Enfer et Paradis
Article tome 1
Depuis le temps que j’en avais envie… On parle du premier manga de Oh!Great : Enfer et Paradis !
La petite histoire :
J’ai déjà pas mal parlé de l’histoire de Oh!Great, surtout que j'ai écris un article sur lui…
Donc pour une fois je vais parler des quelques anecdotes racontés dans les bonus ! Mais avant, je vais remonter sur la jeunesse de notre mangaka. A l’origine, Ogure est un simple étudiant un peu flemmard qui préfère passer son temps à dessiner plutôt qu’à travailler. C’est ainsi qu’à environ 20 ans, il gagne un concours dans un magazine de prépublication de Hentai (manga porno/érotique) et entre dans le monde du manga. C’est en 1998 qu’il se met à travailler pour une grande boîte d’édition pour laquelle il prévoit de concevoir une histoire de Fantasy. Mais à deux semaines de la date butoir, il commence à faire des croquis un peu différent et se retrouve à penser à une autre histoire… Et quand il montre ces croquis à son responsable éditorial, celui-ci lui dit gentiment “OK, on recommence tout”. Donc notre jeune mangaka se retrouve à terminer son tome en 2 semaine, ce qui explique beaucoup de chose.
Il y a eut une adaptation anime de 24 épisodes (il manque plus des ¾ de l’histoire) en 2004.
Personnage :
Commençons par le héros : Soichiro Nagi. C’est un lycéen d’environ 15 ans qui a passé sa vie à se battre avec tout ce qui bouge. Il est reconnaissable à sa coupe de cheveux vraiment ridicule au début de l’histoire, il faut bien le dire. Il se remet parfois en question pour pouvoir devenir toujours plus fort. S’il est largement assez fort pour vaincre les gens normaux, il reste tout de fois assez faible face aux vrais cadors. Il se donne souvent un genre de gros dures, mais dans le fond il est plutôt romantique et fera tout pour protéger ses amis.
Bob Makihara est le meilleurs amis de Soichiro depuis qu’ils sont au collège. C’est un des seuls black du monde manga, surtout à l’époque. Véritable surdoué de la capoeira, il est sans doute plus fort que son ami, tout du moins au début de l’histoire. Il prend souvent le rôle du grand frère et se retrouve finalement à avoir une vraie maturité, même s’il finit souvent par taper sur tout ce qui bouge. Il fera tout pour protéger ses amis et notamment sa petite amie : Shiaki.
Maya Natsume est l'aînée de la famille Natsume. Passé maître en transformation physique, elle est sans doute la plus forte de tout le groupe. Elle possède un don pour la maîtrise du ki, mais ne possède aucun pouvoir particulier. Elle possède un passé assez sombre, ce qui en fait un personnage vraiment très profond. C’est sans doute la plus intelligente, ce qui ne l'empêche pas de se comporter parfois comme une petite fille. On peut penser qu’elle en pince pour Soichiro.
Aya Natsume est la petite sœur de Maya. Loin d’être aussi doué que sa sœur, elle possède tout de même un don familiale : l’oeil du dragon. Elle peut grâce à ce don obtenir l’omniscience. Mais c’est une gamine qui vit tout ça d’une façon très personnel. Très clairement amoureuse de Soichiro, elle est plutôt forte, mais n’est pas assez mature pour accepter les choses.
