Dragon Quest

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Article Dragon Quest VII : La Quête des vestiges du monde

Aujourd’hui on s’attaque à une série de jeu mythique : Dragon Quest VII : La Quête des vestiges du monde !

 

La petite histoire :

    Cette série mythique traverse les années grâce à trois personnes : Yuji Horii qui créait le scénario (il a aussi travaillé sur Chrono Trigger), Akira Toriyama, qui s’occupe des graphismes  et du design des personnages (auteur de Dragon Ball qu’on ne présente plus) et K?ichi Sugiyama, le compositeur (il a fait tous les OST de tous les DQ).

    Dragon Quest commence en 1986. Déjà chez Square Enix, il est alors considéré comme le premier véritable jeux de console.

    Au cours de l’histoire il y a eu :

  • Dragon Quest - 1986
  • Dragon Quest II: Luminaries of the Legendary Line - 1987
  • Dragon Quest III: The Seeds of Salvation - 1988
  • Dragon Quest IV : L'Épopée des élus - 1990
  • Dragon Quest V : La Fiancée céleste - 1992
  • Dragon Quest VI : Le Royaume des Songes - 1995
  • Dragon Quest VII : La Quête des vestiges du monde - 2000 - 2013
  • Dragon Quest VIII : L'Odyssée du roi maudit - 2004 - 2017
  • Dragon Quest IX : Les Sentinelles du Firmament - 2009
  • Dragon Quest X - 2012
  • Dragon Quest XI: Les Combattants de la destinée - 2017

    Aujourd’hui on s’intéresse à Dragon Quest VII : La Quête des vestiges du monde, sorti une première fois en 2000 sur PlayStation 1, mais remasterisé en 2013 sur Nintendo 3DS et sortie en Europe en 2016.

Personnage :

    Le personnage principal est un simple fils de pêcheur. Il est ami depuis son enfance avec Maribel et Kilyane et c’est un simple gamin curieux. C’est un combattant plutôt polyvalent.

    Maribel est le premier personnage qui rejoint l’équipe. C’est la fille du maire. En conséquence, elle a un caractère assez fort et rouspète souvent après ses amis d’enfances. Elle est spécialisée dans la magie.

    Prince Kilyane est le fils du roi de la région. Alors que celui-ci voudrait en faire un héritier bien sage, lui préfère partir à l’aventure avec ses amis. Il tient le rôle de tank.

    Raph est un enfant sauvage que l’on rencontrera pendant l’histoire. Il ne parle pas, tout du moins au début, mais semble avoir un caractère assez drôle. Il est spécialisé dans les attaques spéciales ou originales.

    Sieur Gauvain est un héros légendaire destiné à sauver le monde. On le ressuscitera à un moment de l’histoire. Il est assez jeune dans sa tête malgré son apparence de vieillard. Il deviendra capable de jouer le rôle d’attaquant.

    Zora est la descendante du prince Kilyane. Elle a hérité de son caractère et de ses capacités de combat. C’est un personnage que j’aime beaucoup.

    Voilà ! Première surprise : il n’y a pas 4 personnages “jouables”, mais 6 ! Mais toujours 4 places dans l’équipes, donc tout le monde ne sera pas toujours là. En faite, certains seront amenés à laisser leurs places... Par contre, ils sont tous très attachants.

Scénario :

    Alors que vous êtes un simple fils de pêcheur du le village portuaire de la Baie d'Alevin, ignorant totalement ce qu’il en est du reste du monde, vous suivez votre ami Kilyane dans un ancien sanctuaire oublié de tous. Suivie de près par Maribel, vous êtes envoyés dans le passé. Vous comprenez alors que les continents ont disparu et qu’il vous faut les restaurer. Pour cela, il faut retrouver tous les fragments de tablette que vous assemblerez ensuite façon puzzle pour retrouver les continents dans le présent.

    Aspect dont je ne peux pas trop parler pour ne pas vous spoiler : les personnages sont si peu personnalisables car ils sont parfois des éléments clés du scénario.

    Ce scénario est très intéressant et très complexe, mais il possède une énorme faiblesse dont je parlerais tout à l’heure.

