Final Fantasy
Bande Annonce FFVII
Article Final Fantasy VII
On s’intéresse aujourd’hui à l’un des jeux les plus renommé de toute l’histoire du jeu vidéo : Final Fantasy VII !
La petite histoire :
Ce jeux est le premier de la saga FF à sortir sur une console Sony, à savoir la PlayStation 1. Il sort au Japon le 31 Janvier 1997 et en Europe en Novembre de la même année. Depuis, il y a énormément de version remake du jeu, au point qu’il soit disponible sur Windows, PSP, PS3, PS4, IOS, Switch, Xbox One ou encore PSVita.
A l’époque, le jeu était tellement énorme en terme de donné, qu’il était répartie sur 3 CD différents sur PS et 4 sur la version 1998 de Windows.
FFVII Remake fait du bruit depuis déjà plusieurs mois. Il est annoncé pour le 3 Mars 2020 sur PS4. Pour ceux qui se posent la question, le jeux sera forcément séparé en plusieurs parties.
Square Enix a lancé il y a quelques années un projet sous le nom de Compilation of Final Fantasy VII. Celui contient une suite de jeux et de films reprenant l’univers du jeu d’origine. Parmi ceux-ci, on retrouve :
Le jeu Before Crisis : FFVII, sorti en 2004 sur portable au Japon.
Dirge of Cerberus : FFVII est sorti en 2006 sur PS2, uniquement au Japon.
Dirge of Cerberus Lost Episode : FFVII sortira également en 2006, mais sur téléphone portable, une fois encore uniquement au Japon.
Enfin, Crisis Core : FFVII sortira sur PSP en 2007. Il arrivera en Europe en 2008.
Le film FFVII : Advent Children sortira au Japon en 2005. Il dure 100 minutes. Il est sorti en France uniquement en Blu Ray et DVD. C’est un film en image de synthèse.
Le court métrage Last Order : FFVII est sorti en 2005 et dure 25 minutes. C’est un OAV d’animation.
Enfin, On the Way to a Smile est un recueille de nouvelles écrite par Kazushige Nojima, le scénariste de plusieurs FF et de la série Kingdom Hearts.
Bref, vous l’aurez compris, FFVII fait partie dans l’esprit de la très grande majorité des gamers et des fans de la série comme l’un des meilleurs jeux de RPG de l’histoire.
Personnage :
Cloud Strife est le protagoniste du jeu. Ami d’enfance de Tifa, il a quitté son village pour devenir membre du SOLDAT. A la suite d’une mission qui a mal tournée où il accompagnait le tout puissant Sephiroth, son idole, il décide de quitter le SOLDAT. Il parle peu, mais agit, surtout quand Aeris ou Tifa sont en danger. C’est un personnage à la psychologie particulièrement complexe et à l’histoire personnelle beaucoup plus compliquée qu’on peut le penser.
Aeris Gainsborough est une jeune marchande de fleure des bas fonds de Midgard. C’est une descendante des anciens qui se retrouve sans cesse harcelée par les Turks. C’est une fille particulièrement gentille qui a beaucoup d’affection pour Cloud.
Tifa Lockheart est une combattante à main nu. Amie d’enfance de Cloud, elle a quitté son village après la destruction de celui-ci. Elle a rejoint par la suite la troupe révolutionnaire de Barret. Elle est clairement amoureuse de Cloud depuis le début de l’histoire, même si ces sentiments vont varier au fur et à mesure de l’histoire. Elle a un caractère très fort. C’est un personnage que j’aime beaucoup.
Barret Wallace est le chef de l’organisation terroriste et “néo-écologiste” AVALANCHE. Brute de décoffrage, il ne retire la carapace que quand il est avec sa fille. Il est assez proche de Cloud et de Tifa. Il a perdu l’un de ses bras en combattant la Shinra dans son village.
Rouge XIII (aussi appelé Nanaki) est une sorte de tigre / lion qu’utilisait Hojo pour faire des expériences. Il vient d’un village perdu où il est orphelin. C’est un personnage bien travaillé.
Cait Sith est une sorte de chat mécanique qui prédit l’avenir avec plus ou moins d’incertitude. C’est un personnage vraiment loufoque.
Cid Highwind est un pilote d’aéronef qui rêve d’aller dans l’espace. Il passe son temps à crier des grossièretés à son assistante.
Vincent Valentine est un ancien membre des Turks. Devenu un être surnaturel proche des vampires, il ne parle pas beaucoup, mais aidera ses amis jusqu’au bout. C’est aussi le héros des jeux Dirge of Cerberus.
Yuffie Kisaragi est une ninja spécialiste du chapardage de materia. Elle n’est pas très courageuse, mais finira par s’attacher à l’équipe.
Sephiroth est un homme mystérieux. Ancien membre du SOLDAT, c’est un combattant surpuissant engendré grâce à Jénova. Son but est de prendre le contrôle de la planète avec sa génitrice. C’est un antagoniste charismatique et surpuissant.
Rufus est le fils du président de la Shinra. C’est un dirigeant avide qui ne s’arrêtera devant rien pour trouver toujours plus de mako. C’est un tyran que rien n’arrête.
Hojo est un scientifique de génie qui travail pour la Shinra. Sans aucune déontologie, il est prêt à tout pour ses expériences.
Scénario :
Tout commence dans la mégalopole Midgard. De façon analogue à Gunnm, la plèbe vit sous les plateaux surélevée de la belle ville, peuplée par les plus riches sympathisants de la Shinra. Cloud, mercenaire sans véritable but, est dépêché par AVALANCHE pour les soutenir dans la destruction d’un réacteur Mako. Après l’explosion de ce dernier, Cloud rejoint le groupe dans sa planque au fin fond du secteur 5. Là, il retrouve son amie d’enfance Tifa. Mais AVALANCHE n’a pas l’intention de s’arrêter là pour sauver la planète et compte détruire tous les réacteurs Mako de la Shinra. Comment la Shinra réagira-t-elle ?
Suite à une opération qui a mal tournée, Cloud est séparé du groupe et fait la connaissance d’Aeris, une jeune marchande de fleure. Celle-ci est poursuivie par les turks, que Cloud décide de combattre pour aider la jeune fille. Quel est le secret d’Aeris ? Pourquoi intéresse-t-elle la Shinra ?
La Shinra décide d’écraser tout un secteur de Midgard dans le seul et unique objectif de détruire AVALANCHE. A la suite de la tragédie, Cloud, Aeris, Barret et Tifa se rendent directement au siège de l’entreprise pour stopper le carnage. Mais en chemin, il découvriront qu’ils ne sont pas les seuls infiltrés… Quel secret cache donc la Shinra ? Qui est l’être surpuissant qui s’est également infiltré ? Comment réagira le président ?
Une immense quête commence alors pour tenter de sauver la planète de la Shinra, de Sephiroth… Cloud et ses amis parviendront-ils à découvrir la terre sacrée avant la Shinra ?
Ce scénario est tout simplement démentiel. J’ai eu beau me prendre la tête pour en dire le plus possible, je n’ai résumée que la première partie du jeu, soit moins d’un tiers du premier CD. Les relations entre les personnages, les groupes et l’histoire en elle-mêmes sont particulièrement complexes et bien pensées. Non seulement le jeu est engagé, mais il présente un monde complexe et réaliste pas si éloigné du nôtre. Pour comprendre ce jeu dans sa totalité, il faut oublier la notion même de jeu et se placer soi-même dans l’univers. Il y énormément d'interaction avec le décors, donnant suite à des scènes et des cinématiques aujourd’hui culte.
Graphisme :
Rappelons-nous que nous sommes en 1997. Si le chara design est vraiment d’époque avec le côté “playmobile” comme disent beaucoup, le jeu en lui-même est d’une remarquable complexité pour son âge (il est quand même sortie avant ma naissance). Les monstres sont nombreux et originaux, les scènes très bien pensées et saisissantes. Les cinématiques sont d'époques, parfois un peu bricolées, mais elles restent d’une incroyable ingéniosité. Le système de combat est pensé être joué en “real time”, mixant les commandes d’un RPG classique et le système temporel d’un jeu de combat. Les interactions sont partout et il y a beaucoup de mini-jeux. S’ils ne sont pas toujours très intéressants, ils restent très originaux.