Masataka Takayanagi est un jeune homme qui accompagne Maya depuis le début de l’année. Il est jeune, mais il est déjà très fort (en tout cas plus que Soichiro et Bob). Immédiatement amoureux d’Aya, il voit souvent les choses avec beaucoup de recule, ce qui est fait un narrateur parfait. S’il n’est pas extrêmement profond, il reste un personnage fidèle à lui-même qui n’a pas peur de se battre pour ses amis. C’est sans aucun doute le personnage le moins taré de toute cette histoire…
Scénario :
Bob et Soichiro sont élèves à l'institut Toudou. Après avoir mis à genoux tous les établissements du coin, il s’attaque au dernier et au plus réputé. Une seule techniques : ils vont chercher les troisièmes années et c’est partie pour la baston général ! Mais c’est sans compter sur Maya, qui expédie Soichiro dans les vestiaires de son club où se douche Aya. Et c’est ainsi que cette dernière tombe amoureuse de Soichiro, qui n’a rien compris à ce qui s’était passé. Après leurs défaites, Bob et Soichiro décident d’intégrer l’institut définitivement. Mais le conseil des élèves ne l’entend pas de cette oreille et envoie un exécuteur leur expliquer leur façon de penser. C’est là que Bob et Soichiro décident de s’allier à Maya et son club de Juken pour affronter le club des exécuteurs, la formation la plus puissante de l’institut. Mais cette guerre est loin d’être aussi simple, car elle prend racine dans les années passés et trouve un second souffle sous un aspect bien plus surnaturel qu’une simple battle royal entre élève.
C’est véritablement une œuvre digne des plus grand que commence ici Oh!Great. Le scénario est vraiment à couper le souffle, même s’il est très peu visible au tome 1. On sent tout de fois qu’il y a anguille sous roche et on se sent obligé de continuer à lire pour en savoir plus. Complexe, lien combat, amour et amitié avec ambition politique et voie martial, c’est vraiment un des meilleurs scénario que je connaisse.
Graphisme :
Alors, c’est vraie qu’habituellement, je tresse des lauriers à Ogure pour sa qualité graphique. Et bien pas là. Comme je l’ai expliqué, le mangaka n’a eut que 2 semaines pour écrire le tome 1, ce qui explique l’incroyable mocheté d’un bon nombre de planche. L’auteur le reconnaît lui-même : d’une page à l’autre, ses personnages n’ont pas la même tête ! Heureusement qu’ils sont facile à différencier. Malgré tout, les combats restent super et on trouve une dimension philo-mélancolique dans une œuvre qui trouve le moyen de devenir divine alors qu’il y a beaucoup d’erreur et de patte de mouche.
Autre détail, le passage en double volume rajoute encore des erreurs, ce qui ne donne pas un très bonne aspect extérieure à l’œuvre.
Je tien tout de même à rajouter que le tome 2 est bien meilleur graphiquement et que les tomes suivants s’approchent petit à petit du divin avec une qualité rarement atteinte.
Point noir :
J’en vois plusieurs. Déjà, la qualité graphique des personnages vraiment médiocre au début (je ne reviens pas dessus). Ensuite, l’œuvre en elle même est le premier Seinen d’un nouvel auteur qui n’a jusqu’alors dessiné que du hentai. L’éditeur n’a pas prit de risque et à laissé un bon nombre de scènes dépassant souvent le stade du ecchi. Le public est donc très restreint, notamment au fur et à mesure que les tomes passent (si je limiterais le début de l’histoire à 16 ans, je ferais passer les tomes supérieurs à 4 à 18).
Conclusion :
C’est vraiment un seinen exceptionnel digne des plus grand. J’ai adoré ce manga que je conseil à tous les fans du genre. S’il n’est pas au niveau graphiquement, la suite de l’histoire rattrape largement cet impaire et propulse cet œuvre dans une nouvelle dimension graphique et scénaristique !
Article tome 2
On s’attaque aujourd’hui à la suite de Enfer et Paradis !
La petite histoire :
Je vais juste vous parler d’un détail sur l’édition que je possède. Enfer et Paradis a une première édition classique. Mais plus récemment (il y a entre 10 et 5 ans je pense, aux éditions Panini Manga de préciser), une édition en volume double est paru. Elle présente dans toutes les librairies et boutique dédiée, est moins chère que la précédente et est bien plus facile à trouver. Bref ! Quand je dis parler du tome 2, je veux en faites parler des tomes 3 et 4. Donc que les chanceux qui possèdent la première édition ne s’y perde pas !