Gameplay :

    Le système de combat est le même que tous les DQ, je ne vous fait pas un dessin. Ici, ce qui change beaucoup, c’est que l’évolution des vocations est assez spéciale. Plutôt que de se baser sur des points de vocation, elle est basée sur le nombre de combat effectué. Pour obtenir les vocations les plus puissantes, il faut plusieurs autres vocations poussées au niveau maximum. Soit un peu plus de 1000 combats en moyenne pour atteindre et utiliser correctement les plus puissantes vocations. Même si on garde un certain nombre de compétences des anciennes vocations, il faut avouer que ça prend beaucoup de temps, surtout si les personnages changent.

    Il y a beaucoup de compétences “gratuites” dans ce jeu. Je m’explique : alors que les sort vous coûtent des points de magie et certaines attaques puissantes vous coûtent de temps à autres des points de vie, il y a beaucoup de compétences puissantes, qui touchent tous les ennemis et qui ne vous coûtent rien ! Un peu facile…

    Enfin, vous avez la possibilité de devenir un monstre pour combattre aux côtés de l’équipe comme un membre normal (j’avoue, je n’ai jamais testé ce truc…). Je ne sais pas vraiment pas ce que ça vaut, à part de faire un lien entre DQ Monster Joker et DQ (donc si vous avez essayé, n’hésitez pas à partager vos impressions).

Graphisme :

    Graphiquement, nous sommes sur de la 3D vendu comme immersive. Bon, si l’adjectif est un peu exagéré, c’est globalement du bon travail. Le design made in Akira Toriyama vaut ce qu’il vaut, mais il reste sympathique. Les OST sont un peu moins puissants que dans d’autres DQ, mais ils restent très présents et toujours aussi plaisants.

Point noir :

    Déjà, le scénario. Il est très complexe, mais c’est ce qui pose problème. En faite, vous avez la possibilité d’aller sur telle ou telle île. Mais les montres que vous rencontrez ne sont pas du tout au même niveau ! Si vous avez (comme moi), la malchance de choisir la mauvaise, vous vous retrouvez face à des monstres d’un niveau supérieur au vôtre avant de vous retrouver face à des monstres et boss ridiculement faibles. De plus, on a tendance à se perdre souvent, ce n’est pas ce qu’on appel de l’optimisation. Le début de l’histoire traîne un peu, alors que la suite va très vite.

    Je fais partie des joueurs qui ont tendance à faire énormément d’XP pour avoir un maximum de compétences et d’objet. Bon, déjà il faut préciser qu’avec cette techniques, ça prend un temps phénoménal de gravir les vocations ! Ensuite, on a vraiment la rage quand on voit un personnage sur lequel on a travaillé plusieurs dizaines d’heures devenir un simple PNJ.

    Enfin, il y a beaucoup de boss dans ce jeu, mais la plupart sont assez faibles. Le boss final, alors qu’il est généralement très réussi dans la grande majorité des DQ, est lui aussi assez faible…

    Les graphismes sont bons, il n’y a rien à rajouter sur ça. Par contre, les maps sont très grandes et ont a souvent l’impression de perdre beaucoup de temps à la parcourir, surtout quand on est en pleins désert et qu’on sait qu’on va perdre un bon moment à le traverser.

    Autre aspect qui m’a déçu : le seul moyen de changer les tenus des personnages, c’est de changer de vocation. Or, les costumes des vocations sont parfois vraiment disgracieux.

    Alors que les jeux sortis plus tôt étaient assez libre au niveau du scénario, ce jeu est très politiquement correct, voir un peu trop… Et le niveau de la traduction est souvent assez aléatoire, surtout au vue du doublage anglais...

Conclusion :

    Bon, par rapport à d’autre DQ, Dragon Quest VII : La Quête des vestiges du monde est loin d’être le meilleur. Ça reste un jeu d’une bonne licence qui possède de très bonnes bases et reste assez plaisant à jouer pour ses multiples arcs et sa complexité scénaristique. Je le conseil aux fans inconditionnels de Dragon Quest, mais je conseille aux autres curieux de s’attaquer à d’autres opus de la saga.

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bande annonce

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Article Dragon Quest IX : Les Sentinelles du Firmament

On s’attaque aujourd’hui à un des meilleurs jeux de rôles de tous les temps : Dragon Quest IX : les Sentinelles du firmament !