A partir du CD2, le niveau des cinématiques devient absolument incroyable et nous donne un très grande claque. Les invocations les plus puissantes sont également très sympathiques à voir. Enfin, il y a énormément de petites quêtes bonus où l’on peut récupérer des objets inédits.
Les OST sont très bons et très originaux, allant de la petite musique sympa à la symphonie tragique.
Point noir :
Les graphismes sont bons, mais d’époque… Parfois, on galère pas mal juste pour trouver le chemin… C’est vraiment le problème de ce jeu.
Parfois, le jeu nous laisse sans indications sur l’endroit où l’on doit ce rendre…
La gestion des objets est vraiment vieux jeu…
Mon conseil perso :
Si vous voulez finir le jeu à 100%, intéressez-vous aux solutions avant de commencer, ou vous referez le jeux des dizaines de fois…
Si vous voulez profiter du scénario sans faire de l’XP à chaque fois, je vous conseil de prendre 10 / 15 niveaux d’avance dès le début de l’histoire, ce qui vous permettra d’aller sans trop de problème jusqu’à la fin du CD2.
Conclusion :
Final Fantasy VII est un jeu de légende qui n’a pas volé sa réputation. Son scénario est tout bonnement immense et le jeu en lui-même jouit d’une incroyable ingéniosité. C’est sans conteste un des meilleurs RPG auquel j’ai joué.
Bande Annonce Final Fantasy VII Remake
Article Final Fantasy VII Remake
On s’attaque aujourd’hui au très attendu FF7 Remake !
La petite histoire :
FF VII premier du nom est un jeu développé par Square Enix et sortie sur PS1 en 1997.
FFVII Remake est développé par Square Enix et sortira sur PS4 le 10 Avril 2020, sur PS5 le 10 Juin 2021 et sur PC via la plateforme Epic Game le 16 Décembre 2021. Il est réalisé par Tetsuya Nomura, Naoki Hamaguchi et Motomu Toriyama.
Les fans de FFVII de la première heure attendent ce remake depuis déjà longtemps. En effet, les rumeurs de remake apparaissent dès… 2003 ! Avec la sortie du film Advent Children. Elle s’est renouvelée à chaque fois que Square à changé de moteur de jeu pour s’attaquer à un nouveau support. En effet, les équipes de développeurs ont toujours aimé travaillé sur FF VII et se servent donc de l’univers du jeu pour faire des tests et prendre en main les nouveautés techniques et graphiques. Si Square réfléchit à la possibilité de ce remake depuis 2010, la contrainte du temps et de l’argent pose souvent problème. FF VII est un jeu immense, et le recréer entièrement avec un niveau graphique actuel demanderait un temps tout simplement considérable. Les choses restent ainsi jusqu’en 2015 où une bande annonce sort. Enfin, le remake est annoncé. Enfin, ce n’est pas exactement comme ça que se sont déroulés les choses. Square avait publiés de son nouveau moteur de jeu et comme toujours avait utilisé la saga FF VII comme exemple. Mais comme toujours, les gens n’ont pas lu ce qui entouraient les images et une nouvelle rumeur est arrivée. Devant l’ampleur, notamment via les réseaux sociaux, Square a sauté sur l’occasion. Les développeurs du jeu original souhaitant participer au remake, c’était le moment où jamais de l’annoncer. Mais FF XV était déjà dans les rouages. Donc il faudra attendre la fin de ce dernier pour que l’équipe s’attaque réellement à FF VII Remake. Il faudra attendre le 2 mars 2020 pour que la rumeur devienne réalité avec la sortie de la démo sur le PS Store.
Un nouveau chapitre avec le personnage de Yuffie est sorti le 25 février 2021 en exclu PS5.
Personnage :
Cette histoire étant la même que celle du jeu original, je vous laisserais donc aller découvrir nos personnages dans mon article sur celui-ci.
Scénario :
Cloud Strife, ancien membre des SOLDATs, se retrouve embauché en tant que mercenaire par Avalanche : une organisation bio-terroriste. Ensemble, ils font exploser le réacteur mako n°5 avant de s’échapper in extremis afin d’éviter les hommes de la Shinra : l’entreprise qui contrôle et bâti Midgard en aspirant la Mako : l’énergie vitale de la planète.
Arrivé dans le bidonville du secteur 7, Cloud retrouve Tifa, son amie d’enfance. Alors qu’il pensait prendre son salaire et reprendre la route, elle le convainc de rester dans le coin pour devenir mercenaire et se mettre au service du bidonville. Cloud parviendra-t-il à se faire accepter par le bidonville et Avalanche ? Quelles sont donc les étranges visions qui le torturent ? Qui est donc la mystérieuse jeune fille qu’il a croisée en s’évadant ? Parviendront-ils à arrêter la Shinra ?
Ce jeu couvre toute l’histoire de FFVII jusqu’à ce que nos héros quittent Midgard. Ce n’est certes qu’une petite partie du jeu d’origine, mais le rythme est beaucoup plus posé dans ce jeu que dans l’original. On prend beaucoup plus le temps de faire la connaissance des personnages qui nous entourent, du bidonville, des gens qui vivent sur les plateaux et j’en passe. L’histoire a été très légèrement remodelée afin de coller plus facilement aux visuels actuels du titre, ainsi qu’à la société. Ce qui était normal il y a 20 ans ne l'est plus forcément aujourd’hui. Toutefois, les quelques modifications sont minimes et très bien reliées, si bien que quelqu’un qui n’a pas fait le jeu d’origine ne s’en apercevra pas. Les chapitres passent très vite, mais le jeu possède une excellente durabilité étant donné son gameplay ARPG.
Graphisme :
Nous sommes en 2020 sur PS4. La qualité graphique est donc vraiment excellente. Le charadesign est fidèle à ce qu’on était en droit d’attendre au vu du lore des derniers FF. La modélisation de Tifa et Aeris est particulièrement incroyable, rendant nos deux héroïnes encore plus craquante qu’il y a 23 ans. Il y a relativement peu de bug et les mouvements sont gérées merveilleusement bien. De façon globale, ce jeu est un régal pour les yeux. Il a même l’intelligence de fondre ses cinématiques en précalcul et vidéo avec un savoir faire très astucieux et remarquable.
La DA est très intéressante et très claire à utiliser une fois qu’on a commencé à l’explorer.
Les OST modernisent un petit peu le titre, mais restent d’un goût vraiment excellent, faisant très souvent des clins d'œil aux OST originaux. De plus, le doublage VF est excellent.
Gameplay :
Si FFXV était un ARPG total, FF VII Re s’annonçait un système hybride entre un RPG tour par tour et un ARPG. Si ce gameplay a été critiqué par beaucoup, je dois dire que j’en suis enchanté. Certes, ce n’est pas à proprement parlé “nouveau” puisque la saga .hack (et peut être d’autre) le faisait déjà il y a 20 ans sur PS2, toutefois on y retrouve ce qu’on est venu chercher : des bars de chargement plus ou moins rapide selon les personnages, une possibilité d’arrêter le temps pour choisir une technique à lancer, des matérias en veux-tu en voilà (quoi que plus dure à obtenir que dans l’original) et un gameplay de base très nerveux et efficace sans pour autant l’être trop.
Il y a un certain nombre de phases de gameplay en mini jeux, qui vont du sympathique à l’excellent, le tout avec des récompenses souvent assez intéressantes et une ambiance très plaisante. Un excellent point.
Point noir :
Il me manque une seule chose : une commande pour un heal automatique. C’était chiant de se heal dans l’original, ça n’a pas changé.
Beaucoup de joueurs avaient pointé du doigt l’aspect couloir du jeu. Certes, ce n’est pas vraiment un monde ouvert. Toutefois, je ne pense pas que ce soit réellement un point noir. En effet nous sommes dans une ville avec des contraintes, avec des zones qui peuvent devenir inaccessibles et autres et le tout est finalement assez logique.
Le fait de ne pas toujours pouvoir revenir en arrière peut être parfois un petit peu frustrant. Heureusement, le new game + est là pour ça.