Personnage :
Je vais aujourd’hui attaquer la plupart des personnages que j’avais eu la paresse de présenter. On attaque la partie “méchant” de l’histoire, même si c’est infiniment plus compliqué que ça.
Chiaki Kônoike est la petite amie de Bob Makihara. Également amie avec Soichiro, on imagine donc qu’ils se connaissent depuis longtemps. C’est une fille très gentille et très douce, qui, même si elle s’est habituée à voir Bob se battre, s’inquiète beaucoup pour lui et Soichiro.
Mitsuomi Takayanagi est le président du comité des exécuteurs. C’est le frère de Masataka et le chef du clan Takayanagi. Il a une relation très ambiguë avec Maya Natsume, dont il semble clairement amoureux. C’est un combattant hors norme doué d’une présence unique et qui possède la capacité de rassembler des combattants fidèles à ses côtés. C’est un personnage très profond dont l’histoire est bien plus compliqué qu’il n’y paraît.
Bunshichi Tawara est sans conteste un de mes personnages préférés. Il a 20 ans, mais est toujours en troisième année au lycée. Sympa avec tout le monde, c’est un flemmard né. C’est un des personnages les plus pervers de ce manga, ce qui ne l'empêche pas d’être la soupape de sécurité qui évite que la situation ne dérape. Surnommé “Double Impact Tawara”, c’est un combattant ultra-puissant qui n’a jamais été vaincu.
Isuzu Emi est une sorte de ninja au service de Mitsuomi. Amoureuse de lui, elle en veut beaucoup à Maya de monopoliser son cœur. C’est la vice-présidente du club des exécuteur.
Tagami est au service de Mitsuomi. C’est un personnage que j’aime bien. Manieur de bâton, il se présente comme un des derniers samouraïs. Il bégaie et n’est pas particulièrement attractif physiquement, bien au contraire. Il a une vision particulière qui le pousse à voir dans le fond des choses pour déceler ce que personne ne voit.
Sagara Kôji est au service du club des exécuteurs pour protéger les membres de son club. C’est un combattant qui place toute sa force dans ses muscles et ses prises. C’est quelqu’un de droit et d’agréable, bien que son masque et sur surnom de “sagamasque” soit ridicule.
Voilà ! Il me restera quelques personnages à présenter dans le prochain tome, mais nous en reparlerons. Tous nos personnages possèdent une histoire particulière, qu’elle soit longue ou courte. Ils sont tous très profond et possèdent leurs propre vision des choses.
Scénario :
Dans le tome précédent : Soichiro Nagi et Bob Makihara ont intégré le club de Juken et ont décidé de devenir les combattants les plus forts de l’académie en s'entraînant pendant 3 mois. Maya Natsume, leur maître, décide d’organiser un weekend spécial d'entraînement avec tout le club. Au cours de son weekend, elle apprend à Soichiro à utiliser son ki. Il devient alors capable de maîtriser une technique unique : l’épine d’acier du dragon. Notre héros ne comprend évidemment rien à ce qui se passe, mais il est bien content d’avoir réussi. Pour fêter la fin du weekend, le club de Juken se rend dans un bowling. Mais le club des exécuteurs décide d’intervenir et attaque à plus de 100 contre 5 combattants et 1 civile.
Aya, qui grâce à l’œil du dragon a vu Maya et Soichiro s’embrasser, s’emporte et se dispute avec sa sœur dans les toilettes. Déconcentré, Maya ne fait pas attention à Emi Isuzu et part désavantagé. Elle finit par en venir à bout, mais finit blessé avec une épaule cassée.
Masataka, Bob et Chiaki, cerné par plus de 100 adversaires se retrouvent forcé au combat. Heureusement, Masataka semble sûr de lui. Réussira-t-il à l’emporter ?
Soichiro se retrouve face à Sagara. Il tente son aiguille d’acier, mais rate son coup. Il décide donc d’engager le combat sur la force pure. Mais il ne part pas gagnant contre le surpuissant Sagamasque.
