.hack//G.U. : Last Recode

hackgu

Article

Aujourd’hui on parle d’une des meilleurs saga de jeu auquel j’ai joué : .Hack//GU : Last Recode !

 

La petite histoire :

 

    Tous les éléments de la saga sont composé du nom .hack//: suivie du nom du jeu ou autre.

    La saga commence en 2002 avec les jeux Infection, Mutation, puis Outbreak, le tout sur PS2.

    La même année sort l’anime SIGN en 26 épisodes et licencié à sa sortie par Beez Entertainement, ainsi que les 4 épisodes d’OAV Liminality.

    Le manga Legend of the Twilight, par la suit abrégé DUSK, scénarisé par Tatsuya Hamazaki  et dessiné par Rei Izumi pour 3 tomes sorties en France par Panini.

    Ce scénariste sortira d’ailleurs le roman AI Buster dans l’année.

    En 2003, la saga continue avec le jeu Quarantine sur PS2. Il conclut les 3 jeux précédents.

    L’anime qui adaptera le manga Legend of the Twilight sortira également la même année, en 12 épisodes chez Beez. Cet anime sera suivie de prêt par les OAV Intermezzo, Unison et GIFT.

    C’est également au tour du roman ZERO écrit par Michiko Yokote de sortir. Il est licencié en France par Tokyopop.

    Enfin, c’est également en 2003 que sort le jeu de carte ENEMY.

    En 2005, la saga fait son retour avec le jeu fragment sur PS2. Ce jeu est le premier de la saga a proposer une partie OnLine.

    La même année sortira le roman AI Buster 2, ainsi que le magazine G.U. : The World qui introduira la partie suivante de la saga.

    Puisqu’on en parle, nous arrivons dans le volet suivant de la saga : G.U. avec les deux jeux de la trilogie : Rebirth et Reminisce, le tout sur PS2, puis par la suite PS4 et Windows, mais nous y reviendrons.

    L’anime Roots sort pour l’occasion et compte 26 épisodes. Il n’est pas licencié.

    Les manga XXXX de Megane Kikya en 2 tomes chez Panini et G.U. +, prépublié dans le magazine du même nom l’année précédente, en 5 tomes chez Panini, sortiront la même année.

    C’est enfin au roman CELL de sortir, écrit par Ryo Suzukaze et faisant partie de la saga G.U..

    L’année suivante, le jeu Redemption clôt la saga G.U., toujours sur PS2, puis PS4 et PC.

    Les manga GnU, 4koma et Alcor sortiront, mais seul le dernier est licencié, là encore par Panini.

    Dernier jeu à sortir alors que la saga se meurt… le jeu Link, sorti en 2010 sur PSP !

    Enfin, dernier opus postum de la saga : .hack//G.U. Last Recode sur PS4 et Windows en 2017 : une version remastérisée de la trilogie G.U. sortie plus de 10 ans après leur sortie originale sur PS2, le tout conclu par un épisode inédit : Last Recode.

    Autres détails dont je n’ai pas encore parlé, deux films d’animations sont sorties .hack//G.U.:Trilogy sorti en 2008 et .hack//Sekai no mukou ni sorti en 2012.

    Récapitulons un peu tout ça. La saga .hack, c’est 10 jeux sorti entre 2002 et 2017, 73 épisodes d’animation, 2 films, 10 tomes de manga, 5 romans et nouvelles, 1 jeu de carte et 1 magazine. Autant dire que cette saga est tout bonnement immense !

Personnage :

    Haseo est le héros de cette saga. Tué par des PK (Player Killer) lors de son premier donjon dans The World, il revient par la suite en tant que PKK, spécialisé dans le massacre de PK et surnommé Terreur de la Mort. C’est alors un joueur solo renommé pour n’avoir aucune pitié et être particulièrement efficace, peut importe le nombre d’adversaire. Il rejoindra toutefois une mystérieuse guilde constitué de Shino et Ovan. Il a d’ailleurs un très grand attachement à cette première.

    Shino est la camarade de Guilde d’Haseo. Elle est très proche d’Haseo, mais a beaucoup de respect envers Ovan. Elle est plongée dans le coma par Tri-Edge.

    Ovan est le personnage le plus mystérieux de la saga. Disparu après la dissolution de sa guilde suite au coma de Shino et à la défaite d’Haseo, il réapparaît de temps à autre pour guider Haseo. Il semble connaître la plupart des pontes du jeu.

    Atoli est une jeune femme qui fait partie de la guilde de l’arbre lunaire. Elle aime aider les autres et s’attache très vite à Haseo malgré ses réactions assez violentes. Elle a une très grande admiration Sakaki, son supérieur dans sa guilde.

    Kuhn est un jeune joueur qui travail pour Yata. Très populaire auprès de la gente féminine, il passe tout son d’ailleurs tous son temps libre en rendez-vous galant. Il se sent naturellement assez proche d’Haseo. Il est le premier maître de guilde Canard. C’est un bon combattant.