Conclusion :
J’ai vraiment adoré Final Fantasy VII Remake. Il me renvoie vers les excellents moments passés sur FFVII, mais m’apporte une saveur de l’instant que je n’avais pas eu à l’époque. On s’attache aux personnages, à la ville, à l’ambiance et ont vit une véritable expérience. Je conseille très fortement aux fans de RPG.
Bande Annonce Final Fantasy VII Crisis Core
Article Final Fantasy VII : Crisis Core
On s’attaque aujourd’hui au légendaire Final Fantasy 7 Crisis Core !
La petite histoire :
Ce jeu est sorti en 2007 au Japon et 2008 dans le reste du monde uniquement sur PSP et comme toujours par Square Enix. Il s’agit du préquel de Final Fantasy VII.
Personnage :
Zack Fair est le héros de cette histoire. Jeune SOLDAT prometteur, c’est quelqu’un d’impulsif et d’hyperactif qui a souvent tendance à foncer droit de devant sans réfléchir. Il a toute confiance en son mentor : Angeal et admire la force et le charisme de Sephiroth. Il rêve de devenir un héros et a un faible pour le comportement souvent étonnant de la douce Aerith.
Angeal Hewley est le mentor de Zack et l’un des SOLDAT de première classe les plus puissants. C’est quelqu’un de loyal et de vertueux. Il manie la légendaire épée broyeuse, héritage de sa famille. Il tient beaucoup à Zack et a tendance à l’infantiliser. C’est quelqu’un de réfléchie et d’agréable.
Genesis Rhapsodos est une des pointures du SOLDAT. Ami d’enfance d’Angeal, il se voit comme le rival de Sephiroth. Fan inconditionnel et excentrique de la pièce de théâtre LOVELESS, il en cite très souvent des extraits et vit avec la même fatalité. Il nourrit beaucoup d'espoir dans Zack et ses progrès.
Sephiroth, héros légendaire et SOLDAT de tout premier ordre. Élevé par la Shinra, il ignore beaucoup de choses, mais fait des recherches de son côté pour comprendre. Froid et distant avec la plupart des gens, il semble toutefois s’être lié d’amitié avec Angeal et Genesis, avec qui il discute de temps à autre. Quand il fait l’effort de sociabiliser, c’est quelqu’un d’assez agréable qui semble presque handicapé par son charisme naturel.
Tseng est le chef des Turks. Sympathique par nature, il agit toutefois vite, bien et n’hésite pas à s’occuper des basses besognes. Il garde souvent un oeil sur ce qui se passe de loin et intervient toujours au bon moment.
Cissnei est une des membres des Turks. Combattante émérite, il lui arrive toutefois de se faire surprendre. Elle semble avoir un faible particulier pour Zack.
Aerith Gainsborough est une jeune fille qui vit dans une église abandonnée et cultive des fleurs.
Cloud Strife est un jeune homme qui travaille pour la milice de la Shinra en rêvant de devenir un jour membre du SOLDAT. Si Sephiroth reste son idole, il a beaucoup de respect et d’admiration pour Zack, dont il se sent beaucoup plus proche. Il est originaire de Nibelheim et est un ami d’enfance de Tifa.
Tifa Lockhart est une jeune habitante de Nibelheim. Amie d’enfance de Cloud, elle est persuadée qu’il a atteint son rêve et est devenu membre du SOLDAT. Fille du maire de son village et combattante acharnée, elle a un caractère en acier trempée.
Scénario :
Zack Flair est une jeune membre du SOLDAT. Petit protégé d’Angeal, il intervient, non sans éclat, partout où la milice est trop faible. Malgré ses actes héroïques, il reste très loin dans l’ombre de l’incroyable Sephiroth. Mais alors qu’il se sent de plus en plus à sa place au sein de la guerre qui oppose Midgard et la Shira au Wutai, un évènement va venir bouleverser son quotidien presque routinier : la disparition d’un des membres du SOLDAT les plus éminent et l’ami d’enfance de son instructeur : Genesis. Pourquoi celui-ci s’est-il soudainement retourné contre la Shinra ? Qu’est-ce que cet étrange Projet G ? Qu’en est-il des autres membres du SOLDAT ? Qu’est-ce qui différencie vraiment Genesis, Angeal et Sephiroth ?
J’ai particulièrement apprécié ce scénario. Premièrement, c’est une préquelle à FF7 qui explique de façon beaucoup plus terre à terre des évènements légendaire du jeu de 97. Ensuite, le personnage de Zack comme ceux du SOLDAT sont présentés d’une façon beaucoup plus proche et naturelle, brisant un peu le côté “légende” pour laisser plus de place au quotidien. Voir la Shinra de l’intérieur et non plus depuis le point de vue de l’organisation Avalanche redonne aussi une équité de point de vue et permet d’avoir un avis un peu plus ouvert. La trame sentimentale est également beaucoup plus présente. Enfin, la présence de Cloud, même s’il n’est clairement pas le héros de ce jeu, nous relance vers l’incroyable FF7, renouvelant bon nombre d’excellents souvenirs. D’un point de vue écriture, ce jeu se veut un peu plus grandiloquent, jouant de la superbe de ses protagonistes pour nous présenter une sublime danse d’épée et de magie macabre et bouleversante.
Graphisme :
Nous sommes en 2007 sur PSP. Je n’ai jamais eu cette console, mais la qualité me semble globalement excellente. Le charadesign est efficace et fidèle a tout ce qui a été mis en place jusqu’ici. Le design général se veut assez sobre et efficace. L’interface a été revue et n’est pas particulièrement simple à prendre en main de première abord. Le rythme global alterne entre épopée très rythmée et phases plus ouvertes. Les cinématiques sont d’un niveau divin, d’une qualité impressionnante et ce malgré la résolution de l’écran de la console.
Les OST sont vraiment excellents, jouant sur plusieurs tableaux et donnant un côté “punchy” au titre.
Gameplay :
Contrairement à la majorité des FF, ce jeu est un action rpg qui n’a pas d’autre contrainte que les actions ingame. Zack possède une jauge de PV, de PM et PA, les deux dernières lui permettant respectivement de lancer des sorts et d’esquiver ou bloquer des coups. En bas de l’écran se trouve la liste des actions possibles selon les matérias équipées. La navigation se fait avec les gâchettes L et R. A gauche se trouve l’OCN : Onde Cérébrale Numérique. C’est la partie roulette de ce jeu, puisque 3 nombres et 3 personnages sont tirés au sort à intervalles réguliers, influençant les événements en combat avec des LVL UP, des techniques spéciales ou des boosts. Il en ressort un gameplay assez nerveux sans pour autant être fouillis. Si on est plus libre que dans les anciens jeux, il faut toutefois noter que l’on reste soumis à la vitesse d’action de Zack.
Le farming s’effectue via les missions secondaires, qui consistent à parcourir une zone pour aller affronter un boss plus ou moins puissant.
Point noir :
Pour les puristes du RPG, faire confiance au hasard pour monter en niveau est vraiment très particulier. Avec de la chance, vous pouvez écraser le jeu, sinon vous allez galérer et il faudra farmer jusqu’à faire jouer les probabilités.
Les missions sont très nombreuses, souvent très proches les unes des autres et parfois d’une difficulté vraiment féroce.
Les fusions de matéria ne sont pas très claires et ne m’ont pas semblé avoir une influence capitale sur les stats de Zack.
Point noir et bon à la fois : avec un peu de savoir faire, ce jeu peut se terminer en une bonne 20ène d’heures.
Un regret personnel : on trouve facilement ce jeu en émulation, mais les cinématiques sont en résolution prévu pour la PSP. Elles restent magnifiques, mais on est parfois un peu frustré de ne pas pouvoir en profiter en 1080px.
Conclusion :
J’ai vraiment beaucoup aimé Final Fantasy 7 Crisis Core. Autant pour son héros et son scénario que pour son lien avec le légendaire FF7. Je comprends parfaitement l’énorme coup de cœur qu’on eu beaucoup de gens et je pense que ça aurait aussi été mon cas si je l’avais découvert à l’époque. Je le conseille très fortement aux fans de ARPG et évidemment aux fans de FF7.
Bande Annonce : FF X
Article Final Fantasy X
On parle aujourd’hui d’un jeu que l’on croise sur beaucoup de plateforme dernièrement : FF X !