 

La petite histoire :

    Ce jeux est édité par Square Enix et Nintendo et développé par Level-5 d’après la conception de Yuji Horii.

    Le projet démarre en 2006 et le jeux sortira au japon le 11 Juillet 2009 et 1 an plus tard dans le reste du monde sur Nintendo DS.

    Comme dans tout bon DQ qui se respecte, la musique est sous les mains expertes de Kôichi Sugiyama et le Character Designer n’est autre qu’Akira Toriyama (Dragon Ball).

Personnage :

    Première précision : le héros de l’histoire est entièrement customisable. Nous reviendrons donc vers lui dans le scénario.

    Aquila est le maître Célestellien du héros. C’est quelqu’un de sérieux qui n’hésite pas à se sacrifier et à tout prendre sur lui pour protéger les autres. Il est assez sévère.

    Bérangère est une jeune humaine positive et enjouée. Elle aime aider les autres et est l’héritière du plus grand aubergiste de l’histoire.

    Apodis est le doyen des Célestélliens. Sage et généreux, il reste à l’observatoire et guide les autres célestélliens. C’est un personnage qui voit loin et qui comprend très vite ce qu’il se passe.

    Stella est une fée responsable de la locomotive dorée avec son camarade Aster. Elle finira par suivre et guider le héros.

    Séréna est un fantôme à la recherche de quelqu’un qui erre et croise le héros à différents moments de l’histoire. Qui est donc la personne que cette défunte jeune femme recherche ?

    Grizius est un vieux dragon blanc. Anciennement appelé Héros des cieux, il protège la ville de Kilimagmaro en échange d’un peu d'hydromel (de l’alcool). Il est le rivale de Barbarus.

    Aster est le capitaine de la locomotive dorée : l’Orion Express. Il est débrouillard et possède une grande force de caractère.

    Célestelle est la fille du Tout-Puissant Zénus et la protectrice des Célestelliens.

    Tulipe est une jeune femme enjouée qui fait jouer ses relations pour trouver des compagnons au héros.

    Al Embic est une marmite magique capable de fusionner des objets.

    Barbarus est un dragon noir au service de l’empire Klenfer et l’adversaire historique de Grizius.

    Corvus est le gardien de Dracocardis et le maître d’Aquila. Il a été capturé et enfermé pendant des siècles dans les bas fond de l’empire Klenfer…

Scénario :

    Notre univers est constitué de trois plans : l’Observatoire où vivent les célestelliens, des êtres dont le travail consiste à veiller et protéger les humains, Le Protectorat: le monde des humains et le royaume du tout puissant : où vit Zénus, le grand architecte et créateur de ce monde. Les villes et villages sont protégés par des célestelliens attitrés : les gardiens. Ceux-ci ont pour travail d’aider les humains en échange de bienveillessence, matérialisation de la reconnaissance de ces derniers. Ils doivent ensuite amener cette bienveillessence au grand arbre du monde qui trône au dessus de l’observatoire : Yggdrasil, dans le but de rejoindre Le Tout-Puissant.

    C’est dans ce monde que le protagoniste, un célestellien, doit protéger le petit village de Chérubelle. Mais alors qu’il ramène sa bienveillessence à l’arbre, celui-ci se met à briller, génère des fruits sacrés nommés Fygg et appelle l’Orion Express. Mais rien ne se passe comme prévu et l’Observatoire est frappé par un puissant rayon d’énergie. Le héros tombe au Protectorat et est sauvé par les habitants. Mais cette fois, il a perdu ses ailes et est devenu visible auprès des humains. Il a tout de fois gardé certaines de ses facultés, puisqu’il peut encore voir les fantômes et combattre les monstres. Notre héros décide de continuer son voyage et fait la connaissance de Stella, qui essaie désespérément de refaire démarrer l’Orion Express. Elle décide d’accompagner notre héros à la recherche des Fygg et de toujours plus de bienveillessence dans l’espoire de faire redémarrer la locomotive. Réussiront-ils à retrouver toutes les fyggs, les fruits capables de réaliser les rêves ?

