GetBackers
Article Tome 1
Aujourd’hui on s’attaque à un grand manga des années 90-2000 : GetBackers !
La petite histoire :
Je suis une fois de plus étonné par le formidable monde des manga. GetBackers est sortie en 1999, scénarisé par Yuya Aoki et dessiné par Rando Ayamine (qui était jusque là l’assistant principale de Toru Fujisawa, l’auteur de G.T.O.). Après 39 tomes amenant la série jusqu’en 2007, notre mangaka n’a jamais réussi à retrouver un succès digne de son 1er manga… Mais ceci n’est qu’un détail par rapport au reste ! J’ai découvert avec surprise que GetBackers comptent 8 adaptation en jeux vidéos (sur Game Boy et Playstation) entre 2001 et 2004 ! La dernière apparition des héros de ce manga apparaissent en 2009 dans le jeu de combat Sunday vs Magazine (l'ancêtre de J-stars). Il y a également eu une adaptation anime sortie en 2002, mais elle semble oubliée de la majorité des gens.
Personnage :
Le premier : Mido Ban. Surnommé aussi Ban-chan, il a 18 ans et possède des origines allemande. C’est le cerveau des GetBackers, en même temps que celui qui a le permis et la voiture. Il est très radin, ce qui le conduit bien souvent au bord de la ruine. Il semble sans histoire particulière, mais sort en faite d’un milieu bien plus dangereux que celui de la récupération. On ignore énormément de chose sur lui, mais ça ne fait que le rendre plus intéressant. C’est vraiment un personnage que j’apprécis, notamment grâce au fait qu’il conclue lui même les scènes grâce à ses pouvoirs ou à ses techniques de combat.
Notre second héros n’est autre qu’Amano Ginji. Ancien leader du gang nommé volt, il a rejoint Ban pour former les GetBackers. Il possède une particularité intéressante : ses cellules produisent de l’électricité à la manière d’une anguille. Il a bon coeur, mais est bien trop faible avec les femmes. Il ne connaît pas grand chose de son compagnon, mais ne semble pas s’en soucier. C’est sans doute un des personnage les plus agréables de cette histoire.
Scénario :
Bienvenu dans le quartier de Shinjuku à Tokyo ! Là, nous retrouvons les GetBackers, sans le sou après avoir payé une amende de stationnement et la fourrière de la Subaru 360 de Ban. Ils n’ont pas mangé depuis plusieurs jours et trouver de l’argent devient une nécessité d’urgence. C’est après plusieurs péripétie qu’ils rencontre un SDF qui les nourrit : le vieux Yamamura. Celui-ci leur demande alors de faire leur travail de récupérateur pour lui. En effet, les GetBackers sont un association de travail où nos 2 héros de 18 ans (ils ne sont même pas majeur au Japon) se font employer pour aller récupérer tout et n’importe quoi chez des voleurs ou autre. C’est ainsi qu’ils se retrouvent chez des Yakuza pour aller récupérer la fille de leur vieil ami. Mais les choses ne se passeront pas comme prévu.
Si ce premier acte n’est pas particulièrement important, il donne une base à la série, qui continue sur le même principe de mission/travail, même si le travail et les enjeux sont très différent au fur et à mesure de l’histoire. (Mais j’avance un peu trop là ! ^^”)
La construction scénaristique est vraiment bien faite, car même si on ne perçoit pas encore le fil rouge de la série, on est tenu en haleine par une constante incertitude. De plus, la construction des chapitres faite par Rando Ayamine donne un parfait aperçu des prépublications des magazines japonais tout en ordonnant les histoires de façon logique.
Graphisme :
C’est peut être ici qu’on peut expliquer le peu de succès de notre mangaka. Ce n’est pas qu’il est mauvais, mais son dessin est particulier. Je m’explique : il a une façon très personnel de concevoir les choses et ça se ressent dans sa façon de représenter les personnages. C’est loin d’être un mauvais point, car les personnages sont classes, il n’y a aucun problème de reconnaissance et les scènes d’actions sont dans la majorité des cas très bien réussi. On remarque tout de fois quelques bizarreries, tel que l’ombre nasale des personnages sur certaines planches. On peut aussi trouver que certaines scènes sont trop tourné ecchi alors qu’il n’y a pas raison particulière, mais nous en reparlerons.
Dernier aspect vraiment positif : le mangaka raconte un peu sa vie entre deux chapitres et notamment des anecdotes de fabrication ! On apprend ainsi beaucoup de chose intéressante sur le monde de l’édition et sur la pauvre vie de nos dessinateur préféré !