La petite histoire :
La conception de ce jeu commence en 1999. Il sortira au japon le 19 Juillet 2001 sur PS2. En 2010, une réédition est mise en vente.
En 2014, c’est au tour de Final Fantasy X/X-2 HD Remaster de sortir. C’est en faite une compilation contenant une version remastered du jeu FF X et la suite de ce jeu : FF X-2.
Il faudra tout de fois attendre l’année suivante pour que cette compilation soit disponible en full HD.
Bref, FF X est donc disponible sur un grand nombre de plateforme : PS2, PS3, PS4, PS Vita, PC, Switch et XBox One. Il a été vendu à plus de 8 millions d’exemplaires et sa version remasterisée à plus d’1,5 millions d’exemplaires, ce qui en fait le remake HD le plus vendu de l’histoire. Ce jeu possède aussi le record du jeu le plus vendu en une journée : 1 445 732.
FF X est le premier de la saga à avoir des doubleurs. Rappelons que nous sommes en 2001.
Personnage :
Tidus est le héros de cette histoire. A 17 ans, il est membre d’une équipe de Blitzball dans la mégapole de Zanarkand. Impulsif, il cherche à se faire remarquer un maximum pour sortir de l’ombre du joueur qu’était son père. Il aime qu’on s’occupe de lui et que tout le monde autour de lui soit de bonne humeur. Tout de fois, il souffre lui-même de l’abandon de son père. Mais une fois à spira, il fera la connaissance de nouvelles personnes. Il est très proche de Yuna, même si elle ne partage pas vraiment ses délires. Il est assez complice avec Wakka et a beaucoup de respect pour Auron. Enfin, il apprécie beaucoup Rikku. Il se bat à l’épée.
Yuna, originaire de Bevelle, un petit village dans les montagnes, est la fille du grand invocateur Braska, qui a tué Sin il y a 10 ans. Devenue invokeur à son tour, elle veut sauver Spira et ses habitants de tout son coeur. Timide et discrète, elle est souvent mise à part. Pas particulièrement dégourdie, elle doit souvent compter sur les autres. Elle est très proche de Lulu, qu’elle voit comme sa grande sœur. Elle est également très proche de Kimari, en qui elle place toute sa confiance. Elle en pince pour Tidus. C’est une magicienne qui utilise la magie blanche et qui est capable d’invoquer des chimères.
Wakka, 23 ans, est le capitaine de l’équipe de Blitzball ayant totalisé le plus de défaite dans l’histoire du sport. Ami d’enfance de Lulu et très proche de Yuna (pour qui il travail), c’est quelqu’un d’énergique et d’impulsif. Il a perdu son frère partie se battre contre Sin plusieurs années auparavant. Depuis, il déteste particulièrement les Al-Bhede et voit leur technologie comme un sacrilège. C’est de loin le plus virulent sur ce point. Il se bat avec une balle de Blitzball. Il est très proche de Tidus.
Lulu est un petit peu la grande sœur du groupe. Calme et réfléchie, elle parle peu, mais est toujours là pour écouter et donner des conseils. Elle est très proche de Yuna et Wakka, mais semble également s’attacher à Tidus. C’est une mage spécialiste de la magie noire.
Kimari Ronso est un membre de la tribu du même nom. Plus petit que la plupart des membres de sa tribu, il s’est battu contre ses frères à la suite de quoi sa corne frontale a était brisé. Il a alors dû quitter le village pour protéger Yuna dans sa quête. Extrêmement proche d’elle, c’est quelqu’un qui cache derrière son aspect rude et froid énormément de gentillesse. Même s’il parle peu et se montre agressif, voir violent avec tout ceux qu’il ne connaît pas, il est de loin le plus dévoué à sa tâche. Il combat à la lance.
Auron, personnage énigmatique de 35 ans, est un guerrier hors pair qui a combattu et vaincu Sin 10 ans plus tôt. Si tous les autres le respect énormément, il n’en reste pas moins un personnage qui parle très peu. Il semble avoir un lien particulier avec Tidus… Il se bat avec une énorme épée.
Rikku, Al-bhede de 15 ans, est une jeune fille espiègle et intelligente, avec beaucoup d’imagination. Très proche de Tidus, c’est une fille agréable qui aime mettre une bonne ambiance autour d’elle. Elle aime également beaucoup Yuna. Si elle n’est pas toujours d’accord avec les choix de son peuple, elle déteste le racisme et est prête à se défendre si besoin est. Derrière son côté comique se cache en faite une jeune fille très mature. Elle se bat avec une griffe et tous les objets qui passent à sa porté.
Seymour est le guide spirituel et chef de la tribu Guado. Ponte de sa religion, il en impose par sa force. C’est également un invokeur qui semble beaucoup s’intéresser à Yuna et est connu pour ne s’arrêter devant aucun obstacle. Ses objectifs sont obscures.
Scénario :
Tidus est une joueur de Blitzball émérite dans la ville futuriste qui ne dort jamais : Zanarkand. Mais un soir, alors qu’il déprime d’être toujours dans l’ombre de son père, qui a disparu 10 ans plus tôt, il fait la connaissance de Auron. Mais il n’est pas seul, car son apparition coïncide avec celle de Sin, une créature gigantesque qui détruit la ville sans que personne ne puisse rien faire. Tidus est emporté par l’eau. Quand il se réveil, il n’est entouré que de ruine. En explorant les ruines, il fait la connaissance d’homme qu’il ne comprend pas : les Al-bhedes. Alors que la cohabitation est difficile, il fait la connaissance de Rikku, qui parle sa langue et l’aide comme elle peut. Il apprend alors avec stupéfaction que la ville d’où il vient à été détruite il y a 1000 ans. Mais alors qu’il aidait la jeune fille, Sin fait à nouveau son apparition et le projette à nouveau dans l’océan. Quand Tidus se réveil, il est sur la plage. Il fait alors la connaissance de Wakka, qui l'emmène au village. Il est alors convaincu qu’il ne rêve pas. Il en apprend plus sur l’endroit où il se trouve, la religion Yevon qui règne sur Spira et sur Yuna, la protégée de Wakka. Celle-ci s’intéresse à lui immédiatement, mais est trop fatiguée pour s’attarder sur sa personne. Le lendemain, le pèlerinage de notre héroïne commence et Wakka invite tidus à les suivre en tant que “gardien temporaire”. Tidus comprend alors qu’il y a beaucoup de tension entre ses compagnons de voyage, entre les peuples de Spira, autour et à l’intérieur de même de la religion Yevon. Acceptera-t-il de suivre Yuna dans son pèlerinage en tant que gardien ? Finiront-ils par vaincre Sin et sauver Spira ? Qu’est-ce qui se cache derrière la religion Yevon ?
L’univers est intéressant et plutôt bien conçu, quoiqu'un petit peu fermé sur lui-même. L’histoire est totalement linéaire. Il n’y a pas de sous-intrigue ou de quête annexe. Si nos deux personnages principaux sont assez simples, les autres personnages présentent plusieurs aspects que l’on retrouve rarement dans des jeux, comme par exemple le racisme et le fanatisme religieux de Wakka. Puisqu’on en parle, le côté religieux est très travaillé et la relation entre la religion Yevon et les personnages est très réaliste. Le côté psychologique est également abordé, notamment celui du transfert ou du dénis de la réalité. Si la majorité de l’histoire est sans surprise, on peut tout de fois noter quelques retournement très intéressant sur la fin.
Graphisme :
Il faut ici séparer en deux parties très distinctes : le jeu et les cinématiques. Rappelons que ce jeu est sorti en 2001. A ce titre, il ne faut pas s’attendre à un niveau graphique exceptionnel malgré le remastering. Le design des personnage est intéressant, quoique son côté fan service me laisse un petit peu dubitatif. Non que je sois fatalement contre, mais il reste à mis chemin entre un fan service assumé et un simple côté kawaii. Les systèmes ont quelques idées intéressantes, mais les menus sont en général très mal fichus…
Les cinématiques ont clairement été remasterisées. Résultat, elles sont vraiment magnifiques. Trop courtes à mon goût, elles donnent un côté grandiose au titre et n’hésitent pas à jouer des origines de la série en mettant des personnages typées asiatiques. C’est vraiment un des meilleurs de ce jeu.