Aya affronte Tagami. Celui à depuis longtemps compris que s’il veut la vaincre, il doit le faire tant que son pouvoir est endormi. Mais l’œil du dragon se réveil petit à petit. Aura-t-elle le temps de l’utiliser ? Gagnera-t-elle contre Tagami ?
En bas de l’immeuble qui abrite la bataille, Mitsuomi Takayanagi trouve que tout est trop long. Il décide d’intervenir lui-même. La situation se complique.
Dans un deuxième temps, nous en apprendrons plus sur la relation entre Maya et Mitsuomi. Il nous faudra remonter deux ans plus tôt pour comprendre…
Le scénario est bon, comme d’habitude dans les œuvres de Oh! Great. Il y a toujours plus de mystère, plus d'interrogation. Quelles sont les vraies relations entre nos personnages ? Qui l’emportera ? Comment les choses évolueront ? Comment en est-on arrivé là ? Nous arrivons à un début de réponse…
Graphisme :
Le niveau est nettement plus important que dans le premier tome. Bon, il y a encore beaucoup d’imperfection, il faut le reconnaître… Mais on reconnaît certaines scènes comme ce qui deviendra la marque de fabrique de notre mangaka. Les trames de fond sont de bonnes qualités et les scènes de combat et de ecchi bien pensée. On retrouve toujours cette ambiance mélancolique qui donne une profondeur unique à l’histoire.
Autre avantage : les illustrations de chapitres sont toujours aussi incroyables et d’une qualité pour le moment largement supérieure à tout ce que nous montre le mangaka dans beaucoup de planches.
Point noir :
Il y en a, malheureusement… Déjà, cette édition ne donne presque pas de bonus, probablement parce qu’il a du mal à se conformer au nombre de page requise et qu’il a tendance à déborder. Quand on aime découvrir la vie des mangaka, on trouve ça un peu dommage.
Il reste encore des petits problèmes graphiques… Mais ça va s’améliorer petit à petit jusqu’à devenir quelque chose de surdimensionné.
Conclusion :
J’ai adoré ce manga. J’ai vraiment un coup de coeur pour ce Seinen. Je sais que tout le monde n’aime pas forcément, mais il reste à mon sens une des plus grande oeuvres fin 20ème, début 21ème. Je le conseil à tous les fans de seinen et aux fans de ecchi.
Article tome 3
Aujourd’hui on s’attaque à la suite d’Enfer et Paradis, du prodigieux Oh ! Great !
La petite histoire :
Pendant la conception de ce tome, un évènement à brusquer considérablement le travail d’Ogure : la sortie de Dragon Quest VII ! Une fois encore, notre mangaka à frôlé le retard de peu…
Personnage :
Shin Natsume est le grand frère de la famille Natsume qui est à l’origine du conflit qui oppose Maya à Mitsuomi. Il possède l’œil du dragon, ce qui lui permet de savoir tout ce qu’il se passe autour de lui. C’est un personnage très charismatique qui a tout rassemblé autour de lui grâce à son gang : le katana. Son seul véritable ami est Bunshichi. Il a un problème de siscon envers Maya, mais semble vouloir laisser Aya en dehors de ses histoires. C’est un personnage que j’apprécie vraiment. Il est très complexe, très torturé et très profond. Il perd le contrôle de lui-même à chaque fois que quelqu’un s’en prend à Maya, ce qui l’énerve au plus haut point.
Mana Kuzunoha est la petite amie de Shin. Elle possède un statut étrange, car même si c’est sa petite amie, elle ne l’intéresse pas. Alors qu’elle semble souvent avoir peur de Shin et rechercher la compagnie de Mitsuomi, elle est pourtant vraiment inquiète pour son petit ami. C’est une fille plutôt douce qui n’aime pas particulièrement la violence.