Point noir :
Si le fait qu’on ne voie pas le fil rouge est à mon sens un bon point, il peut être pour certain une faute de rythme, ce qui pourrait être reproché à ce manga. Ensuite, on pourrait parler du peu de personnage “normal” dans ce manga, car la grande majorité viennent du monde des yakuza, des gangs ou autre. Enfin, les scènes tournées ecchi sans raison, comme par exemple les première apparitions d’Heaven sont un peu étrange et casse un peu le côté sérieux de l’histoire.
Conclusion :
Deux personnages exceptionnels pour un scénario original et un graphisme unique. C’est un shonen particulier qui ne plaira sans doute pas à tout le monde. En revanche, il conviendra sans doute parfaitement à tous les fans des années 90 ! Je conseil tout de même à tous les fans de Shonen d’y jeter un oeil !
Article tome 2
Aujourd’hui on s’attaque au tome 2 de GetBackers !
La petite histoire :
Pour simple rappel, ce manga a commencé en 1999 et c’est terminé en 2007 après 39 tomes. Il est édité en France par Pika. L’animé a été publié en 2002-2003 et compte 49 épisodes. Il est licencié chez Kaze.
Petite particularité de ce tome, Rando Ayamine (le dessinateur) avoue avoir été en retard au point de demander l’aide de ses anciens camarades du staff de GTO. En effet, notre mangaka est à l’origine un des membres du staff de GTO, écrit par Toru Fujisawa. Il occupait le poste de sous-chef et semble avoir gardé des habitude et des bonnes relations avec ses anciens compagnon de travail. Il va même jusqu’à s’inspirer des bonus de GTO pour GetBackers.
Personnage :
J’ai déjà beaucoup parler de nos héros dans l’article du 1er tome. Du coup on va plus s’intéresser aux personnages secondaire cette fois.
Pore Wang est le patron du café Honky Tonk.C’est un personnage très sympathique à qui les GetBackers doivent beaucoup d’argent… Il semble pourtant avoir un passé plus que trouble. Il connaît tout des bas-fond de Shinjuku.
Heaven est une entremetteuse. Son travail est de donner du travail aux Getbackers. Elle semble vraiment très doué pour les envoyer droit dans la gueule du loup, quitte à y plonger avec eux. Elle semble assez proche de Ban (à moi que ce soit lui qui soit proche de la plus grosse poitrine de ce manga).
Natsumi Mizuki est la serveuse du Honky Tonk. C’est une fille de 17 ans tout ce qu’il y a de plus normal. Elle semble particulièrement apprécier Ginji.
Himiko Kudo est une transporteuse. Elle se bat avec des parfums empoisonné aux effets plus ou moins loufoque. Elle veut tuer Ban pour venger son frère. Ils semblent très bien se connaître, mais on n’a pas encore beaucoup d’information là-dessus.
Kurodo Akabane, surnommé Docteur Jackal est un transporteur qui fait son métier pour tuer. Il se bat avec des scalpels qu’il fait mystérieusement apparaître. Il semble aimer les défis et les adversaires à sa hauteur.
Ishiki est un homme de main que nos héros rencontrent à plusieurs occasion. Il est doué d’une résistance physique hors du commun, mais est un peu simple d’esprit. Il déteste qu’on lui donne des ordres.
Tous nos personnages sont plutôt mystérieux et profond. J’ai toujours hâte de découvrir de nouveaux éléments sur eux, c’est un très bon point.
Scénario :
Pour vous situer, Ban et Ginji se sont fait enlever par Ishiki et son employeur après avoir récupérer un Maneki-neko. Ils se retrouvent dans une clinique avec Heaven et se trouvent en faite mêlé à une affaire de trafic d’organe des plus obscure. Comment-vont-ils s’en sortir ?
Après avoir réglé le problème, ils se retrouve confronté à une nouvelle réalité, ils vivent dans la Subaru de Ban, sous un tas de poubelles pour éviter les contraventions… Ils cherchent donc un appartement où vivre et c’est ainsi qu’ils tombent sur un très riche personnage. Celui-ci décide de les embaucher pour récupérer un objet de la valeur du platine. Mais celui-ci est gardé par des transporteur très puissant, tel que Himiko ou le docteur Jackal. Les choses s’annoncent plus compliqué que prévu.
On commence à apercevoir un début de fil rouge. En tout cas, le rythme est bien conçu et les combats intéressants, malgré les erreurs dans le suivie du scénario de Yuya Aoki.