    L’empire Klenfer semble se réveiller de sa léthargie de plusieurs siècles et se met à nouveau à attaquer les autres continents et villes. Mais une ombre bien plus puissante se cache derrière ces assauts… Un fantôme cherche désespérément quelqu’un… Le monde est peut être bien plus mal en point qu’il n’en a l’air… Réussirez-vous à le sauver ?

    J’ai vraiment adoré ce scénario. L’univers est très bien pensée et pose les bases dès le début. Les personnages sont très bien construits et mettent en place de vraies intrigues construites et originales, de la plus pure histoire d'amitié en passant par des histoires d’amours et de grandes quêtes de puissance. L’histoire est complète et regorge de petites histoires très intéressantes. C’est un excellent travail.

Gameplay :

    Nous sommes dans un DQ standard niveau combat. Les compétences s’obtiennent d’une façon intéressante : grâce aux points de compétences. Pour en obtenir, il suffit de passer au niveau suivant d’une classe. Environ un niveau sur deux délivre des points de compétences, qui permettront d’améliorer les compétences de classes où d’une arme. J’ai beaucoup aimé ce système, qui permet de privilégier la montée d’XP pour trouver de nouvelles compétences, ce qui fait gagner pas mal de temps.

Graphisme :

    Ce jeu est sorti il y a bientôt 10 ans. Pour un jeu DS, c’est assurément un des plus beaux de son époque. Le personnage principal est entièrement customisable, de sa tête jusqu’à ses vêtements (et ça c’est un vrai plus !), tout comme ses alliés. Les paysages sont très beaux, les cinématiques particulièrement réussies et le design des personnages comme des monstres est vraiment excellent ! (Bravo Akira Toriyama !) Les OST du jeux sont évidement très bon.

    Gros plus : la scène d’introduction tout en animation est super bien réalisée ! La communication fait sur ce jeux à l’époque était très bien pensée.

Point noir :

    Les boss sont assez simples à battre si vous avez tendance à faire beaucoup d’XP, mais c’est comme tous les jeux de la saga…

Conclusion :

    J’ai vraiment eu un énorme coup de cœur pour Dragon Quest IX : les sentinelles du Firmament. C’est un excellent jeu au scénario très bien ficelé et à la durée de vie d’entre 100 et 200 heures ! DQ9 est devenu légendaire, ce qui explique que malgré les années, sa cote ne fait qu’augmenter. C’est sans conteste un des meilleurs jeux de rôle du 21ème siècle.

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Article Dragon Quest XI S : Les combattants de la destinée

Aujourd’hui on parle d’un des meilleur RPG de ces dernières années : Dragon Quest XI S : Les combattants de la destinée !

 

La petite histoire :

    Ce jeu a été développé par Square Enix et Armor Project. Il a comme toujours Takeshi Uchikawa à la réalisation, Yûji Horii au design du jeu et Akira Toriyama (Dragon Ball) à la conception des personnages, le tout sur des OST de Kôichi Sugiyama.

    Il est sorti en 2017 sur 3DS et PS4, mais uniquement au Japon.

    Puis le reste du monde l’a découvert en 2018, d’abord sur PS4 et Steam, puis sur Switch en Septembre 2019. C’est d’ailleur sur cette plateforme que j’ai découvert le jeu.

    Square Enix ne communique que sur la partie PS4 et Steam du Jeu. De son côté Nintendo vend le jeu, mais ne semble pas très ouvert à l’idée de le mettre en réduction ou même de le promouvoir …

Personnage :

    L’éclairé est une jeune homme qui a grandi dans le village de Caubaltin. Retrouvé alors qu’il était enfant par son grand-père adoptif, il vit depuis avec sa mère adoptive et son amie d’enfance, petite-fille du maire, ainsi que leur chien. Il est courageux et n’hésite jamais à aller sauver ses amis, quitte à faire des sacrifices. Il ne manque pas d’une certaine noblesse et d’une classe qui marque une fracture avec les derniers DQ sorties.

    Erik est un voleur qui suite à un petit accident de parcours se retrouve dans les geôles d’un château. Il est très proche de l’éclairé et lui accorde son entière confiance. C’est un combattant très agile qui joue sur sa capacité à esquiver et à infliger des états à ses adversaires.