Dogen Takayanagi est le chef du clan Takayanagi. Père de Mitsuomi et Masataka, il est sévère et tortueux. Il se retrouve à décider de l’avenir de Shin, ce qui en fait quelqu’un de très obscure pour qui même Shin a du respect. Il cherche à créer le guerrier ultime.
Fu Chien est un chinois qui s’occupe de l'entraînement de Mitsuomi sous les ordres de Dogen. Insolent, il ne comprend pas les japonais. On sait qu’il est très fort, mais on ignore son véritable but. C’est un personnage très mystérieux.
Enfin, je vous présente un personnage dont on n’entend parler depuis longtemps : Shin Natsume ! Les quelques nouveaux personnages de ce tome sont très noirs et très ténébreux, un peu à l’image du scénario de ce tome.
Scénario :
Dans le tome précédent : Suite à la victoire du club de Juken après l’abandon du conseil des exécuteurs, Chiaki qui a vu Bob et Soichiro se faire écraser par Mitsuomi veut des réponses, mais Maya ne souhaite pas lui en fournir. De retour à l’institut, Bob et Soichiro font connaissance avec leur nouvelle « notoriété »… Pendant ce temps, Aya, dont le sabre a été brisé dans son combat contre Tagami décide d’utiliser Reiki, le sabre maudit qui appartenait autrefois à Shin. La situation dérape et se complique quand Maya décide de quitter l’institut pour éviter le renvoie de nos héros. Ils décident que ça ne se passera pas comme ça et attaque directement les exécuteurs. Bunshichi et Emi ne mettent pas longtemps à se débarrasser d’eux. Finalement, Tawara ramène Bob et Soichiro chez eux, où il trouve Chiaki. Ne résistant pas devant les seins de la jeune femme, il décide de raconter l’histoire tragique entre Maya, Mitsuomi et Shin.
Nous sommes deux ans avant l’arrivée de Bob et Soichiro à l’institut. Shin Natsume, chef des exécuteurs en 3ème année est alors le maître de l’institut Toudou. Mais la faiblesse de Maya, alors en première année, le préoccupe beaucoup. Tout semble beau, mais la réalité est bien loin de la beauté. L’enfer se referme petit à petit sur Shin. Il retrouve les membres de son gang vaincus les uns après les autres, rajoutant encore de la pression sur sa vie privé déjà compliquée. Qui est donc le responsable de la chasse aux Katana ? Pourquoi Shin ne le vainc-t-il pas ?
Alors que Shin se torture instant après instant, se plongeant petit à petit dans les ténèbres, Mana se rapproche de Mitsuomi, un premier année ami de Shin et proche de Maya. Celui-ci la comprend, car il ressent aussi de la peur quand il regarde Shin. Réussira-t-il à vaincre sa peur ?
Une organisation semble observer et gérer Shin et son œil du dragon. Qui tire les ficelles ? Qu’elle est donc la situation réelle ?
Comme dans les tomes précédents, nous sommes sur un scénario très profond qui nous plonge dans un univers toujours plus compliqué et complexe. Armée de personnages toujours plus profonds, puissants et déchirés, Oh ! Great se lance dans une bataille sur-dimensionnelle où chaque détail peut influencer le monde.
Graphisme :
Toujours meilleur, notre mangaka se rapproche dans beaucoup de scène d’auteur Seinen comme Testsuo Hara (Hokuto no Ken) ou Kentaro Miyura (Berserk), afin de trouver un aspect plus fort et plus sombre. Plus précis, ce tome possède également plus de scène divinement sentimental ou profonde. Les scènes de combat sont intenses et très prenantes. Les scènes de ecchi sont très hard et proches du hentai. Bref, c’est du très grand Oh ! Great, puissant, mélancolique et profond.
Petit plus : notre mangaka laisse beaucoup de bonus où il raconte un peu sa vie. C’est très drôle !
Enfin, l’auteur nous laisse en cadeau une ribambelle d’illustrations absolument magnifiques.
