Miraï, Ma Petite Soeur

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Aujourd’hui on parle d’un film que j’ai eu la chance de voir en avant première : Miraï, ma petite sœur !

 

La petite histoire :

    Ce film d’animation est réalisé et scénarisé par Mamoru Hosoda. Il est sorti est sorti au début de l’été au Japon et sortira en dans les salles (tout du moins les intéressantes) à partir du 26 Décembre 2018 en France ! Ce film est licencié par Wild Bunch et @Anime. Il dure 98 minutes.

    Pour celles et ceux qui ne connaitraient pas encore Mamoru Hosoda, il s’agit d’un réalisateur Japonais qui a réalisé un certain nombre de film tel que La traversée du temps (2006), Summer Wars (2009), Les enfants loups, Ame et Yuki (2012) ou encore le Garçon et la Bête (2015). C’est un géant de l’animation nipponne qui a été jusqu’à fonder son propre studio d’animation : le studio Chizu (un petit peu à la façon de Ghibli).

    Son nom d’origine est Mirai no Mirai, soit “Mirai du futur”. (??????)

Personnage :

    Mais assez parlé de détails : intéressons-nous à nos personnages !

    Kun est un jeune garçon d’entre 3 à 5 ans (je suis désolé, mais je suis incapable de lui donner un âge… ^^” faites une estimation plus juste et donnez-la moi que je précise). Fils unique, il vit avec ses parents, entouré d’attention. Il a une passion certaine pour le Shinkansen et les trains japonais en général. Il a beaucoup de mal à accepter l’arrivé de sa petite sœur : Miraï.

    Miraï est la petite sœur de Kun. Encore nourrisson, elle possède une tache de naissance rouge sous la main. Qu’elle genre de personne deviendra-t-elle en grandissant ?

    Otôsan (papa en japonais) s’occupe de ses enfants. Freelance en tant qu’architecte, c’est lui qui a conçu sa maison, ce qui explique beaucoup de choses… C’est quelqu’un de très gentil par nature, mais d’assez maladroit. Il a beaucoup de complicité avec sa femme et est assez peu sûr de lui quand il s’agit de Miraï.

    Okâsan (maman en japonais) travaille très vite après la naissance de Miraï. C’est une femme avec du caractère qui n’aspire qu’à voir ses enfants grandir. Elle est très complice avec son mari, qu’elle gronde assez souvent. Elle est assez proche de sa mère.

    Bâba (grand-mère en japonais) est la mère d’Okâsan. C’est une femme sévère, mais juste qui a toujours fait de son mieux.

    Jîji (grand-père en japonais) est le défunt père d’Okâsan. Boiteux, c’est un personnage ultra-charismatique dont le simple souvenir fait frissonner. C’est un homme courageux et qui ne manque pas d’imagination.

    Yukko est le chien de la famille. C’est un personnage à part entière de cette histoire, car il a lui aussi vécu une situation semblable à celle de Kun…

    Les personnages semblent représenter une famille tout ce qu’il y a de plus normal. Et c’est le cas. C’est justement cet aspect qui fait le génie de cette œuvre bouleversante.

Scénario :

    Alors que Kun était jusque là fils unique, il se retrouve du jour au lendemain à devoir céder une bonne partie de l’attention de ses parents à sa petite sœur : Miraï. Mais notre jeune héros vit une véritable rupture, soutenu par la jalousie envers ce nourrisson insupportable. Il va donc chercher par tous les moyens à redevenir le centre d’attention de ses parents,  à la grande exaspération de ceux-ci. Mais alors que la situation devient pour notre jeune personnage principale de plus en plus douloureuse, il tombe dans son petit jardin dans un monde bien étrange. Un homme mystérieux lui fait la moral, avant de dévoiler par inadvertance qu’il n’est autre que Yukko, le chien de la famille. Il essaiera tant bien que mal d’aider le jeune garçon à grandir, mais ce ne sera pas très concluant… Mais il n’est pas le seul que Kun va rencontrer au cours de son voyage… Finira-t-il par accepter sa petite sœur ?

    Le scénario semble assez simple. C’est une fois de plus cet aspect qui fait sa force ! Il voit les choses sous l’angle d’un garçon de 3/5 ans, ce qui donne un aspect comique ou émouvant à beaucoup de scène, tel que les voyages de Kun. On finit rencontrer différentes histoires souvent très puissantes et très belles, tel qu’il en existe dans beaucoup de familles. La famille est raconté dans ce film sous un nouveau jour, avec un génie narratif surpuissant, permettant au plus jeune comme au plus âgée de se retrouver dans ce film.

