comme tant d’autre. Nous vivons une des nombreuses interventions d’Alucard dans un village. Il y rencontrera Victoria Seras qu’il ramènera avec lui au QG. Après quelques péripéties et un flash back sur la rencontre d’Alucard et Integra, nous retrouvons notre vampire préféré dans une nouvelle affaire. Des vampires aux pouvoirs ridiculement faible apparaissent un peu partout, créaient un maximum de goule (quand un vampire mord un humain, s’il est vierge et de sexe opposé il devient lui-même un vampire, sinon il devient une goule) tout en faisant des acte antéchrist à chaque coin de rue. Integra y voit un phénomène étrange qui cache une sombre affaire tandi qu’Alucard y voit des combats ennuyants. Alors que le sang est encore frai, une affaire en Irland provoque la rencontre entre nos héros et un certain Anderson…
S’il est vrai que l’organisation des chapitres dans ce tome est un peu hasardeuse, on peut tout de fois y lire les prémisses du reste de l’histoire. Même si nous sommes loins d’un chef d’oeuvre scénaristique, la présentation et les nombreux combats restent très agréables et l’univers en lui-même promet une bonne quantité de frisson.
WARNING :
Je tenais à le préciser, cette histoire narre une guerre entre deux mondes : le monde des chrétiens et celui de la nuit. Mais au sein même du monde des chrétiens, nous abordons les rivalités meurtrières entre les Catholiques et les Protestants. Mais il faut aussi y ajouter les antéchrists qui se font un plaisir de laisser leurs trace un peu partout avec les outrages et les meurtres… Bref, si vous avez des convictions religieuses, oubliez les avant de lire ce manga.
Ensuite, ce manga présente la vie d’un vampire qui n’a plus rien à craindre. En conséquence, les scènes gores sont plus que présentent ! Donc je le déconseil vivement au moins de 16 ans, surtout pour ceux qui n’ont pas l’habitude des Seinen.
Graphisme :
Bon, là dessus, il faut dire que l’auteur à sa propre marque. Les dessins sont souvent assez brouillons, les personnages parfois mal proportionnés et en général d’un design assez “spécial”. J’ai beau adorer ce manga, il faut être honnête, niveau graphique, c’est pas encore ça. Non seulement l’oeuvre en elle-même est truffée d’erreures, même en prenant en compte le fait que le style de l’auteur soit naturellement décousu.
Ensuite, l’édition française (je ne parle pas du texte, mais de la mise en page en elle même) est plus que bourré d’erreur. J’ai rarement vue autant de page mal cadré, trop zoomé et chose incroyable : certaine planche ne sont pas droites…
Point noir :
Bon, évidement les graphismes sont un sacré défaut. On peut ensuite ajouter le thème qui limite les lecteurs aux plus matures. Le scénario de ce premier tome est plutôt décousu et le style de certain personnages un peu grossier. Je déplore notamment le design d’Alucard qui ne fait absolument pas le poids contre le design du même personnage dans l’animé.
Conclusion :
C’est vrai que je suis très négatif, mais Hellsing fait parti de ces mangas que l’on peut beaucoup critiquer sans pour autant s'empêcher de les apprécier. J’ai beaucoup aimé ce manga, notamment grâce à Alucard et je le conseil vivement à tous les fans de seinen.
Article tome 2
Aujourd’hui on parle de la suite de Hellsing publié aux éditions TONKAM (aujourd’hui Delcourt/Tonkam).
La petite histoire :
Aujourd’hui on va parler de Cross Fire. Qu’est-ce que c’est ? me direz-vous. Il s’agit du supplément qu’on trouve à la fin des tomes d’Hellsing pour combler les pages blanches. Si vous voulez plus d’info sur l’auteur Kota Hirano, je vous invite à lire l’article sur le tome précédent.
Bref ! Pour revenir à Cross Fire, il s’agit d’une histoire que notre mangaka avait sorti avant Hellsing et qui n’avait pas été publié. Probablement car les éditeurs ne trouvaient pas cette histoire assez bonne… et peut être même que si cette histoire était sorti, Hellsing n’aurait pas vu le jour… Mais je m’égare. Cette histoire se passe plusieurs années avant le début du manga Hellsing et les héros sont les membres de la 13ème division armée du Vatican : la section XIII Iscariote. Nous y retrouvons une nonne des plus violentes avec une double personnalité, des agents doubles, et des personnages de la série Hellsing, comme Anderson ou encore Enrico Maxwell.
