Video Girl Ai

Aujourd’hui on s’intéresse à la suite d’OAV Video Girl Ai.

La petite histoire :

    C’est à l’origine un manga écrit par Masakazu Katsura entre 1990 et 1993 pour un total de 15 tomes publiés en France chez Tonkam.

    Un adaptation en film live voit le jour en 1991 sous la direction de Ryû Kaneda.

    Un light Novel sort en 1992, écrit par Sukehiro Tomita.

    Les OAV dont nous parlons aujourd’hui sont sortis en 1992 et sont au nombre de 6 épisodes de 29 minutes. Ils sont réalisés par Mizuho Nishikubo avec le studio d’animation Production I.G. Ils ont été distribués par Tonkam en VHS.

    En 2018, la série renaît de ses cendres avec la sortie d’un drama chez Amazon Prime qui continuera jusqu’en 2019.

Personnage :

    Moteuchi Yôta est le héros de cette histoire. Simple lycéen, il est fou amoureux de la douce Moemi. Mais sa timidité et son manque de confiance en lui l’empêche de se déclarer. C’est quelqu’un d’agréable qui a tendance à se sacrifier pour les autres et à tout donner.

    Amano Ai est ce qu’on appelle une video girl : une jeune fille sortie d’une cassette VHS pour consoler son client et lui remonter le moral. Elle a une forte personnalité et n’hésite pas à piquer des crises comme à s’enfermer dans sa propre souffrance pour aider Yôta.

    Hayakawa Moemi est une camarade de classe Yôta. Jeune fille douce et rafraîchissante, elle est assez ouverte, mais manque encore un petit peu de confiance en elle. Elle est amoureuse de Takashi, mais est très proche de Yôta. C’est une fille assez touchante.

    Niimai Takashi est le meilleur ami de Yôta. Grand, beau, musicien, c’est quelqu’un d’extrêmement populaire. Pas particulièrement loquace, c’est quelqu’un d’assez égoïste qui aime faire ce qu’il veut quand il veut sans faire attention aux autres. Toutefois, il semble beaucoup tenir à Yôta.

Scénario :

    Yôta est amoureux depuis longtemps de la jolie Moemi… Mais celle-ci est folle amoureuse de son meilleur ami Takashi. Un soir qu’ils discutent d’amour dans un parc, Takashi, qui était de passage, entend la révélation des sentiments de Moemi et laisse un espoir à la jeune fille. Démoralisé, Yôta décide de louer une cassette de video girl pour se remonter le moral. Mais quelle ne fut pas sa surprise de voir une jeune fille sortir de sa TV cathodique une fois la cassette lancée ! Qui est donc cette mystérieuse jeune fille ? Comment la relation entre Yôta, Moemi et Takashi va-t-elle évoluer ? Que se passera-t-il une fois que la VHS arrêtera de tourner ?

    Cette histoire est aussi triste et prenante que belle. Elle représente finalement assez bien les histoires d’amour produites dans les années 90 : un savoureux mélange de souffrance et de bonheur. Sentiment et fatalité se croisent et se juxtaposent à l’évolution de nos personnages et de leurs relations. C’est un scénario très fort et très marquant.

Graphisme :

    Nous sommes en 1992. Pour l’époque et malgré une gestion des trames de fond très simple, la qualité est très bonne. Les finitions sont présentent et donnent un côté intemporel au titre. Le charadesign est efficace, mais avant tout, c’est la réalisation d’un goût exceptionnel qui fait la beauté de ce titre et de ses images. Les scènes de tristesse et de mélancolie sont vraiment sublimes. Il y a quelques scènes de ecchi très soft positionnées en scènes comiques. Le rythme est très bon et renforcé par le format des OAV.

    Les OST sont excellents, tout comme l’opening Ureshi Namida de Sakai Noriko et l’ending Ano Hi ni… de Kimura Maki.

Point noir :

    Il faut bien sûr aimer le design et le rythme des années 90.

Conclusion :

    Video Girl Ai m’a mis une sacrée claque d’un point de vue réalisation. Le titre est prenant et bouleversant. Je le conseille fortement aux fans de romance et de comédie romantique des années 90.