    Véronica est une mage très puissante malgré son apparence d’enfant. Intelligente et vive d’esprit, c’est souvent elle qui comprend la situation en première et met au point la stratégie d’action. Elle est très protectrice envers sa petite sœur Séréna et se dispute souvent avec Erik. Elle a beaucoup d’affection pour l’éclairé, qu’elle veut guider au mieux.

    Séréna est la petite sœur de Véronica. Guérisseuse efficace, c’est quelqu’un de particulièrement doux. Elle ne prend pas énormément part aux conversations, mais aime jouer de la musique pour détendre l’atmosphère. C’est quelqu’un de particulièrement gentil. Elle est très attachée à sa grande sœur et à l’éclairé.

    Sylvando est un artiste de cirque connu dans le monde entier pour son habilité. Pour lui, la seule chose qui compte est la liberté. Il a énormément de talent et possède un talent pour motiver les autres. Toujours de bonne humeur, il aime taquiner les autres. Clairement gay, il n’hésite pas à le revendiquer quitte à gêner certains personnages. C’est un personnage très complet, bien plus intelligent qu’il ne le laisse paraître et très intéressant derrière son côté clown de service.

    Jade est un de mes personnages favoris. Experte des arts martiaux, c’est une combattante exceptionnelle qui n’a pas peur d’affronter des adversaires beaucoup plus puissants qu’elle. Elle sait mettre en avant ses charmes féminin et n’hésite pas à en faire une arme redoutable. Elle a un caractère très fort et impose souvent sa volonté. Elle voyage avec Théo, pour qui elle a énormément de respect. Elle semble avoir un lien particulier avec l’éclairé.

    Théo est un mystérieux vieillard. Voyageur de longue date, il parcourt le monde avec Jade. Malgré son apparence de petit vieux, c’est un excellent mage capable de lancer de terribles sorts destructeurs. Sa plus grande faiblesse : les magazines réservés aux adultes et les filles qui ont ce qu’il faut là où il faut (selon ses propres goûts, pas les miens, je tiens à le préciser).

Scénario :

    L’éclairé a été recueilli et a grandi dans le petit village de Cobaltin. Le jours de ses 18 ans, il passe le rite de passage avec sa meilleure amie. Mais une fois arrivé au sommet, ils sont attaqués par un monstre qui manque de les précipiter en bas de la falaise. Par chance, un mystérieux éclairs jaillit des cieux et grille le monstre en plein vol. De retour au village, notre héros apprend qu’il est l’éclairé, l’être né pour chasser les ténèbres du monde et la réincarnation d’un héros légendaire qui parcourait le monde il y a plus de 1000 ans. Il a alors connaissance de plus ample détail sur son arrivé au village, 18 ans plus tôt. C’est sur conseil d’une missive laissée par la personne qui l’a sauvé qu’il décide de se rendre dans le fief du royaume voisin : Héliodor. Mais alors qu’il s’attend à être reçu comme un héros, l’éclairé est traité d’engeance de l’ombre et envoyé dans les geôles tel un criminel. Là, il fait la connaissance d'Erik, un jeune voleur qui lui propose son aide. Ensemble, ils parviennent à s’échapper de justesse. L’éclairé décide alors de parcourir le monde en fugitif pour retrouver son passé. Pour cela, il se fixe l’objectif de se rendre auprès du célèbre Yggdrasil, l’arbre monde. Quel est donc l’étrange menace qui plane sur le monde ? L’éclairé parviendra-t-il à chasser les ténèbres, aidé de ses fidèles compagnons ?

    Le scénario est vraiment excellent ! Il construit tout d’abord un monde incroyablement complet, où tout à sa place, aussi bien l’arbre monde que les monstres, la dualité entre la lumière et les ténèbres et même les dizaines d’histoires racontées dans les lives du jeu. Le héros et ses compagnons évoluent vraiment beaucoup. Leurs relations évoluent tout autant et ils n’hésitent pas à faire des choses qui n’auraient même pas été envisageable dans d’autres DQ. Ainsi, le scénario est pleins de petits, ou grands, événements inattendus qui le rendent si intéressant. Il y a non seulement beaucoup de contenu, mais la qualité est au rendez-vous. On notera également le nombre assez conséquent de référence à Dragon Ball qui se balade dans le jeu. Enfin, le jeu met en place une véritable géopolitique datée précisément et reliée à l’histoire. Bref, un excellent univers et des personnages profonds et sans complexes n’attendent que vous !

