C'était Nous
Article tome 1
On parle aujourd’hui du manga C’était Nous !
La petite histoire :
C’est un manga écrit par Yuuki Obata entre 2002 et 2012 pour 16 tomes publiés chez Soleil.
Un anime est sorti en 2006 en 26 épisodes licenciés par Black Box.
Le nom japonais de ce titre est Bokura ga ita, soit Nous étions là.
Il existe deux adaptation en film LIVE : Bokura ga ita part 1 et part 2, sorti tout deux en 2012.
Personnage :
Nanami Takahashi, surnommé plus simplement Nana, est l’héroïne de notre histoire. Jeune fille fière de l’intérêt que les autres peuvent lui porter, elle aime se montrer sous son meilleur jour. C’est une fille naïve qui agit trop souvent sans réfléchir au préalable. Elle a un point de vue assez contradictoire sur Yano. C’est quelqu’un de curieux, mais d’assez obsessionnel.
Yano Motoharu est le second protagoniste de cette histoire. Très beau et de caractère jovial, il est extrêmement populaire. C’est en plus quelqu’un d’intelligent, qui cache sa véritable idée du monde qui l’entoure derrière une façade irresponsable. C’est quelqu’un de romantique qui souhaite vivre son amour pleinement. Loin d’être un être parfait, il est tordu de douleur et n’hésite pas à dire les vérités qui font mals. C’est un personnage que j’apprécie.
Yamamoto Yuri est une camarade de classe de Nanami et Yano. Elle déteste Yano et passe la plupart de son temps seule sans chercher à s’intégrer aux autres. La seule personne qui lui parle est Nanami. C’est la sœur de l’ex de Yano et une ancienne camarade de Yano.
Scénario :
Nanami arrive au lycée. Seul de son collège dans ce nouveau lycée, elle tente de s’intégrer à la classe, mais tombe face à une difficulté majeur : la plupart des filles ne parlent que de Yano Motoharu. Notre héroïne se refuse à tomber sous le charme naturel de son camarade, ce qui la rapproche un petit peu de Yuri Yamamoto. C’est ainsi qu’elle va progressivement commencer à avoir de la rancœur envers lui. Les jours passent et l’élection des délégués arrivent. Une de ses copines lui demandent de la recommander à ce poste. Mais Nana se trouve devant un problème de taille : elle a complètement oubliée le nom de cette fille. Elle demande à un garçon qui passait par là : Yano. Mais à l’instant où notre héroïne prononce le nom de la jeune fille, elle se rend compte qu’il ne s’agit pas du bon prénom et que Yano s’est moqué d’elle. Sa réputation en prend un sacré coup et c’est ainsi qu’elle se retrouve “chef de classe” (Je ne suis pas vraiment sur de la traduction…) avec Yano. Elle le déteste de plus en plus, mais sa fonction l’oblige à passer du temps avec lui. C’est ainsi que petit à petit, le sourir du jeune homme va adoucir son coeur et chambouler ses sentiments. Nanami réussira-t-elle à réaliser ses sentiments ? Pourquoi Yuri déteste-t-elle Yano ? Comment évoluera leur relation ?
Pour un shojo, ce titre se distingue par un aspect très particulier : la romance est particulièrement réaliste. Loin des certitudes et des clichés, nos personnages doutent, mentent, se mentent à eux-même, font des erreurs et souffrent, quitte à ne pas le montrer. La haine a une aussi grande place que l’amour dans ce titre. Très vite, les sentiments changent et rebattent les cartes des relations et des affinités. Sous cet aspect, c’est un excellent titre.
Graphisme :
Le niveau graphique est bon, quoique très personnel. Le design général de l’œuvre est très aéré, voir aérien, rappelant sans nul doute les shojo du début des années 90. Le design des personnages diffèrent des codes du shojo classique, notamment par leur yeux ou les traits fins, notamment des hommes. Au final, nous sommes dans un titre très sobre sur les personnages, mais qui redouble d’effets graphiques par des trames “soufflées” (J’ignore si elles possèdent un nom, mais vous comprendrez l’idée), même si ceux-ci sont quasiment les seuls effets présents. Le rythme est assez bon, même s’il possède quelques longueur au début, mais nous y reviendrons.
Les illustrations sont vraiment très personnels et donnent une vrai profondeur au titre. Même si leur style est clairement rétro, elles assument le style général de l’auteure.
Point noir :
Il ne faut pas se le cacher. Même si le graphisme donne une atmosphère très particulière, ce manga n’est pas des plus agréable à lire à cause d’un élément : le story board. J’ignore si c’est uniquement la faute du story board ou si la traduction y est aussi pour quelque chose, mais beaucoup de cases s'enchaînent mal, ce qui casse le rythme et le rend longuet par moment.
Son style rétro ne plaira pas à tout le monde.
Conclusion :
C’était Nous garde une très bonne réputation, même s’il ne sort plus dans l’actualité. C’est un titre que je trouve intéressant, mais qui possède à mon sens trop de points faibles pour être conseillé à tout le monde. Je lirais les prochains tomes pour me faire une idée de son évolution. Je ne le conseille qu’aux fans de shojo rétro.
Date de dernière mise à jour : 19/01/2024
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