Blue Dragon Plus

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Aujourd’hui on s’attaque au jeu Blue Dragon Plus !

La petite histoire :

Ce jeu est la suite directe de Blue Dragon sur Xbox 360. Il est sorti sur Nintendo DS le 3 septembre 2008 au Japon et début 2009 dans le reste du monde.

Il est développé par les studios Mistwalker, feelplus et Brownie Brown.

Scénario :

Nous sommes de retour dans le monde de Blue Dragon. La terre a été coupée en deux par Nene avant que celui-ci ne disparaisse, vaincu par nos héros. Toutefois, tout droit sortie des entrailles du globe, des cubes lévitent, promettant de nouvelles aventures à nos personnages. Des aventures qui prendront soudainement un tournant bien plus tendu lorsque l’un de ces cubes se met à envoyer des robots explosifs sur la ville de néo-gibral avec une intention bien définie : détruire les humains. Il n’en faut pas plus pour que Shu et ses amis repartent au front et décident d’explorer de fond en comble le cube ancestral. Toutefois, s’il y en a bien un qu’ils ne s'attendaient à pas à revoir, c’est Nene, censé être mort un an plus tôt. Quel est donc le lien entre Nene et ce cube néfaste ? Parviendront-ils à sauver Gibral de la menace de Nene et du cube ? Qui est donc cette mystérieuse Himiko ?

Un scénario cette fois-ci focalisé sur un seul et unique cube, mais mettant en scène un univers toujours aussi passionnant, ainsi qu’une magnifique histoire d’amour. Les personnages sont nombreux et les dialogues changent selon les personnages présents dans l’action, ajoutant d’autant plus de lore à notre histoire. S’il y a bien un point sur lequel ce titre est excellent, c’est son scénario, et ce malgré le fait qu’il se déroule sur une zone très réduite.

Graphisme :

Nous sommes en 2008 sur DS. Les sprites sont assez propres, même si on aurait pu s’attendre à un peu plus de soin, notamment sur les dialogues. L’environnement reste toutefois très agréable.

Il faudra noter sur la présence de cinématiques 3D utilisant le moteur de la Xbox 360 et exportées sur la console portable. Cela pose d’autant plus de questions quant à l’origine de ce jeu. Il n’en reste pas moins que c’est un régal pour les yeux.

Les OST sont toujours de Nobuo Uematsu. Autant dire qu’on est là encore sur quelque chose d'extrêmement qualitatif.

Gameplay :

C’est là que le jeu pèche. Nous sommes sur un tactical en temps réel et en vue isométrique. Il s’agit d’utiliser nos différents personnages ainsi que les compétences disponibles grâce au pouvoir de l’ombre pour vaincre les différentes ennemis à l’écran.

En plus du côté tactique, nous retrouverons le côté RPG avec l’équipement et la gestion des ombres de nos personnages, ainsi qu’un constructeur et customiseur de mecha, relativement bien conçu et efficace.

Point noir :

Autant continuer la rubrique gameplay ici, car c’est là le plus gros point noir de ce jeu. La mise en place est si brouillon, qu’on arrête assez vite d’essayer de mettre en place une véritable tactique pour tout simplement farmer le niveau des personnages et les envoyer tous à l’assaut le plus vite possible.

Les IA de déplacement sont de très loin les pires que je n’ai jamais vu. Les personnages contournent encore et toujours, si bien que c’est un véritable enfer pour les mener au combat de façon précise.

Le jeu est découpé en case à la façon d’un Fire Emblem, toutefois le découpage n’est pas assumé et on se retrouve régulièrement avec une sensation très flou de nos possibilités de placement.

La vue est limitée (en dehors des cinématiques) aux 4 diagonales, si bien qu’on est toujours en train de chercher le meilleur point de vue… Sans jamais le trouver.

Les différentes techniques ne fonctionnent pas toujours et doivent parfois être martelées pour que le personnage parvienne à les utiliser.

Enfin, si le jeu n’a pas réelle difficulté en soit pour peu qu’on utilise toutes nos unités, le boss finale est d’une difficulté stupide à cause du flou de mouvement des personnages qui agro tous les ennemis sans notre accord.

Conclusion :