Bon, cette histoire est encore plus bordélique qu’Hellsing et ne sert à l’auteur qu’à occuper les pages blanches restantes, mais c’est toujours intéressant.
Personnage :
Dans ce tome, nous avons vu de nouveaux personnages apparaître.
Déjà, j’aimerais qu’on parle d’Alucard. J’ai déjà beaucoup parlé de lui dans l’article précédent, mais on découvre dans ce tome une nouvelle facette de sa personnalité et de ses pouvoirs. Pour la première fois, il nous montre son esprit combatif, que ce soit contre Luke ou Anderson. De plus, on en apprend plus sur les véritables pouvoirs du nosferatu, ce qui ne fait que renforcer l’idée d'invincibilité qui plane depuis le début autour de lui.
Mais assez parlé de lui ! On va maintenant s’intéresser à Walter C Dorneaz. Il s’agit du major d’homme de la famille Hellsing depuis des générations. Il occupait autrefois le rôle de nettoyeur, rôle aujourd’hui donné à Alucard. C’est un personnage très mystérieux qu’on surnomme “l’ange de la mort”. Il se bat avec des fils qu’il cache dans ses gants. Il s’occupe également de créer des armes pour Alucard et Seras.
Enrico Maxwell, dont on a parlé plus tôt, est le grand patron de la section XIII Iscariote. C’est un personnage pour le moins étonnant. D’un côté, c’est un parfait gentleman, de l’autres, il laisse parfois transparaître sa haine pour tous les non-catholiques. Il a une idéologie extrême qui n’est pourtant pas au niveau de celle de son compagnon d’arme Anderson. Malgré sa haine, il semble préférer les protestants aux antéchrists, même s’il serait plus exacte qu’il les détestes moins.
Voilà ! Je vous laisse le plaisir de découvrir les personnages qui vont mourir dans ce tome. Pour le reste, les choses ne changent pas vraiment…
Scénario :
Nous retrouvons Integra là où nous l’avions laissés : en pleine réunion de la table ronde. La menace pressentit, les plus grands ont décidé de se retrouver pour en parler. Mais la situation dérape quand Luke et Jan Van Dyke, deux frères vampires un peu punk, se ramènent avec une armée de ghoule. L’assaut est un succès et le quartier général se retrouve décimé. Tout de fois, le rôle de nos vampires semblent être différents. D’un côté, nous avons Jan qui ne pense qu’à aller s’occuper de la table ronde et de l’autre nous avons Luke, un personnage bien plus classique dans son genre, qui a décidé de se débarrasser d’Alucard. Mais Walter, Seras et le nosferatu n’ont pas l’intention de les laisser faire…
La suite du scénario nous plonge dans le mystère causé par l’indice “millenium” et le contacte d’Integra par la section XIII Iscariote.
Un fois de plus, nous parlons d’un sujet qu’à toujours tenté de camoufler l’église catholique : la fuite de certains dignitaires Nazy aidée par le Vatican. Nous retrouvons notre Hellsing avec toutes son audace !
Graphisme :
Les graphismes n’évoluent pas, si ce n’est qu’il y a beaucoup plus de scènes gore dans ce tome, surtout suite à une attaque de ghoule. Les défauts d’éditions semblent rectifié… On y trouve même les notes de l’auteurs, qui va jusqu’au bout de son impertinence et tente de trouver un assistant en laissant une petit annonce dans le bas d’une page. Les trames de fond ne sont pas très nombreuses, mais respect l’ambiance général du manga. Les combats sont vraiment géniaux et les effets de styles un peu psychédélique sont très bien réussis.
Enfin, je dois dire que je suis toujours agréablement surpris quand les auteurs se dévoilent. Kohta Hirano parle beaucoup, se moque lui-même de son histoire et de son peu de rendement et fait beaucoup de référence, notamment à la série Gundam.
Point noir :
Détail vraiment criant dans ce tome : la proportion des personnages. Il y a plusieurs plans de personnages en entier et on remarque que les jambes sont deux fois plus longues que le corps… Et comme on pouvait s’y attendre, le style graphique général est assez moyen voir carrément mauvais par endroit. Le manga en lui-même et les supplément laissé sous la jaquette sont une faute de goût à mon humble avis. Les scènes horribles peuplent déjà ce manga, pourquoi en rajouter ?
Conclusion :
J’adore vraiment ce manga. Le tome deux nous plonge déjà beaucoup plus dans l’histoire du plus charismatique des vampires. Je recommande cette oeuvre aux fans de Seinen et de gore.
Date de dernière mise à jour : 12/02/2024
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