    Pi travaille pour Yata. Membre de l’équipe du jeu, elle s’occupe de la plupart des interventions. Elle a un très fort tempérament et s’entend mal avec Haseo. Elle est très compétente.

    Tri-Edge est une être mystérieux qui n'apparaît pas dans les logs du jeu. Quand il tue un joueur, il peut faire reset son personnage ou le plonger dans le coma. Il est capable de créer des erreurs dans les map et de dévoiler des endroits camouflés. C’est un combattant féroce.

    Yata est l’administrateur système du jeu. Très sûr de lui, il ne dit jamais ce qu’il pense et n’hésite pas à manipuler ses alliés pour atteindre ses objectifs. Il travail pour CCCorporation, la boîte d’édition de The World.

    Silabus est un des membres de la guilde Canard. S’il supporte très mal la place de leader, c’est un bon second qui sait gérer les affaires de la guilde. Combattant correct, il manque d’agressivité, mais est près à se battre pour aider son ami Haseo.

    Alkaid (Yoko) est l’ancienne empereur d’un des tournois. Très combative, elle aime le combat loyal et bourrin et déteste les tricheurs. C’est une excellente combattante. Mais elle sait aussi être romantique quitte à faire du rentre-dedans.

    Sakubo est un personnage singulier. D’un côté il est Saku, un jeune fille énergique avec un mauvais caractère et qui est une véritable fanatique de l’empereur Endrance. De l’autre, il est Bo, un jeune garçon qui manque de confiance en lui et qui est naturellement plus proche d’Haseo. Ils sont très proche l’un de l’autre et cherche à se protéger mutuellement.

    Endrance est l’actuel empereur de l’un des tournois de The World. De nature assez silencieux, il a un comportement étrange et semble posséder une force qui surpasse les possibilités standard du jeu...

    Antarès est un retraité des tournois. Considéré dans The World comme une légende vivante, il croit au potentiel d’Haseo et cherche à lui apprendre comment devenir plus fort… A sa façon.

    Zelokova est le maître de la guilde de l’arbre lunaire. Mystérieux personnage à l’allure de gamin, son autorité est contesté par les autres chefs de sa guilde, notamment Sakaki.

    Sakaki est un des chefs de la guilde de l’arbre lunaire. Combattant charismatique et intelligent, il est prêt à tout pour atteindre son objectif et cherche à renverser Zelokova sans se mouiller. Il manipule les autres et voit Haseo et la guilde de Yata comme des menaces. Il semble très proche d’Atoli.

Scénario :

    Bienvenu dans The World, un MMORPG révolutionnaire ! Haseo débarque dans ce monde des plus sympathiques et commence par faire un donjon avec deux sympathiques joueurs. Mais arrivé à la fin du donjon, les deux jours se retournent contre lui et le tuent sans plus de ménagement malgré l'intervention d’Ovan. Dégoûté par cette première mort, Haseo décide de se concentrer sur un gameplay : le massacre des PK. Il devient un combattant hors pair malgré une réputation de plus en plus mauvaise dans le jeu et son surnom de tueur de la mort. C’est alors qu’il est appelé par Ovan et Shiro pour entrer dans leur guilde. Mais quelques temps plus tard, alors qu’il pense enfin avoir trouvé une place dans ce monde, Shiro et lui se retrouve face à Tri-Edge. Celui-ci tue Shiro sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit, avant de faire de même pour Haseo malgré la tentative de celui-ci pour réagir. Notre héros se réveil alors niveau 1, retourné au stade le plus bas du jeu, privé de sa force et de ses armes.

    C’est alors que le jeu commence. Haseo tente de retrouver sa place, mais Shino et Ovan ont disparu. Il se retrouve par hasard à entrer dans la guilde Canard où il se retrouve à aider Silabus suite à une suggestion d’une jeune fille venue l’aider par pure gentillesse : Atoli. Haseo a d’ailleurs beaucoup de mal à rester aimable avec elle à cause de sa ressemblance avec Shino. Il se met alors à la recherche de Tri-Edge pour se venger, mais a besoin pour ça de devenir toujours plus puissant. C’est ainsi qu’il entend parler du comportement étrange d’Endrance et décide d’aller l’affronter pour tenter de remonter la piste vers Tri-Edge. Pour cela, il s’inscrit au tournois avec les membres de sa guilde. C’est alors qu’il est approché par Kuhn et Pi, car il semblerait qu’il possède lui aussi un pouvoir qui surpasse les limites du jeu… Haseo parviendra-t-il à maîtriser cette force ? Finira-t-il par retrouver Tri-Edge ? Qui tire les ficelles derrière le comportement étrange d’Endrance ? Que manigance Sakaki ? Shino finira-t-elle par sortir du coma ? Où a donc disparu Ovan ? Qui est vraiment Yata et quel est son but ? Quel est donc le lien entre les porteurs d’Epitaphes et l’AIDA ? Jusqu’où les évènements du jeu impactent la vie réelle ?