Point noir :
Bon, la tête de nos personnages change encore de façon intempestive… Mais c’est un défaut qui se corrige petit à petit !
Malheureusement, l’impression du double tome supporte mal certaines scènes très texturées. C’est vraiment dommage… De plus, le manga en lui-même est assez fragile et a tendance à mal supporter un certain nombre de lecture…
Conclusion :
Enfer et Paradis, c’est encore et toujours un de mes coups de cœur. Ce tome est plus profond que les précédents, surement grâce à l’absence totale de Bob et Soichiro. Je conseille vivement ce tome aux fans de seinen 90’s ou surnaturels.
Article tome 4
On parle aujourd’hui du 4ème tome d’Enfer et Paradis, le premier manga de Oh!Great !
La petite histoire :
Un peu avant la fin du tome 8 au Japon, une figurine s’apprêtait à sortir : la première figurine de Maya Natsume, par Takeshi Miyakawa. Rendez-vous à la fin du tome pour en savoir plus !
Personnage :
Madame Nagi est la mère de Soichiro Nagi, le héros de cette histoire. C’est la dernière exorciste du clan Magabarai, un clan maudit qui combat le mal par le mal. Traitée comme une sorcière, elle a vécu beaucoup de chose difficile, mais a toujours tenu son rôle de mère comme il faut. Elle est très charismatique et possède des pouvoirs puissants et mystérieux. Elle n’hésite pas à affronter son fils de face, sachant très bien qu’il prendra la fuite face à elle. Elle semble avoir gardé des contacts avec Dogen Takayanagi.
Scénario :
Dans le tome précédent : Suite au rapprochement “physique” entre Mitsuomi et Mana, la petite amie de Shin, celui partage avec Tawara des informations données par son amante. C’est alors qu’ils découvrent un des plus terribles visages de Shin, emporté par sa soif de sang. Tandi que Mitsuomi se plonge dans sa peur, Bunshichi décide d’agir. Il voit les pièces du puzzle s’emboiter. Mais le reste du clan ne l’entend pas de cette oreille et souhaite passer à l’action quand à l’affaire de la chasse au katana. Tout du moins jusqu’à ce que Shin intervienne et les tabasse. Bunshichi, malgré son cran de retard, parvient à rattraper Shin alors qu’il est en rendez-vous avec Dogen. S’en suit alors un combat d'anthologie entre les deux amis. Suite au combat, les deux combattants sont grièvement blessé et Shin perd un oeil. Tout de fois, celui-ci se recentre sur son amour pour sa soeur. Mais Maya ne l’entend pas et se rapproche de plus en plus de Mitsuomi, toujours dévoré par la peur. Mais poussé par ses sentiments, il décide de passer outre et de parvenir un jour à vaincre Shin. Celui-ci lui fait comprendre à sa manière qu’il est prêt pour cela. Alors que la situation commençait à se tasser, Shin décide de fonder le club de Juken pour participer au tournoi qui décidera de qui serait président du club des exécuteur. Il se retrouve donc à affronter tous les autres combattants de l’académie Toudou avec pour compagnon : Bunshichi Tawara, toujours blessé, Mitsuomi Takayanagi, entrainé par Fuu Chien et Dogen, Maya, bien décidé à faire ses preuves et “péteux”, un camarade trouillard et faible de Maya. Parviendront-ils jusqu’à la finale malgré les ténèbres qui pèsent sur Shin ?
Alors que Shin est convoqué par Dogen, le reste du club de Juken se retrouve face au club de lutte. Mais celui-ci est en faite payé par Fuu Shien dans le but de tendre un piège à Maya et Shin. Quand celle-ci se présente pour se battre, le chinois l’attaque et la met immédiatement hors d’état de nuire, avant de la faire déshabiller pour tendre un piège à Shin. Quelle sera la terrible réaction de ce dernier ?
Suite au dernier évènement, Shin disparaît et Mitsuomi est hospitalisé en urgence. La finale approche et l’équipe ne se compose plus que de Tawara et “péteux”. Le club de Juken réussira-t-il à remporter la finale ? Quelle est donc le plan de Shin ?
Mitsuomi décide qu’il est grand temps de régler la peur qu’il a envers Shin, ainsi que les sentiments qu’il a pour Maya. Comment se terminera le duel entre Shin Natsume et Mitsuomi Takayanagi ? Et si c’était bien plus qu’un simple duel...
Comme on pouvait s’y attendre, ce scénario est profond, complexe et retournant. Plus que jamais, on ressent le mal être et les sentiments des personnages. Le flash-back tragique se termine doucement, préparant avec grand soin sa fin brutale et bouleversante. C’est vraiment un excellent travail.
Graphisme :
Ce tome est encore meilleur que le précédent. Seul différence, les scènes de combat ont remplacé les scènes de ecchi hard. Il y a beaucoup de scènes métaphoriques, qui nous plongent vraiment dans cet univers passionnant. Les combats sont vraiment exceptionnels, tout comme les scènes sentimentales, toujours plus mélancoliques et profondes. Oh!Great nous montre petit à petit ce qui fera sa marque de fabrique à l’avenir.
Petit plus : toujours plus de petit bonus de la part du mangaka.
Les illustrations rattrapent le côté ecchi en moins dans le manga, mais sont toujours aussi magnifiques.
Point noir :
Les détails des personnages sont de plus en plus stables et réussis.
Je n’ai pas eu trop de problème avec l’impression sur ce tome…
Conclusion :
Enfer et Paradis, du prodige Oh!Great est décidément un de mes seinen favori. Profond et mélancolique, il propose un scénario ahurissant et des combats surpuissants. Je conseille vivement ce tome à tous les fans du genre.
Article tome 5
On parle aujourd’hui du 5ème tome d’Enfer et Paradis !
Personnage :
Tessen Ishuyumi est un simple étudiant. Une des “F” au service des takayanagi, c’est un combattant surpuissant à l’esprit tortueux, mais qui apprécie affronter des adversaires puissants. Sa puissance dépasse de loin celle du conseil des élèves. Il aime les vieux tokusatsu et est quelqu’un d’assez agréable en général, toujours de bonne humeur.
Shinichiro Kurei est le vice président du club de Juken. C’est un petit bonhomme avec une tête d’alien. S’il semble plutôt intelligent (tout du moins par rapport à Bob et Soichiro), ignore totalement ce qu’il est capable de faire en combat réel, ni même ce qu’il faisait jusque là.
Kagesada Sugano, dit le péteux est un membre déserteur du club de Juken. N’étant pas retourné au club depuis la mort de Shin, il occupe son temps en s’occupant d’un groupe de fille, ce qui fait de lui un personnage étonnement populaire auprès de la gente féminine. Il a une peur panique de se battre, mais n’hésite pas à faire des coups fourrés.
Mataza Tsumuji est le chef d’un clan de lancier et l’une des “F” au service des Takayanagi. Combattant cruel et surpuissant, il utilise ses huit bras mécaniques pour réduire ses adversaires en charpie. C’est quelqu’un d'intelligent, mais qui contrôle mal ses sentiments. Une de ses passions est la torture. C’est quelqu’un d’effrayant, aussi bien pour ses adversaires que pour ses subordonnés.