    Enfin, c’est un message que Mamoru Hosoda à voulu envoyer à ses propres enfants, tirant beaucoup de scènes de sa propre expérience. C’est un aspect qu’on comprend très vite et qui se ressent par énormément de sentiment transmit. Je ne suis en général pas vraiment fan des œuvres familiales, mais ce film m’a émue. Il n’est pas triste comme l’était Ame et Yuki, mais il retourne chercher de vieux sentiments un peu comme le faisait l’émerveillement face à Mon Voisin Totoro.

Graphisme :

    J’avoue avoir été surpris par le type de graphisme choisi pour ce film. Nous sommes ici dans la quintessence de la technologie 3D. Les graphismes sont d’une qualité rare pour ce type d’histoire. Le design est bien choisi, aussi bien pour les personnages que pour les lieux, les effets visuels ou les petits détails. On y trouve même des types d’animation qu’on n’attend pas du tout dans un film d’animation japonaise. Bref, c’est un excellent travail qui nous fait voyager dans différents mondes, de façon à émerveiller n'importe quel spectateur.

    Les OST sont également très bons et participent de façon plutôt discrète à l’émotion rendu par ce film.

Point noir :

    Ce film porte le thème de la famille, mais il l’utilise d’une façon si moderne et si intelligente que ce n’est pas un mauvais point. J’ai pourtant peur que ce thème chasse certains fans d’animation, plus habitués aux contenus matures.

Conclusion :

    J’ai essayé d’en révéler le moins possible sur le magnifique film qu’est Miraï, ma petite sœur. C’est une œuvre bouleversante qui ne mérite qu’une chose : beaucoup de succès. En 5 mots comme en 100 : Allez le voir au Cinéma ! Je conseille ce film à vraiment tout le monde, que vous soyez ou non fans d’animation japonaise.

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L'avant Première

L’AVANT PREMIÈRE : L’Enfer est au bout de la rame

 

    Je tien tout d’abord à remercier SensCritique, grâce à qui j’ai pu voir ce film avant sa sorti officielle. Je tien aussi à rajouter que Mamoru Hosoda à répondu à un certain nombre de questions, dont une des miennes, dans une interview. Il n’était pas malheureusement pas là pour la projection, mais nous avons eu l’honneur d’avoir la version longue de l’interview en exclusivités !

 

    Je vais sortir un peu du sujet du film, donc que ceux qui ne s’intéressent qu’au film restent sur tant de bons sentiments et s’arrête après ces mots.

Je précise que j’habite en province et donc que j’ai fait le déplacement jusqu’à Paris. Par chance, le calme était de retour et tout c’est bien plutôt bien passé jusqu’à la projection. Je dois déjà parler des noms de rues qui sont tout simplement introuvables (je peux remercier les abris de bus avec leurs jolies cartes). Je ne parle même pas de la chaleur totalement inexistante aussi bien des passants que de l’air qui circule entre les immeubles. Je précise que je n’ai rien contre Paris, les Parisiennes et les Parisiens, j’en compte un certain nombre parmi mes relations proches. J’ai tout de fois le même regard qu’un simple touriste, étant pour ainsi dire totalement inaccoutumé à la capitale. Une des premières choses qui m’a vraiment choqué, en plus de l’état plutôt déplorable d’un certain nombre de ruelles, c’est la puanteur qui règne dans le métro. Alors que propre et soigné, il pourrait être un monument très intéressant ou tout du moins agréable, il reste à son stade de couloir chaud et méphitique, surtout au sortir des grandes avenues. En revanche, un des bons points, qui m’a personnellement surpris : le taux de personne asiatique est bien plus élevé que dans ma modeste région. Bon, ceux qui me suivent sur Twitter savent que je ne suis pas passé à grand chose de la nuit à la belle étoile avec vue sur les lampadaires de la place d’Italie. Un bon conseille pour les utilisateurs de transport en commun de type covoiturage : contactez la personne sensé vous ramener le plus tôt possible pour vous assurer de son existence et faite attention à l’heure où ferment le métro et les starbucks et autre fast food pour ne pas vous retrouver coincé en pleine nuit. En revanche, je vous recommande à titre personnel le voyage en bus, sûr et bien plus simple d’utilisation selon ma courte expérience.

Conclusion : Bon, malgré quelques petits problèmes, il faut bien avouer que le plaisir que j’ai eu à voir Miraï, ma petite sœur l’emporte sur le reste ! ^^

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Date de dernière mise à jour : 11/12/2018

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