Les OST sont de Nobuo Uematsu, aidé de Masashi Hamauzu et Junya Nakano. Ils sont pour certains classiques et pour d’autre plus intéressants.
Gameplay :
Nous sommes dans un RPG classique de tour par tour. Nos personnages doivent participer au combat (et exécuter une action) pour gagner de l’XP. C’est point d’XP leur permettent de monter en niveau. Ces niveaux sont en faite des crans de déplacement dans l’arbre de compétence. Ce dernier permet d’obtenir de nouvelles compétences et d’améliorer ses stats. Si nous revenons au combat, il n’y a que 3 personnages qui combattent. Il faut donc changer les personnages au front de temps en temps (on retrouve ce système dans pas mal de RPG plus récent comme DQXI). L’invocation des chimères amène sur un système différent où seul la chimère se bat. L’overdrive s’utilise comme dans FF VII. La plupart des commandes sont à connaître par cœur si vous voulez vous en sortir… On peut obtenir les informations sur l’adversaire, mais il faut savoir la lire. Pour information, le petit tableau sous son nom indique ses faiblesses et avantages élémentaires. N’oubliez pas d’en tenir compte ! Au fur et à mesure de l’aventure, nous débloqueront des fonctionnalités de personnalisation...
Point noir :
Les personnages principaux manquent vraiment d’originalité dans leur personnalité.
L’histoire est vraiment trop linéaire. On devine souvent sans problème ce qui va se passer…
Il y a quelques mini-jeux, comme les match de Blitzball. Mais la prise en main est vraiment trop mauvaise pour rendre ça amusant …
Les menus sont vraiment mal fichus…
Sur Switch, les vibrations sont TOUJOURS au maximum.
Les différents temples sont en faite des zones de puzzles dont j’avoue ne pas être friant, surtout dans ce type de jeu.
L’arbre de compétence est très prolifique. Au final, on n’arrive à comparer notre niveau réelle à celui des mobs pour se caler correctement.
Puisqu’on aborde ce point, a la fin du jeu, le niveau des mobs est bien trop important par rapport à celui des bosses, qui sont souvent plus simple à battre. Notamment Sin, dont les combats sont de loin les plus simples du jeu.
Le boss final du jeu est vraiment décevant. Alors que l’avant dernier demandait un petit peu de finesse, le dernier boss demande UNIQUEMENT de la force brute. Petit conseil : appelez Bahamut après avoir utilisé trépan.
Niveau temps, j’ai passé approximativement 35 heures sur ce jeu. Tout de fois, sur ces 35 heures, plus de la moitié représentent mes séances d’XP.
Enfin, ce jeu est le premier de la saga à avoir été doublé. C’est un bon point, mais par pitié, laissez nous télécharger le doublage japonais !! J’ai regardé un grand nombre d’anime et joué à beaucoup de jeu doublés. De tous, celui-ci est de très loin le plus mal doublé. Le niveau sonore est bon, mais le jeu (tout comme les traductions anglais d’ailleurs) d’acteur est tout simplement extrêmement mauvais. C’est vraiment dommage, car ça casse la dynamique de beaucoup de scènes.
Conclusion :
A mon sens, Final Fantasy X est surcoté. Il vaut son prix actuel, entre 10 et 20€ pour la version remastered, mais rien de plus. Les cinématiques sont vraiment incroyables, mais le jeu manquent un petit peu de profondeur et les choix fait ne sont pas toujours très bons.
FF X-2 trailer
Article Final Fantasy X-2
Aujourd’hui on s’attaque à FF X-2 !
La petite histoire :
Final Fantasy X-2 est un jeu édité et développé par Square Enix en 2003. Il est la suite du très célèbre FF X et sortira sur PS2, PS Vita, PS3, PS4, Windows, Switch et Xbox One,en partie grâce à FF X/X-2 HD Remaster de 2014.
Personnage :
Yuna, personnage central de FF X, héroïne de Spira après avoir vaincu Sin et le personnage principal de ce jeu. Emprisonnée dans son rôle de sauveuse du monde, elle a finalement décidé de devenir chasseuse de sphère en rejoignant les Albatros. Elle est bien plus joyeuse et volontaire que dans le précédent jeu, n’hésitant pas à donner de sa personne pour aider les autres. Malgré son côté maladroit, elle donne toujours le meilleur d'elle-même et commence à avoir une âme de leader.
Rikku est la cofondatrice des Albatros. Véritable boule d’énergie, elle est encore plus hyperactive que dans le jeu précédent. Beaucoup plus proche de Yuna depuis la disparition de Tidus, elle l’encourage à se lâcher et à y aller à fond. C’est quelqu’un de fiable qui fait tampon entre la surmotivation de son grand-frère et le reste de l’équipage.
Pain était autrefois camerawoman. Depuis, elle est devenue une féroce combattante qui parcourt le monde avec les Albatros pour rechercher des sphères. Froide et réservée, on ne sait pas grand chose de son passé. Si elle est très proche de Yuna et Rikku, elle n’est toutefois pas très démonstrative et joue souvent le rôle de la grande sœur.
Scénario :
Depuis la fin de Final Fantasy X, 2 ans ont passé. Le calme est revenu sur Spira, mais l’heure est maintenant à la reconstruction. Les différentes factions se disputent alors pour choisir comment évoluera leur monde à l’avenir et demandent tous audience auprès de la sauveuse du monde : Yuna. Mais un jour, Rikku vient la voir avec une sphère très ancienne montrant les images d’un personnage ressemblant fortement à un certain Tidus. Yuna décide alors qu’il est temps pour elle de se prendre en main et part avec les Albatros pour devenir Sphere Hunter. Yuna parviendra-t-elle à se séparer pour de bon de son rôle de grand invokeur ? Les sphères montrent-elles vraiment des images de Tidus et quelle est donc la monstrueuse machine qu’il semble vouloir combattre ? Sphira tombera-t-elle à nouveau dans la guerre ? Quelle est donc la sourde menace qui obscurcit l’avenir de Spira et de ses habitants ?
Bien moins sévère que le précédent opus, l’univers n’en reste pas moins très développé. La trame principale prend une tournure beaucoup plus détendue et laisse parfois un petit côté “fan service” malgré son bon goût. Si la trame principale est relativement bien pensée et assez profonde, ce n’est malheureusement pas le cas des nombreuses quêtes secondaires qui sont déposées ça et là dans le jeu sans véritable sens, qui manquent souvent de guidage et qui sont souvent d’un manque d’intérêt notoire pour leur majorité.
Graphisme :
Nous sommes en 2003. Le design et la qualité graphique sont très proches de ceux de FF X, mais nous noterons toutefois une jolie amélioration dans la finesse de modélisation des personnages (notamment féminin, ainsi que de leurs charmes). Le rythme est globalement beaucoup plus rapide et l’utilisation massive du vaisseau casse complètement le côté linéaire du jeu précédent. Le charadesign est bien plus fantasque également et colle finalement très bien avec l’état psychologique de Yuna, redécouvrant sa liberté.
Les OST sont très punchy et entraînants pour beaucoup. Ils donnent un côté bien plus énergique aux scènes que ceux de FF X et restent malgré tout d’une qualité et d’un bon goût remarquables. Malgré certains thèmes très similaires aux précédents, nous retiendrons finalement le côté très funky donné globalement au titre. Les compositeurs de l’OST sont Noriko Matsueda et Takahito Eguchi.
Gameplay :
Cette fois-ci, le fonctionnement est assez différent de l’opus précédent. En effet, les classes sont réparties sur des palettes et permettent aux personnages de switcher de classe à leur bon vouloir. Ces classes ont des points, cumulables grâce aux combats, qui débloquent les différentes compétences. En plus de cela, l’XP traditionnelle est conservée et améliore les stats brutes de nos personnages. Passé ce point, les combats sont très proches de ceux du premier opus, en toutefois plus dynamique. Il est évidemment possible de combiner les effets des 2 objets d’équipement, de la classe ainsi que de la palette sélectionnée. A titre personnelle, j’ai trouvé ce gameplay bien plus agréable, notamment au niveau du farming, que celui du premier opus.