Graphisme :
Notre mangaka en parle lui-même. Il a travaillé pas mal sur Ban pour le rendre un peu plus adulte. On le remarque surtout vers la seconde moitié du tome. En dehors de cet aspect, notre mangaka reste égal à lui-même ! Je vous conseil de lire l’article sur le premier tome pour plus de détails.
Point noir :
Bon, comme dans le 1er tome, certaines scènes de ecchi arrivent sans trop de raison… En dehors de ça, c’est un bon shonen, même si les victoires et défaites des GetBackers en dehors de arc “sérieux” ne sont pas vraiment logiques au vue de leurs performances quand ils sont sérieux.
Conclusion :
J’ai beaucoup aimé ce tome. On trouve le fil rouge qu’il manquait dans le tome 1 et l’action est au rendez-vous ! Il plaira sans aucun doute aux fans de shonen.
Article tome 3
On s’attaque à la suite d’une des meilleurs shonen sorti au siècle dernier : Get Backers !
Personnage :
Otowa Madoka est un nouveau personnage que j’apprécie. C’est une jeune fille violoniste très intéressante. Talentueuse et mondialement reconnu, elle est aveugle et se retrouve donc à avoir un contact très “physique” avec les animaux et les gens qui l’entour. Elle est très affectueuse et s’entend très bien avec Ginji. Elle est douce et très kawaii.
Kazuki est un des quatre leader des Volt. Malgré le fait qu’il n’ai pas beaucoup d’autorité sur ses subordonnés, il est suffisamment craint pour sa force. Plutôt du genre androgyne, il déteste ce est de l’ordre du manque d’honneur (comme attaquer une aveugle). C’est un personnage très intéressant et très mystérieux qui est resté assez proche de Ginji.
Shido est un autre des quatre leaders du gang des Volt : un des gang qui a fait régner la terreur à Shinjuku. Anciennement sous les ordres de Ginji, il a gardé une admiration particulière pour son ancien chef, mais cultive une haine violente pour Mido Ban. C’est un personnage assez spécial qui n’hésite pas à désobéir pour suivre sa proie. Il est capable de communiquer avec les animaux.
De nouveaux personnages très intéressant et qui possèdent vraiment l’esprit année 90 ! L’histoire n’en est que plus intéressante !
Scénario :
Dans le tome précédent : Mido Ban et Amano Ginji cherche à récupérer une caisse rempli d’un objet de la valeur du platine. Mais cette caisse est sous la protection des transporteurs Mr. No-Brake, Kudô Himiko et Akabane Kûrodo. Le premier affrontement entre les récupérateurs et les transporteurs passent à l’avantage des rois de la route, car Akabane réussit à prendre Ginji en otage sans trop de problème. Mais c’est sans compter sur Ban, qui contrairement à ce que pense Himiko, une de ses anciennes camarades, vient sauver son ami grâce à son Jâgan et à sa petite Subaru ! Le combat fait rage et tourne cette fois à l’avantage de Ban qui récupère d’une traite Amano Ginji et la fameuse caisse. Nos héros réussiront-ils à l’emporter face aux dangereux transporteurs ?
Nos héros réussissent à s’enfuir avec la caisse. Mais c’est sans compter sur les talents de Mr. No-Brake, le conducteur du poid lourd, qui réussit à les rattraper dans les ruelles malgré la carrure de sa machine. Acculés, il ne reste plus que le combat à nos héros, surtout que les vieilles histoires semblent vouloire revenir à la surface. Himiko, alias Lady Poison, Vs Mido Ban, Akabane Kûrodo, alias Docteur Jackal, Vs Ginji. Qui va l’emporter ?
Otowa Madoka est une jeune prodige. Mais elle s’est fait voler son bien le plus précieux : son Stradivarius. Elle sait grâce à son oreille parfaite qui le lui a subtilisé. Une opération est organisé par Mido Ban et Ginji, avec la participation de Pore, Heaven et Natsumi. Mais l’opération semble plus compliqué que prévu…
Ce tome est bien plus proche du passé de nos deux protagonistes que les précédent. On y découvre ce qui fait la profondeur des personnages, le tout avec un esprit 90’s, des combats et des rebondissements un peu dans tous les sens. Le scénario est vraiment très bon. On se sent très proche des personnages, tout en gardant un oeil sur le fin fil rouge de cette histoire.
