Ys IX : Monstrum Nox

Aujourd’hui on parle enfin de Ys IX : Monstrum Nox !

La petite histoire :

    Il s’agit du dernier né de la saga Ys, sorti le 26 Septembre 2019 sur PS4 au Japon, mais sorti le 5 Février 2021 sur PS4, puis 5 mois plus tard sur Steam et Switch chez nous.

Personnage :

    Adol Christin est le héros et personnage central de toute la saga Ys. Il s’agit d’un aventurier qui parcourt le monde. Intrépide, il ne pense jamais au danger et rien ne l’inquiète. Il est toujours prêt à aider son prochain, même si cela lui cause toujours des problèmes.

    Dogi est le compagnon de voyage d’Adol. Malgré son air paternel et sa gentillesse naturelle, il est capable de briser un mur de pierre à main nu. C’est un bricoleur de génie capable de tout remettre sur pied.

    Alba Felis est une monstrum. Elle parcourt Balduq en semant ça et là les bénéfices de la compagnie Pendleton. Elle se voit comme une robin des bois. D’une nature plutôt timide, elle cache un côté assez immature qui la rend très attachante. C’est sans doute un des personnages qui grandira le plus au cours de l’aventure.

    Falco est un monstrum qui n’a pas vraiment l’intention de se cacher. Parcourant les rues de Balduq a la recherche d’adversaire, il défie tous les guerriers et soldats qu’il croise. Surnommé Falco le Berserk, c’est un fanatique de combat qui a besoin de jouer de jouer de ses épées pour communiquer franchement. Derrière son côté tête brûlée se cache en fait quelqu’un d’assez réservé.

    Pupa est une monstrum et surement le personnage le plus original de cet opus. Calme et paisible en toute circonstance, elle est incapable de ressentir des émotions et cherche a se rapprocher des autres monstrums pour les comprendre. Elle est capable de voir ce qui est invisible pour les autres et est de nature à aider les autres naturellement.

    Renegatus est un monstrum et sans doute le plus réfléchi de la bande. Bien plus calme que les autres, il analyse tout ce qu’il voit et possède une très grande culture. Ce n’est pas vraiment quelqu’un de sociale.

    Furens Taurus est une monstrum et sans aucun doute la plus puissante. Hyperactive, elle s’occupe de tout et de tout le monde en faisant de son mieux à chaque instant. Toujours de bonne humeur, elle a tendance à être facilement émue. C’est quelqu’un d’une nature plutôt sentimentale et romantique. Elle est particulièrement courageuse, même si elle a tendance à foncer sans se poser de question.

    Aprilis est le personnage déclencheur de tout cela. Mystérieuse et froide, elle parcourt les toits de Balduq avec un œil protecteur, prête à chaque instant à invoquer les monstrums pour combattre.

Scénario :

    Adol et Dogi arrivent dans la ville pénitentiaire de Balduq pour faire une escale au cours d’une de leurs très nombreuses aventures. Mais alors qu’ils s'apprêtent à passer les portes de la ville, Berger, le chef de la prison, décide d’arrêter Adol afin que celui-ci soit interrogé quant aux événements de l’île de Seiren (Ys VIII). Afin d’éviter de compliquer les choses, Adol se laisse faire et se retrouve en cellule. Mais il comprend vite que l'interrogatoire ne les mènera nulle part et décide de s'enfuir. Mais alors que les choses commencent à sentir le roussi pour lui, Aprilis apparaît et lui transmet la malédiction du monstrum, lui permettant ainsi de s'échapper de la prison. Ce qu’Adol n’avait pas prévu, c’est qu’il était désormais enfermé dans la ville par des murs magiques qu’il allait devoir abattre en combattant la nuit de Grimwald : une dimension où lui et les autres monstrums affrontent les larva : créatures monstrueuses créées par les mauvais sentiments humains. Notre aventurier parviendra-t-il un jour à repartir sur les routes ? Qui est donc le deuxième Adol enfermé dans le plus haut donjon de la prison ? Que se cache-t-il derrière la lutte de pouvoir entre les soldats de Romun et les chevaliers de la croix étoilée ?

    Encore une fois un scénario riche en rebondissements, en mystères et en surprises. Les personnages sont attachants et nous avons évidemment pléthores de personnages secondaires. Si le côté relationnel semble un peu moins poussé et mis en avant que dans l’opus précédent, il n’est pas pour autant laissé de côté et promet de belles surprises. Encore une fois un excellent point !

Gameplay :

    Nous sommes très proche du gameplay de l’opus précédent, si ce n’est que les combats sont encore plus nerveux et les timings des esquives et blocages encore plus subtiles. Le côté puzzle plateforme est renouvelé par l’apparition des pouvoirs des monstrums, permettant de varier les déplacements et les gameplays.

    Les déplacements dans la ville sont particulièrement agréables et donnent une excellente sensation de liberté.

Graphisme :

    Nous sommes en 2019. Par rapport au type, le jeu est d’une qualité graphique très satisfaisante malgré une petite faiblesse sur la résolution des textures. D’une colorimétrie un peu plus fade que l’opus précédent, ce jeu nous promet toutefois de magnifiques paysages et des points de vues incroyables dans la citadelle de Balduq. Les PNJ sont assez variés et possèdent pour beaucoup une histoire, même si certains reviennent toutefois de temps en temps. Le charadesign fonctionne très bien et donne un côté gothique qui n’est pas désagréable, loin de là.

    Les OST sont magnifiques, qu’ils soient mélancoliques, gothiques ou orientés métal. Dans la continuité de l’opus précédent, mais toujours aussi agréable.

    J’ai beau avoir passé beaucoup de temps sur ce jeu, je n’y ai pas vu de bug particulier.

Point noir :

    Une petite frustration sur la partie plateforme du deuxième Adol.

    Les chiffres de complétions sont moins faciles à comprendre et moins complets que dans l’opus précédent.

Conclusion :

    Encore une fois un énorme coup de cœur pour Ys IX. Un excellent jeu que j’aurais dévoré en un peu plus de 50 heures et que je quitte avec regret. Je le conseille très fortement aux fans d'ARPG et d'exploration.