Point noir :
Les quêtes secondaires sont souvent mal expliquées et donnent la sensation de remplir le jeu pour pas grand chose. Si certaines ont des histoires assez sympathiques (et souvent obligatoire pour suivre la trame principale), d’autres ne nous proposent rien d’autre que de courir et d’affronter des mobs en boucle pour un résultat généralement décevant et un lore inexistant…
Les mini-jeux sont aussi horribles que dans FF X.
La nouvelle ambiance du jeu semble beaucoup déplaire aux fans inconsidérés du premier opus.
Les tenues bien plus extravagantes de Yuna sont trop souvent perçues comme du simple fan service. On la réduit malheureusement à “la chanteuse” alors que c’est loin d’être le cas.
FF X-2 Last Mission propose un concept assez intéressant s’il n’était pas aussi lourd et dénué de scénario. J’ai abandonné au bout de 15 niveaux…
Dans la version Steam, j’ai eu un bug qui m’a retiré la dernière cinématique du jeu. Juste dégouté.
Conclusion :
J’ai beaucoup aimé Final Fantasy X-2, même si je comprends ce qu’on lui reproche. Je pense toutefois qu’il mérite qu’on s’attarde sur ses personnages principaux et la superbe ambiance qu’il met en place. Je le conseille à tous ceux qui sont encore assez ouverts d’esprit pour ne pas réduire ce jeu au “FF avec les chanteuses”.
Trailer FF XII
Article Final Fantasy XII
On s’attaque aujourd’hui au mal aimé Final Fantasy XII The Zodiac Age !
La petite histoire :
Ce jeu, développé par Square Enix, sort en 2006 au Japon et 2007 en Europe sur PS2, PS4, Windows, Xbox One et Nintendo Switch, soit 3 ans après FF X-2.
Je possède personnellement l’édition limitée steelbook sur PS4.
Personnage :
Vaan est le héros de cette histoire. Adolescent sans le sou de Rabanastre, il fait ce qu’il peut pour survivre étant donné qu’il n’a plus de famille. D’une nature impétueuse, il déteste la haute société et tout ce qui leur est associé, peu importe le pays. Il est très proche de Penelo, son ami d’enfance et semble particulièrement bien s’entendre avec Ashe et Balthier.
Ashe est la princesse du royaume de Dalmasca. Elle a vu tous les gens qu’elle aimait mourir et vit depuis clandestinement. Si elle n’a plus rien, il lui reste toutefois sa fierté. Elle se méfie de Balthier et de son intelligence et semble beaucoup apprécier Vaan et son esprit d’initiative. C’est un personnage très attachant dont les décisions peuvent avoir d’énormes conséquences.
Balthier est un pirate du ciel. Accompagné de Fran et de son vaisseau le Sillage, il parcourt le monde partout où il peut gagner de l’argent. Très intelligent, c’est quelqu’un qui reste souvent en retrait, mais qui en sait et en comprend beaucoup plus qu’il ne le montre. Seule Fran est visiblement capable de le surprendre. Il a un égo assez important et n’hésite pas à en jouer.
Fran est une viera : une femme de la forêt. Ayant quittée les siens, elle parcourt depuis le monde aux côtés de Balthier. Encore moins loquace que lui, elle est toutefois beaucoup plus portée sur l’action.
Penelo est l’amie d’enfance de Vaan. Un peu plus jeune que ce dernier, elle fait également de son mieux pour survivre, tout en s’occupant de son mieux de notre héros. C’est quelqu’un d'extrêmement gentil qui aime prendre soin des autres et s'inquiète beaucoup. Elle est très attachée à Vaan, mais semble aussi avoir une affection particulière pour Fran et Larsa, le jeune dauphin du royaume d’Archadia.
Basch est l’ancien capitaine de l’armée de Dalmasca. Sous les ordres du roi, puis de Ashe, il est soupçonné de haute trahison. Il était le supérieur du grand-frère de Vaan.
Scénario :
Dalmasca est en fête. A Rabanastre, la capitale, la princesse Ashe se marie avec le prince Rasler, héritier de leurs anciens ennemis du royaume de Nabradia. La fête aurait pu continuer si le royaume d’Archadia n’avait pas profité de l’occasion pour envahir Rabanastre. Les victimes sont nombreuses et le roi, sous la pression d’Archadia, décide de capituler. C’était sans compter sur son assassinat par Bash, un de ses capitaines, qui tuera dans la foulée tous les hommes qui étaient sous ses ordres. Deux ans passent et le calme revient finalement sur la capitale. Désormais sous le contrôle de Vayn, prince d’Archadia, Rabanastre s’apprête à vivre une nouvelle ère. Mais Vaan n’a pas l’intention de laisser les choses se faire et décide de profiter du banquet pour s’infiltrer au palet et améliorer sa condition de simple voleur. C’est alors qu’en découvrant une mystérieuse pierre, il tombe sur Balthier et Fran qui lui apprennent l'existence des magilithes. Mais les choses ne se passent pas comme prévu et nos 3 voleurs se retrouvent obligés de fuir par les égouts. Là il font la connaissance de quelqu’un qui est censé avoir disparu depuis déjà 2 ans et qui a bien l’intention de reprendre la place qu’on lui a soutiré et de venger les siens.
Nos amis parviendront-ils à retrouver leur liberté ? Quel est donc le véritable objectif de Vayn ? Que sont vraiment les nihilistes et jusqu’où vont-ils bouleverser l’ordre mondial ? La paix finira-t-elle par revenir ?
Un scénario très orienté géopolitique où il faut rester bien accroché au début pour mémoriser les différents intervenants de l’histoire. Une histoire à grande échelle où notre héros va devenir observateur, puis acteur d'événements qui changeront à jamais son pays et le monde. Le monde, Ivalice, est complexe, les peuples sont nombreux et les conflits qui les relient également. Tout cela influe sur nos personnages et leur relation entre eux, même si c’est un point que j’aurais voulu voir un peu plus développé dans ce jeu. En somme, un très bon scénario qui à toutefois tendance à prendre un peu trop de distance par rapport aux personnages.
Graphisme :
Nous sommes en 2006 sur PS2. Pour l’époque, c’est relativement souple et efficace. Largement à la hauteur de FF X-2, l’accent sera surtout mis sur le mouvement. Pour ce qui est du design, celui-ci est bien plus sobre que pouvait l’être les deux FF X et nos personnages, aussi étonnant que ça puisse paraître, on tendance à manquer d’expressions faciales. Comme on pouvait s’y attendre, les cinématiques sont magnifiques.
Les OST de FF XII sont plus classiques que son prédécesseurs, mais sont particulièrement réussis. Plus calmes et réfléchis, ils s'intègrent particulièrement bien à l’univers.
Gameplay :
Contrairement à FF X, FF XII n’est pas un tour par tour classique. Il s’agit ici de l’ADB. (pour Active Dimension Battle). En d’autre terme, une barre temporelle qui détermine quand notre personnage pourra effectuer une action. Cette action peut être choisie à l’ancienne, en allant dans les menus de notre personnages (comme la magie et les compétences de FF VII Remake d’ailleurs) ou en définissant un comportement précis à nos personnages. Vous pouvez ainsi “programmer” vos alliés pour agir de telle ou telle façon selon les situations.
Petite nouveauté, les objets, les armes, les armures, les sorts et les compétences sont à débloquer dans le sphérier. Cela demandera donc de bonnes séances de farm pour tout débloquer. C’est une version plus poussée et plus contraignante du sphérier de FF X, puisque nous sommes limités à 2 classes par personnages.
Point noir :
FF XII est l’un des jeux les moins appréciés de la saga. Premièrement, son scénario très complexe et très lourd dès le début du jeu n’aide pas à l’immersion. Il faut du temps pour vraiment bien se repérer dans l’univers.
Le gameplay paraîtra sans doute simple et très attrayant à tout ceux qui, comme moi, ont toujours rêvé de personnaliser le comportement dans IA allier pour qu’elles arrêtent de faire n’importe quoi. Toutefois, ce gameplay a visiblement fait peur à énormément de joueurs et repoussé tous les puristes des vieux FF en tour par tour.
Graphiquement, FF XII est beaucoup plus sobre que FF X et FF X-2. Les personnages sont également beaucoup moins proches du joueur que leurs prédécesseurs.