Graphisme :
Dans ce tome, nos personnages semblent un peu plus mystique et “shonen”. En dehors de ça, on reste sur la même base que les précédents. On continue à ressentir l’influence de Toru Fujisawa (l'auteur de GTO) et c’est très bien comme ça ! D’excellents combats, des scènes très touchantes, de l’humour et quelques traces de ecchi bien dosées (contrairement aux tomes précédents). J’ai vraiment un coup de cœur pour ce tome !
Comme d’habitude, Rando Ayamine parle beaucoup et nous livre de lui-même ses erreurs et ses galères de mangaka. C’est très drôle, très intéressant et ça fait respirer l’œuvre. Les bonus avec la page des GeckoBackers est toujours aussi WTF !
Point noir :
Tous les points noirs sont soulevés par Rando Ayamine lui-même… Je n’ai pas grand chose à dire…
Conclusion :
Le troisième tome de GetBackers est un des meilleurs manga shonen que j’ai lu. On y trouve mixé tous les éléments qu’on attend d’un bon shonen, le tout avec beaucoup de goût, de savoir faire et un esprit très 90’s. Je conseille vraiment ce tome aux fans du style à la Toru Fujisawa et aux fans de shonen.
Article tome 4
Aujourd’hui, on parle de la suite de GetBackers !
Personnage :
Akutsu Shunsuke est un violoniste de talent qui est en compétition avec Madoka depuis plusieurs années. Ils ont le même maître. C’est quelqu’un qui n’a aucun scrupule et qui fait souvent des caprices.
Scénario :
Dans le tome précédent : Alors que Ginji se balade, il croise Madoka, une jeune violoniste aveugle, qu’il sauve d’une bande de voyou. Avant que la situation ne s’envenime, Kazuki s’interpose et met fin au problème. Ginji s’occupe donc de Madoka, qui lui explique qu’elle cherche les GetBackers pour récupérer son Stradivarius, volé par Akutsu Shunsuke, son rival. Accompagné de Heaven, Pore, Natsumi et Madoka elle-même, ils s’infiltre chez l’homme pour lui reprendre le violon. Mais sur place, alors qu’ils sont séparés, Madoka se retrouve nez à nez avec Shido, un mercenaire payé par Akutsu. A l’autre bout de la propriété, le petit groupe décide de se séparer. C’est ainsi que Ban se retrouve à affronter Shido, après avoir utilisé son Jagan 2 fois. Ban Vs Shido, qui aura le dernier mot ?
La tension est à son comble, mais Ban prend rapidement l’avantage dans un combat qui le vendait pourtant perdant. Shido est sauvé par Kazuki, mais la fureur de Ban pourrait bien être plus forte que prévu… De son côté, Ginji s’est retrouvé face à une vieille connaissance : Ishiki : l’homme de main dur comme l’acier. Parviendra-t-il à lui échapper ? Madoka réussi à retrouver son violon, mais Akutsu est très mauvais perdant. Nos héros réussiront-ils à honorer leur contrat ?
Ce titre est assez étrange en terme de rythme. La première partie et aussi la plus courte est très rapide, mais enchaîne les rebondissements à un rythme effréné. La seconde est bien plus simple, puisqu’elle tourne essentiellement autour d’une série de combat. Tout de fois, elle passe très vite, si bien qu’on finit par oublier le différence en terme de nombre de page. Enfin, la fin du titre termine sans réel relance, si ce n’est les nouvelles découvertes sur le passé de nos héros. C’est bien pensé, d’autant plus que l’histoire aborde un côté sentimental et mélancolique vraiment ancré dans le style année 90. J’ai vraiment adoré !
Graphisme :
Cette fois-ci, la première partie du tome est très similaire au design du tome précédent. Tout de fois, la seconde partie donne à nos personnages une maturité vraiment incroyable. Les combats n’ont jamais été aussi puissant et marqué. C’est vraiment un super travail. La dernière partie aborde graphiquement le côté mélancolique de l’œuvre grâce à de nouveaux “visages”, notamment de Ban, ainsi qu’à une ambiance beaucoup plus slice of life.
Point noir :
Une fois encore, il y a toujours quelques scènes de pelotage sans aucun rapport avec l’histoire…
Conclusion :
J’ai vraiment adoré ce 4ème tome de GetBackers ! Le déroulement des événements et leur traitement est vraiment incroyable et m’a transporté du début à la fin ! Je le conseille très fortement aux fans de shonen et seinen de la fin des années 90 !
Date de dernière mise à jour : 12/02/2024
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