    J’ai tenté de résumer le début du premier jeu tout en introduisant légèrement les suivants. Le scénario si on le suis juste en tant que “ligne” est très complexe, complet, très riche en rebondissement et particulièrement en avance sur son temps. Les personnages sont nombreux, importants et évoluent tous beaucoup au fil de l’histoire. Il en est de même pour les relations entre les personnages. Mais cette saga ne se contente pas de faire de l’anticipation et de l’isekai gaming 3 ans avant la sortie de Sword Art Online. Il possède son propre forum de jeu entièrement rédigé, son application d’actualité bluffante réutilisant des parties de l’anime pour illustrer les articles, d’ailleurs variés du plus sérieux au plus télévisuel. Bref, ce scénario est énorme. J’ai pris une véritable claque.

Graphisme :

    Nous sommes en 2006. Les trois premiers jeux sont sortis sur PS2 et le dernier n’est rien de plus qu’une version légèrement plus actuel, sans pour autant apporter de grande modification en dehors des cinématiques. Puisqu’on aborde ce sujet, ces dernières sont séparés en deux catégories. La première correspond aux quelques cinématique qui sont 100% anime. Pour l’époque et pour le budget de ce titre, ainsi que pour l’utilisation de la technologie 3D, ces cinématiques surclassent totalement le jeu. Elles sont généralement très bien pensé quoi que d’une résolution assez médiocre… La seconde correspond aux cinématique in game. Elles sont en extrême majorité doublée, et se sépare encore une fois en deux parties : celles où les émotions des personnages sont misent en avant avec un travail sur les détails comme les mouvement des lèvres ou des mains et celle qui mettent en avant l’histoire où on est sur le même niveau graphique que le jeu. Celui-ci est d’ailleurs à la hauteur de son époque avec un design bien conçu en terme d’interface quoi que légèrement vieillissant. On commence en arrivant sur un menu digne d’une console nous permettant d’accéder aux différents menus du jeu.

    In game, le niveau graphique est d’époque pour de la 3D. Les personnages sont modélisés de façon assez “carré”. Il en est de même pour les villes et les monstres. Le tout est tout de fois assez dynamique. Il est d’ailleurs possible de parcourir les villes et certains donjons avec une moto. Puisqu’on parle des donjons, ceux-ci sont généralement ultra-simplistes, constitués uniquement de couloir ou d’île. Les combats sont séparé de la map et sont indépendants. Il y a des points de restaurations et de TP sur chacune des map. Selon les donjons, il y a plusieurs niveaux qui peuvent être conclus par un mini-boss. Il arrive assez souvent de tomber sur des portes ou des téléporteurs à vapeur. Pour être activé, ils ont besoin d’énergie que l’on trouve sur les chims. Ce sont de petites créatures qui nous fournissent des sphères chims quand ont les frappes à coup de pied. En parlant de pied, les objets, les coffres et autre familier s’ouvrent ou s’utilisent à coup de pied. Enfin, les armes possèdes un design assez générique, mais de très bon goût.

Gameplay :

    Pour son époque, les combats sont très dynamique. On peut bloquer, frapper, mais pas uniquement. On peut utiliser les techniques RB pour interrompre temporairement le jeu et utiliser des techniques spéciales. On peut également utiliser des techniques spéciales en fonction de ”l’affinité”, mais cela est très influencé par le scénario. Mais au fur et à mesure des jeux, les possibilités s’accumulent et les combats se font de plus en plus complet.

    Autre petit plus, on peut générer des maps “personnalités” à partir des trois mots clés qui les définissent.

Point noir :

    En terme d’utilisation, l’interface in game n’est vraiment pas simple. De plus, elle n’est pas pratique et demande de passer beaucoup de temps juste pour utiliser les objets.

    Il y a énormément de possibilité dans le jeu, mais la plupart ne sont pas très explicites.

    Les donjons en couloirs sont vites assez lassant.

    Si vous voulez gagner en niveau, il suffit de sélectionner un niveau supérieur au votre pour monter très vite. Par contre, plus de 3 ou 4 niveaux de différence avec le jeu rend les combats d’une facilité déconcertante.

Conclusion :

    .Hack//G.U.:Last Recode est de loin un des meilleurs jeux auquel j’ai joué grâce à son scénario hallucinant et particulièrement en avance. Il nous présente un isekai gaming avec une avance sur les sagas futurs tout simplement insolente. Je conseille très fortement ce jeu aux fans d’isekai gaming et de RPG à scénario. J’ai vraiment pris une claque.

Petite conclusion en référence à mes conditions d’écritures : ouloulou !

 

hackgu
hackgu
  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire