Card Captor Sakura

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Article tome 1

On parle aujourd’hui d’un énorme classique : Card Captor Sakura !

 

La petite histoire :

    C’est un manga écrit par CLAMP entre 1996 et 2000 pour 12 tomes publiés par Pika.

    La série est connue en France grâce à sa première adaptation anime : Sakura Chasseuse de carte, sortie entre 1998 et 2000 pour 70 épisodes chez IDP et Black Box.

    S’en suivirent deux films d’animation en 2000, de 79 minutes chacun.

    La saga retrouva une seconde jeunesse avec sa reprise en 2016 pour le titre Card Captor Sakura : Clear Card Arc, qui possède à ce jour 7 tomes chez Pika, évidemment toujours sous les plumes de CLAMP.

    Enfin, ce dernier titre a été adapté en anime en 2018. Les 22 épisodes sont licenciés et distribués par Wakanim.

Personnage :

    Kinomoto Sakura est l’héroïne de notre histoire. Jeune fille de 10 ans (souvent 12 dans les versions françaises), c’est une jeune fille douée de pouvoirs magiques. Accompagnée de Kerberos et avec le soutien inconditionnel de sa meilleure amie Tomoyo, elle cherche à retrouver toutes les cartes. Si elle ne s’entend pas très bien avec son grand frère Tôya, elle est amoureuse de son meilleur ami : Yukito. Elle a perdu sa mère quand elle avait 3 ans et même si elle ne s’en souvient pas, reste très marquée d’un point de vue psychologique. Si c’est quelqu’un de charmant la plupart du temps, elle peut devenir totalement obsessionnelle… Comme prévu de la part de CLAMP, nous avons affaire à un personnage déchirée… Pas particulièrement intelligente (voir même plutôt bête en faite…), Sakura aime le sport, mais n’a pas beaucoup de talent.

    Kerberos est le gardien du livre de Clow. S’il est sensé être une créature légendaire surpuissante, il ressemble beaucoup plus à une peluche qu’à autre chose et devient donc la mascotte de ce titre. Surnommé Kero (ou Kélo dans la version française du manga) par Sakura, il est très protecteur avec elle. C’est au final un personnage très mature. Il a un fort accent d’Osaka, mais j’y reviendrais.

    Daidôji Tomoyo est la meilleure amie de Sakura. Jeune fille toujours de bonne humeure, elle souffre de la solitude et cherche donc la compagnie de sa meilleure amie, pour qui elle pince légèrement. C’est une passionnée de couture qui aime voir Sakura dans un costume de circonstance à chacune de ses missions, qu’elle film. Héritière d’une famille riche grâce à sa mère, elle n’hésite pas à se servir de ses avantages pour ses amis. C’est une fille mature qui prend de la distance sur les choses. Peut être même la plus mature de ce titre.

    Kirimoto Tôya est le grand frère de Sakura. Il la taquine souvent, mais s’inquiète beaucoup pour elle et est très protecteur. Il est le meilleur ami de Yukito. C’est quelqu’un de très sportif.

    Tsukishiro Yukito est le meilleur ami de Tôya. Il vit avec ses grands parents depuis la mort de ses parents. C’est un personnage parfait, qui est souriant et attentionné en toute circonstance. Doué dans toutes les matières, doué en sport, calme, toujours de bonne humeur… Il entretient une relation un petit peu étrange avec Sakura.

    Kinomoto Fujitaka est le père de Sakura. Il s’est mariée avec la mère de notre héroïne quand elle avait 16 ans. Il était alors professeur stagiaire et elle était lycéenne et modèle. C’est quelqu’un de mature et très gentil. Il est maître de conférence en archéologie.

Scénario :

    Un beau jour que Sakura fait le ménage, elle tombe sur un étrange livre. Kero en sort et lui demande de retrouver les cartes dont il avait la garde. Sans trop réfléchir, Sakura accepte et avec son amie Tomoyo, se met à guetter les évènements étranges. Parviendra-t-elle à retrouver toutes les cartes ?

    Le scénario parait assez simple. La raison est assez simple : ce titre est un habile mélange de comédie et de tragédie. Ce premier tome à plus forte raison, puisqu’il travail essentiellement sur la présentation de l’univers. Nous enchaînons donc tout simplement quelques enquêtes de notre héroïne. Tout parait assez comique, mais une ombre traîne de plus en plus autour de Sakura… C’est un bon premier tome !

Graphisme :

    Graphiquement, nous sommes sur le travail de CLAMP. A ce titre, la qualité graphique est évidemment au rendez-vous. Le design généralement est volontairement très “kira kira” avec un côté très enfantin grâce à beaucoup de codes graphiques shojo utilisés en masse. On retrouve cet aspect jusque dans le chara-design avec des personnages vraiment très Magical Girl, rappelant le succès de Sailor Moon, sorti 5 ans plus tôt. Le trait est fin et lumineux. Les trames de fond sont peu nombreuses et très évasives, rappelant un shojo. En revanche, les scènes d’actions jouent de trait bien plus proche du shonen. Le rythme est assez bon.

    La couverture donne un côté très kawaii au titre. C’est du bon travail. Je ne la possède pas, mais la dernière édition semble être d’excellente facture et est très populaire.

Point noir :

    Premièrement, la traduction. Je passerais sur “Kélo”, mais pourquoi cet accent du sud ?! Ces “peuchères” à répétition sont justes ridicules… D’autant plus que c’est une torture pour les yeux. C’est d’ailleurs loin d’être le seul problème de traduction du titre…

    Le trait est fin, mais malheureusement un peu trop clair. Il peut très vite devenir assez dur à lire…

Conclusion :

    Card Captor Sakura est un excellent souvenir pour énormément de personne. S’il est à mon sens loin d’être le titre le plus intéressant que j’ai eu l’occasion de lire, notamment de CLAMP, je comprend très bien la nostalgie autour de l’œuvre. Tout de fois, je la conseille essentiellement aux fans de CLAMP et de magical girl.

Date de dernière mise à jour : 19/01/2024

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