Comme tout FF, ce jeu demande beaucoup de farm. Seulement, c’est impossible de s’en sortir correctement sans maîtriser le gameplay correctement. De plus, on arrive de temps à autre à un point où farmer ne nous sert absolument plus… Le jeu devient alors relativement facile.
La dernière zone ne possède aucun point de sauvegarde. Donc prévoyez au moins 3h de jeu d'affilée pour terminer le jeu avec les cinématiques.
Conclusion :
J’ai aimé Final Fantasy XII. Il marque une vraie rupture avec les FF précédents et proposent beaucoup d'innovations très intéressantes. Toutefois, je comprends aussi pourquoi c’est un des jeux les moins aimés de la saga. Je le conseille à ceux qui ont aimé FF XIII et qui ont beaucoup de temps libre.
Trailer FF XIII
Article Final Fantasy XIII
Aujourd’hui on s’intéresse au jeu Final Fantasy XIII !
La petite histoire :
L’histoire de ce jeu commence en 2005.
Ce jeu, développé par Square Enix, sortira finalement en 2009 sur PS3 au Japon, puis en 2010 pour le reste du monde sur PS3 et Xbox 360 et enfin en 2014 sur PC.
Personnage :
Lightning est l’héroïne de cette histoire. C’est une jeune femme peu loquace, solitaire et qui est une ancienne membre de la garde civile de Cocoon. Elle a un caractère extrêmement fort et sait imposer son charisme. Excellente combattante, elle est aussi forte qu’agile et garde la tête froide en tout circonstance. Elle est prête à tout pour sa petite sœur Serah dont elle s’occupe depuis la mort de ses parents.
Snow Villiers est un jeune homme dans l’archétype du héros. D’un physique imposant, il fonce droit devant lui en toute circonstance. C’est le leader de l’équipe Nora. Immature, c’est un idéaliste pure qui saisit rarement les nuances. Fiancé à Serah, il se retrouve souvent en confrontation avec Lightning.
Oerba Dia Vanille est un personnage mystérieux. Toujours de bonne humeur, elle cache toutefois de nombreuses douleurs. Elle sait se montrer très déterminée et fait toujours ce qu’elle peut pour motiver le groupe et mettre une bonne ambiance.
Sazh Katzroy est un père de famille qui sillonne le monde sur les traces de son jeune fils. De nature assez joyeuse, la vie a fait de lui quelqu’un d’assez pessimiste. Il a toujours avec lui son fidèle poussin chocobo : Piou, qu’il acheté pour son fils. C’est un personnage très touchant qui s’entend très bien avec Vanille.
Hope Estheim est un simple garçon de 14 venu voir des feux d’artifice avec sa mère : Nora. Il est d’une nature assez pleurnicheuse et immature. Il ne semble pas vraiment avoir de bonne relation avec son père.
Oerba Yun Fang est une combattante mystérieuse qui travaille pour les militaires du Sanctum. Elle a un esprit combatif très fort et est très charismatique.
Serah Farron est la petite sœur de Lightning et la fiancée de Snow. C’est une jeune femme scintillante qui aime les autres et fait tout pour qu’ils se sentent bien parfois à son propre détriment. Elle est devenue une L’cie de Pulse, ce qui marque le début de cette histoire.
Scénario :
Sur Cocoon, c’est l'effervescence. Un Fal’Cie de Pulse, l’ennemi naturel de Cocoon, vient d’être découvert dans le secteur de Bodhum. Celui-ci a déjà transformé une humaine en l’Cie, un être capable de manipuler la magie : Serah. Celle-ci doit donc sur seule base de ses visions réussir à déterminer quelle est sa tâche et l’accomplir afin de se cristalliser et d’atteindre l'immortalité, sans quoi elle deviendra une Cie’th : un simple monstre sans âme. Les dirigeants de Cocoon, soutenus par une bonne partie de la population, décident de mettre en place la Purge : l'exil d’une bonne partie des habitants de Bodhum vers Pulse. En réalité, ceux-ci sont tout simplement exécutés. Un groupe combat activement le gouvernement : Nora. Lightning, à bord d’une des purges, s'enfuit et emmène avec elles un certain nombre de compagnons. Ensemble, parviendront-ils à arrêter la purge ? Quel est l’objectif des Fal’Cie ? Quel est donc le destin de nos personnages dans ces temps plus que compliqués ? Cocoon survivra-t-il aux incidents ?
Il est particulièrement compliqué de résumer ce jeu. Le titre est incroyablement vaste et possède une double temporalité qui nous permet d’expliquer au fur et à mesure du titre ce qu’il s’est réellement passé. Les personnages évoluent beaucoup, tout comme leurs relations et leurs affinités. Le cadre se veut particulièrement complexe et demande une lecture des dossiers du jeu afin d’être correctement compris. Si on retrouve finalement assez peu la thématique religieuse, on en gagne un côté SF qui n’est malheureusement pas du goût de tout le monde, ainsi qu’un côté social et psychologique très fort. Plus que jamais, nos personnages vivent et ne manquent pas de nous le rappeler. L’histoire ne manque pas de rebondissement et le final est somptueux. Excellent de ce point de vue.
Graphisme :
Nous sommes en 2009. Je ne sais pas comment le jeu réagit sur PS3, mais sur PC, en 2014, la qualité graphique est excellente. Les trames de fond sont tout simplement magnifiques. Malgré quelques petits bugs graphiques au niveau des cheveux de certains personnages, ceux-ci sont très bien désignés. Il y a une grande variété de monstre et d’ennemi, même si on finit par retomber dans le traditionnel changement de couleur. Le design des machines et de l’ensemble des créatures qui veulent notre mort, boss compris, est vraiment excellent.
Les combats sont très visuels et agréables à regarder. Les menus sont efficaces et bien plus simples à utiliser que dans les anciens FF. Point bonus pour les dossiers, très agréables à lire.
Le doublage japonais est très bon et les OST sont vraiment excellents.
Gameplay :
Le gameplay de cet opus se base sur un tour par tour dynamique basé sur une horloge : le barre ATB. Nos héros peuvent effectuer différentes actions qui leur prennent plus ou moins de temps à charger. Il est possible de faire varier les actions des alliés en changeant de stratégie et donc de classe. A noter qu’on ne contrôle qu’un seul personnage et qu’il faut donc influencer correctement les deux alliés qui nous accompagnent. Les combats se basent sur une alternance d’attaque physique et de magie afin de réduire les PV ou de faire exploser la jauge de choc des ennemis. Plus on avance dans le jeu et plus nous avons d’options. Se rajoutent à cela des compétences spéciales, ainsi que l’invocation des eidolons. A l’écran, nos personnages combattent, virevoltent, invoquent et frappent, donnant un aspect très cinématique aux combats.
Point noir :
La caméra au niveau du cristarium est gerbante au possible et les déplacements sont souvent compliqués…
Les IA manquent souvent de réflexes et mettent un temps phénoménal à effectuer les actions de soins.
Beaucoup d’actions sur basées sur les placement, malheureusement calculées par l’IA, des personnages. Ainsi, il n’est pas rare qu’un coup parte dans le vent ou que les personnages se prennent une attaque destinée à un seul d’entre eux parce qu’ils sont restés groupés.
La stratégie importe énormément sur les combats et la moindre erreur signifie la mort. C’est un choix qui peut en gêner plus d’un.
Évidemment, qui dit FF dit : farming ! et ce jeu ne fait pas exception à la règle.
Le système d’évolution des armes est assez obscur et joue énormément sur la gestion de l’argent dans le jeu.
Ce ne sera pas du goût de tous, mais ce jeu fourmille de cinématiques de toutes tailles.
Ce jeu demande une moyenne d’un bon 60h de jeu. Sa durabilité est donc à prendre en compte avant de le lancer.
Conclusion :
J’ai vraiment adoré FF XIII. Ce n’est sûrement pas le plus aimé de la saga, très loin de là. Il casse un peu les codes et propose une véritable épopée promettant des grands écarts dans tous les domaines. Je le conseille fortement a ceux qui aiment les très longues aventures.
Bande Annonce de FFXIV : A Realm Reborn
Article Final Fantasy XIV
On parle aujourd’hui du jeu Final Fantasy XIV !