Gameplay :

    S’ils n’ont pas réinventé l’eau chaude, on remarque tout de fois un certain nombre de petits changements dans le gameplay. Nous sommes toujours dans un système de tour par tour standard, mais le jeu s'amuse à bousculer un petit peu les codes. Alors que jusque là les personnages se rendaient surpuissants grâce à deux évènements : la tension et le coup spécial, cet opus rend le tout obsolète en mettant en place le mode hypertonique. Dans ce mode, les stats du personnages sont boostées et il a accès à de nouvelles compétences en coopération avec les autres personnages. De plus, le jeu nous donne la possibilité de frapper les ennemis avant le combat et de nous balader pendant celui-ci (Ce que j’ai vite désactivé pour faire de l’XP massivement ^^”), même si ça ne change pas grand chose au combat en lui-même. Puisqu’on en parle, tous les alliés reçoivent des points d’XP, même s’ils ne combattent pas. Chaque changement de niveau donne un certain nombre de point de compétence qu’il faut ensuite dépenser sur l’hexagramme pour découvrir les compétences une à une. De nouvelles compétences apparaissent d’ailleurs et sont des plus intéressantes à utiliser. Plus fort : libre à vous de récupérer vos point en reset-ant vos domaines de compétence. On peut également changer la vitesse de combat, la stratégie et la composition du groupe en plein milieu du combat. Des montures sont disponibles dans le jeux et vous permettent de sauter en l’air, vous déplacer plus vite, voler ou même shooter les autres monstres. Enfin, les mini-jeux sont bien plus intéressants qu’habituellement et disposent d’un mode qui joue tout seul 100 coups ! Une excellente initiative !

Graphisme :

    Ce jeux est sorti il y a 3 ans sur PS4 et l’an dernier sur Switch, ça se ressent. Dragon Quest XI S est juste monstrueusement beau !! Premièrement, les cinématiques vidéos sont justes démentes ! Énormément de détails et d’effet visuel largement supérieur à tout ce qui avait été montré jusqu’à présent dans la saga. Pour le jeu en lui même, j’ai été tout simplement émerveillé par la beauté des paysages. J’ai passé beaucoup de temps à simplement admirer les paysages et à les prendre en capture (ce qui ne m’était pas arrivé depuis Ys VIII). Puisqu’on parle de ce jeu, les moteurs graphiques de ces deux jeux sont similaires sur quelques points, dont la carte. Bref, le design du jeux est juste génial ! Le design des personnages est très travaillé. On ressent particulièrement la patte d’Akira Toriyama, visiblement dans une forme olympique. Les personnages peuvent changer de costume et sont visuellement plus qu’acceptable.

    Une fois encore, les OST sont vraiment excellents. Énorme plus : il est possible de faire passer le doublage en Japonais ! Ça donne une nouvelle dimension à l’histoire !

Point noir :

    Comme dans tous les Dragon Quest, il faut faire de l’XP en masse pour passer des niveaux et apprendre de nouvelles compétences. Il faut ainsi attendre plus de la moitié du jeu pour trouver des boss un peu plus compliqués à battre qu’utiliser la force brute.

    Il n’y a pas la compétence sifflet (ou tout du moins je ne l’ai pas trouvé). Il faut donc aller chercher les monstres à l’ancienne…

    Cet opus de la série n’est pas très médiatisé par rapport à ce qu’il devrait l’être.

Conclusion :

    Est-ce que j’ai besoin de préciser que j’ai tout simplement adoré Dragon Quest XI S : Les Combattants de la Destinée ? C’est un jeu au scénario très bien construit et aux personnages très attachants qui grandiront au cours de l’histoire. On ressent à nouveau la patte d’un Toriyama en pleine forme et c’est un véritable plaisir. Je le conseille très fortement aux fans de la saga et de RPG.

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Quelques captures de ma propre partie !

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Date de dernière mise à jour : 16/04/2020

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