Scénario :
Dans le tome précédent : Après l’écrasant victoire de Shin sur Fuu Chien et son attaque contre Mitsuomi, les deux combattants partent de leur côté, laissant le reste du club de Juken sans nouvelle. Mais le jour de la finale, Mitsuomi se montre et parvient à vaincre l’équipe ennemi à lui tout seul en à peine 3 minutes, avant de s’écrouler dans les bras d’Isuzu. De son côté, Shin a décidé de détruire une bonne fois pour toute Fuu Chien, à peine réveillé. En quelques minutes, tout le groupe du chinois est décimé malgré l’horreur ressenti par Maya. Le combat final qui oppose Shin à Mitsuomi approche à grand pas. Quand celui-ci vient enfin, Shin ne fait déjà plus le poids contre celui qui a été élevé comme le guerrier ultime. Après s’être fait écrasé, il perd le control de sa puissance, envoie la moitié de son club à l’hôpital pour plusieurs mois, avant de se sacrifier en même temps Mana. Par la suite, Mitsuomi, devenu un surhomme, fera un coup d’état dans son propre clan et prendra la place de son père : Dogen Takayanagi. De retour dans le présent, Aya a récupéré Reiki, le sabre maudit qu’utilisait Shin, provoquant l’action immédiate des Takayanagi et du club de Juken. Maya n’a pas l’intention de laisser sa sœur sombrer et n’hésite pas à la combattre pour la forcer à exprimer sa jalousie. Après cet incident, Soichiro et Aya sont invités par Dogen et les anciens chefs des clans aux services des Takayanagi pour entraînement spécial…
En s'entraînant contre tous les anciens maîtres, Soichiro Nagi parvient à éveiller son véritable pouvoir : le dragon qui sommeille en lui depuis toujours et le fait passer dans un état second : un état où il voit sa puissance s’approcher de l’infini. Mais Tessen a bien l’intention de braver les instructions de Mitsuomi pour écraser tant qu’il est temps deux menaces : Aya et Soichiro. Notre héros parviendra-t-il à l’emporter contre l’une des “F” ?
Le clan Enmi, un des clans sous-jacent à celui des Natsume, est attaqué et détruit en quasi-totalité par Mataza Tsumuji, à la recherche de leur trésore. Le jeune chef du clan se rend chez les Natsume pour trouver de l’aide et faire libérer une miko à qui il est très attaché. Maya laissera-t-elle ses élèves lui échapper pour affronter un des monstres au service des Takayanagi ?
A peine est-on sorti d’un flash back hallucinant que l’on plonge dans ce qui a fait d’Ogure Ito une légende du Seinen. On s’éloigne du côté lycéen pour entrer dans un univers qui défi les lois humaines. Magie, Technique, Ki, Art Martiaux, les arts sont poussés à leur paroxysme dans un contexte qui élève l’histoire à un nouveau cadre. Ce tome est tout bonnement hallucinant.
Graphisme :
On arrive dans ce qui fait de ce manga un des meilleurs seinen. De nombreux combats, tous d’un niveau exceptionnel, autant par leur vision scénaristique que par leurs détails. Évidemment, on ne perd pas la sensibilité mélancolique à la Oh!Great, ni ses habituels scènes de ecchi. Les erreurs ont totalement disparu et les scènes comiques sont maîtrisé, quitte à faire des références un peu partout, que ce soit à Dragon Ball ou aux Tokusatsu. Les illustrations sont toujours aussi belles et les commentaires de l’auteur toujours aussi amusant. Les pages couleurs sont vraiment magnifiques.
Point noir :
De nombreuses planches sont mal cadrées et la qualité du livre en elle même est assez médiocre, puisqu’il a suffi que j’ouvre le manga pour qu’il se sépare de sa couverture cartonnée et des pages couleurs…
Conclusion :
Ce tome est de loin le meilleur de la saga Enfer et Paradis. Combat et profondeur au rendez-vous pour un scénario toujours plus puissant. Je conseille ce tome à tous les fans de seinen, il devrait être clairement considéré comme un classique.
Date de dernière mise à jour : 02/02/2024
Commentaires
-
- 1. Jade Le 27/08/2020
Je vous remercie pour ce bel article, je suis toujours intéressée quand il s’agit d’un article qui parle de Oh!Great. Sa carrière c’est juste comme une balançoire pour adulte qui pousse les jeunes fans de mangas d’aller plus loin.-
- inconnudayLe 07/09/2020
Tout le plaisir est pour moi ^^ Je suis un très grand fan de ce mangaka qui m'a toujours extrêmement marqué.
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