La petite histoire :
FF XIV est un MMORPG sorti sur PC en 2013, anciennement sur PS3 en 2013 et aujourd’hui sur PS4 depuis 2014.
La première version du jeu est sorti 6 mois avant la seconde édition : Final Fantasy XIV A Realm Reborn.
Ce jeux est édité par Square Enix et téléchargeable directement ou depuis Steam.
Ce jeux fait aujourd’hui partie des fixes dans le monde du mmorpg, au point d’avoir un drama à son nom : Final Fantasy XIV - Hikari no Otousan, ainsi qu’un film LIVE, adaptation de la série : Final Fantasy XIV Dad of Light: The Movie, le tout produit depuis 2017.
Il y a plusieurs extensions commercialisées : Heavensward, Stormblood et Shadowbringers.
Personnage :
Hydaelyn est le cristal-mère à l’origine de toute vie qui demande de l’aide à votre personnage pour combattre les forces du mal.
Minfilia est la chef du groupe des héritiers de la septième aube. C’est une jeune femme autoritaire qui sait agir et se tourner vers les bonnes personnes. Charmante créature, elle n’en est pas moins charismatique et une excellente meneuse. Elle a un cœur d’or.
Thancred est un spécialiste de la région d’Ul’dah. C’est un charmeur qui passe son temps à conquérir femme après femme, voir plusieurs en même temps. Malgré son côté volage, il est très sympathique, même s’il est souvent “retardé”. Il n’est pas très démonstratif en présence de Minfilia.
Cid, est le concepteur des aéronefs. Premier pilote de l’histoire, c’est un ingénieur de génie au passé mystérieux qui n’a pas dit son dernier mot !
Scénario :
Pour plus de facilité, j'appellerais le joueur créé “l’aventurier”.
Au début de son aventure, l’aventurier se retrouve face à Hydaelyn, qui le charge d’une mission providentiel : sauver le monde des forces des ténèbres. L’aventurier se retrouve alors dans sa ville de départ où il gagne petit à petit du galon grâce à ses différentes quêtes auprès de la guilde des aventurier, le propulsant par le plus grand des “hasard” près des hautes sphères du pays. C’est alors qu’il prend conscience des nombreuses tensions qui sévissent dans la région d’Eorzéa, ainsi que de l’existence des héritiers de la septième aube, qui lui propose de les rejoindre. L’aventurier commence alors sa quête pour renforcer l’entente entre Limsa Lominsa, la cité portuaire et anciennement pirate, Gridania, la cité sylvestre où vivent les elfes et Ul’dah, la forteresse au milieu du désert. Mais ce n’est pas tout, car il doit aussi régler les problèmes avec les tribus d’homme-bête qui cherchent à invoquer leur primordiaux : des êtres magiques surpuissants qui ont dévastés plusieurs fois Eorzéa par le passé. Mais alors qu’Eorzéa peine déjà face à ses difficultés internes, L’empire de Garlemald à fait évoluer sa technologie avec l’objectif de conquérir une bonne fois pour toute ses voisins, n’hésitant pas à utiliser les forces des ténèbres pour cela. Parviendrez-vous à sauver Eorzéa de tous les dangers qui la guettent ?
J’ai ULTRA-simplifié le scénario pour tomber sur cette quête un peu simpliste, mais vous voyez l’idée. Ce jeux est extrêmement vaste et il faut ajouter à tout ceci les quêtes secondaires, les quêtes de classes, les quêtes des tribus d’homme-bête, les quêtes de compagnie et les DLC payants. Bref, en plus de l’histoire principale, il y a une ribambelle d’histoires secondaires plutôt intéressantes au vue de leur quantité. Quelques rebondissements inattendus viennent bouleverser quelque peu l’histoire principale et donnent ainsi un scénario largement acceptable au vue du genre.
Gameplay :
Nous sommes sur un MMORPG et à ce titre nous avons un certain nombre de classe, de niveau, de technique et d’arme. Comme dans beaucoup de jeu, l’aventurier attaque automatiquement, mais c’est à vous d’utiliser les compétences et les objets, ainsi que de vous déplacer, sauter ou autre. Le gameplay est assez simple à prendre en main, que ce soit à la souris ou à la manette. Il y a une très grande diversité de technique et vous pouvez changer de classe en fonction de vos armes (attention tout de fois au niveau).
Les classes d'artisans sont également plutôt intéressantes et vous permettront de soulagez vos besaces de tout un tas d’objets inutiles.
Si vous pouvez faire la partie exploration en solo sans aucun problème, seulement accompagné de votre fidèle chocobo, vous devrez être accompagné d’autres joueurs pour les donjons.
A mon humble avis, la gestion de l’XP et des techniques est assez bonne, d’autant plus qu’elle boost ses possibilités une fois une classe évoluée. Il y a une assez grande diversité de monstre et de boss disséminée un peu partout dans le jeu : attrapez-les tous !
Ce jeu est très clairement conçu pour jouer en multi, notamment grâce à son système de guilde et d’ami. Si vous vous y mettez à plusieurs, il peut proposer vraiment beaucoup de chose, de la pause de groupe au mariage.
Graphisme :
D’un point de vue graphique, je n’ai pas grand chose à dire. Pour son époque, le jeu est très beau et tourne très bien sur PC grâce à un très bon travail d’optimisation. Il y a beaucoup de customisation disponibles, les trames de fonds sont belles et les cinématiques très travaillées.
Les OST sont très bons.
Financement :
Plusieurs modes de paiement sont disponibles.
Premièrement : l’essai gratuit. Étant donné qu’on peut faire tous le jeu sans rien payer, c’est plus vraiment de l’essai, mais bon… Par contre, vous n’avez pas accès à toutes les options multi-joueurs et à certaines options du jeu.
Deuxièmement : l’abonnement. Pour environ 10€ par mois, vous pouvez jouer avec vos amis et avoir accès à la plupart des options du jeu. Mais il y a un énorme problème dont je parlerais un peu plus tard…
Troisièmement : payer l’abonnement et acheter des extensions vous permettra de débloquer le jeu à 100%, sachant qu’un DLC vous couteras entre 15 et 50€ environ en fonction de sa date de sortie.
Point noir :
Premièrement : ce jeu est vraiment orienté multijoueur. Si vous jouez solo (comme moi), vous finirez par vous ennuyer un petit peu.
Ensuite, pour continuer sur le multijoueur, on retrouve encore et toujours le problème des gens qui ne savent pas jouer… (Et oui, attaquer un boss quand on est heal ou tanker quand on est DPS, c’est pas une bonne idée…)
Une fois encore, je dois soulever l’énorme problème de la connexion internet ainsi que des serveurs. Personnellement, je suis passé sur le serveur japonais, plus proche en terme d'horaire de mes heures de jeux. Nouveau problème : trouver des gens pour faire les donjons quand on a personne dans sa liste d’ami.
C’est là que je soulève le “pourquoi je n’ai pas fini ce jeu”. Les deux derniers donjon demandent 8 joueurs. Après plus de 5 h d’attente, j’ai passé l’avant dernier combat en moins de 2 minutes à cause du niveau des types avec moi par rapport à 1 adversaire. Après plus de 10 h d'attente pour faire le dernier donjon, j’ai définitivement abandonné l’idée.
Passons sur le jeu pour aborder l’épineux problème du financement. Je trouve normal de faire payer un jeu en constante évolution depuis maintenant environ 7 ans. Tout de fois, je trouve assez aberrant de bloquer ceux qui payent l’abonnement mais n’ont pas acheté l'extension au niveau 50, le tout sans prévenir… Non seulement c’est frustrant, mais ça donne pas particulièrement envie d’acheter…
Conclusion :
Malgré ses points négatifs, j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer à Final Fantasy XIV. C’est un jeu d’une taille absolument incroyable qui a de quoi occuper un gamer pendant des mois. L’univers est très vaste et son rayonnement dans la culture pop est déjà très marqué. Honnêtement, je ne reprendrais pas ce jeu, à moins d’avoir l’occasion de jouer avec des amis pour explorer cette partie du concept. Je conseille FFXIV aux fans de MMORPG, ils devraient bien s’amuser.
Date de dernière mise à jour : 09/03/2023
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