Wotaku ni Koi wa Muzukashii
Article :
Aujourd’hui on s’intéresse à un animé fraîchement terminé : Wotaku ni koi wa muzukashii !
La petite histoire :
Cet animé est tiré du manga dessiné par la jeune Fujita depuis 2014 et compte à ce jour 5 tomes. Les deux premiers sont déjà arrivé en France (le deuxième il y a deux jours) et le tome trois est prévu pour Octobre.
L’animé est sorti en Avril 2018 et vient de se terminé après 11 épisodes. Pourquoi 11 ? A mon humble avis, puisque Amazon Prime Video ne semble pas beaucoup communiqué dessus (C’est Amazon qui licencie la série en France), C’est une simple question de production du manga. Celui-ci est assez court et ils ne doivent pas produire plus de 2 ou 3 épisodes pour 1 tome. Ils ont surement préféré s’arrêter à la fin de l’un d’eux plutôt qu’au milieu d’un autre tome.
Dernier détail : cette histoire possède plusieurs noms. En France, le manga est publié sous le nom de “Otaku Otaku”, alors qu’au japon, il l’est sous le nom “Wotaku ni Koi wa Muzukashii”. L’animé est publié en France sous le nom “Wotakoi : L’Amour c’est compliqué pour un Otaku”.
Personnage :
Il y a 6 personnage dans cet animé. Quatre sont vraiment centraux, mais ils sont accompagnés de deux autres plus “Light”.
On commence par l’héroïne : Narumi Momose ! C’est une fujoshi qui cherche à cacher son état d’otaku à ceux qui l’entour. Elle le vit assez mal, d’autant plus qu’elle est naturellement assez maladroite. Au travail, c’est une gaffeuse peu efficace qui tourne souvent en rond. Elle est naïve, mais ça ne l'empêche pas d’être mignonne.
Hirotaka Nifuji est un hardcore Gamer. C’est un personnage froid et insensible qui semble très populaire auprès des spectateurs. Au travail, il est très efficace, même si c’est surtout pour retourner jouer plus vite. Il est bien plus vivant qu’il ne le laisse paraître.
Tarou Kabakura est un cadre de l’entreprise. Au travail, il est autoritaire et efficace, mais il sait voir au travers des choses de façon altruiste. Il semble assez agressif, mais c’est en faite un otaku assez classique. Il se dispute souvent avec Hanako.
Hanako Koyanagi est la supérieur de Narumi. C’est une fille populaire et efficace au travail. C’est également une cosplayeuse reconnue. Malgré ses différends avec Kabakura, elle est plutôt romantique et jalouse.
Naoya Nifuji est le petit frère d’Hirotaka. C’est un humain normal qui ne comprend donc pas grand chose aux délires des Otaku. Il est pleins de bons sentiments pour tout le monde.
Ko Sakuragi est une étudiante ultra-timide qui passe son temps à jouer. Elle a une apparence tellement banale qu’on la prend souvent pour un homme. (Et là c’est justifié !)
J’ai vraiment un gros coup de coeur sur ces personnages. L’auteur a su trouver l’équilibre pour garder les pieds sur terre et mettre en valeur ses personnages, c’est du très bon travail.
Scénario :
Narumi et Hirotaka se retrouvent par hasard dans la même entreprise. Suite à une gaffe de notre Hardcore Gamer, le monde de Narumi a frôlé la catastrophe. Pour mettre les points sur les i, elle l’invite à part pour lui expliquer qu’elle cherche à cacher qu’elle est une otaku. Elle lui raconte un peu sa vie et ses échecs amoureux dut à sa passion. Je vous passe les détails, mais Hirotaka lui propose de sortir ensemble, puisque lui, il comprendrait. Et c’est ainsi que notre romance à la Japonaise commence !
On apprend par la suite que nos héros ne sont pas les seuls otaku. Passion oblige, Kabakura et Koyanagi se rapproche de notre jeune couple. Il en résulte des délires et des références qui enchanteront tous les otaku. La relation entre Hirotaka et Narumi évoluera-t-elle ?
Il y a deux parties dans ce scénario. D’un côté, on a la partie loufoque et amusante qui se base sur ce que vivent les otakus. De l’autre, nous avons la romance entre Narumi et Hirotaka, qui en bonne romance japonaise se rapproche au début beaucoup plus d’un simple statut que d’un amour déclaré. J’aime beaucoup cet façon de concevoir les choses, ça donne un réel équilibre à l’animé.
Graphisme :
Au vue du thème et de son année de production, l’animé est bon graphiquement. Mais il y a plusieurs aspects qui sont bon à soulever.
Déjà, les références à certains jeux, comme Monster Hunter, se font à partir de véritable image du jeux, c’est rare. Il en est de même pour les mangas (ex : Yuru Yuri) ou les animés.
Ensuite, cet animé utilise une vision de la scène très particulière pour mettre en avant uniquement ses personnages principaux. Ainsi, il y a très peu de figurant, pour un animé beaucoup plus mature que le type de construction utilisé pour d’autres animés comme Nisekoi.
Point noir :
Pour moi il n’y a qu’un point noir : cet animé n’est pas vraiment terminé. On pourrait encore continuer pendant longtemps sans que cela ne soit gênant pour l’histoire. Mais pour le moment, aucune annonce n’a été faite.
Conclusion :
J’ai vraiment adoré cet animé. Il plaira beaucoup aux véritables Otaku, surtout aux fans de Josei et de shojo.
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