Tamako Market
Article
Aujourd’hui on parle de l’anime Tamako Market du studio Kyoto Animation.
La petite histoire :
C’est un anime sorti en 2013 pour 12 épisodes. Il est licencié par Kaze et ADN, réalisé par Naoko Yamada (K-ON, Hibike Euphonium, Silent Voice, Liz & l’oiseau bleu…) et scénarisé par Reiko Yoshida (Tokyo Mew Mew et scénariste d’un très grand nombre d’anime).
Un roman écrit par Mutsuki Ichinose est sorti en Avril 2013.
Un film d’animation concluant la saga sort le 26 avril 2014 : Tamako Love Story.
Personnage :
Kitashirakawa Tamako est l’héroïne de cette histoire. Jeune lycéenne joyeuse et tête en l’air, elle a une passion toute particulière pour le mochi que fabrique et vend sa famille. Elle fait également partie du club de majorette, mais c’est essentiellement pour être avec ses amies. Elle est également très proche de Mochizô, surtout depuis la mort de sa mère. Elle vit avec son père, son grand-père et sa petite sœur. C’est une fille agréable qui parle à tout le monde et qui aime s’investire dans la vie de sa rue marchande. Elle n’a aucune notion de l’amour et est particulièrement timide et maladroite avec le sujet. C’est une fille particulièrement attachante.
Kitashirakawa Mamedai est le père de Tamako et Anko, ainsi que le chef de la boutique de mochi familiale. Il se dispute sans cesse avec son concurrent, voisin et ami d’enfance Ôji Gohei. S’il peut paraître assez rude, c’est quelqu’un qui malgré les années, est resté particulièrement amoureux de sa défunte femme Hinako. Il est assez possessif avec ses filles et aime ce qui est traditionnel.
Kitashirakawa Anko est la petite sœur de Tamako. Jeune fille de 9 ans, contrairement au reste de la famille, elle n’aime pas particulièrement le mochi. Elle a bien plus les pieds sur terre que sa grande sœur et semble avoir un caractère bien plus propice à l’amour, même si elle a beaucoup de mal à gérer sa timidité. Elle s’entend très bien avec Mochizô et le comprend finalement bien mieux que sa sœur.
Ôji Mochizô est le voisin et ami d’enfance de Tamako. Amoureux de cette dernière, il peine toutefois à sortir de son rôle d’ami d’enfance. C’est quelqu’un de volontaire qui aime aider les autres et qui s’intègre très facilement. Il appelle souvent Mamedai papa, même si ce dernier le lui défend.
Dera Mochimazzi est un oiseau pour le moins mystérieux venu d’une île pour le moins mystérieuse avec l’idée de trouver une femme pour son prince. Parlant japonais, il aime se donner de grands airs et est finalement assez insolent. Il est très gourmand et aime s’occuper de ce qui ne le regarde pas. Il est persuadé que toutes les filles qui éternuent sont amoureuses de lui.
Scénario :
Bienvenue dans le quartier commerçant de Tama-ya, où il fait bon vivre au rythme des saisons et des clients. Un beau jour, alors que Tamako fait ses courses et achète des fleurs, elle découvre parmi celle-ci un oiseau qui se jette sur elle en se réveillant. Cet oiseau se met alors à parler et lui explique qu’il cherche une femme à son prince. Mais finalement, alors qu’il était sensé être en voyage, Dera s’attarde à la boutique des Kitashirakawa et prend tellement de poids qu’il devient incapable de voler… Finira-t-il par trouver la princesse qu’il cherche ? Bienvenue dans la douce et drôle de vie de Tamako !
Ce scénario est très clairement plongé dans le slice of life, mettant en scène une agréable vie de quartier ou tout le monde se connaît et où une ambiance bonne enfant règne. La vie avance petit à petit, paisiblement, avec les petits soucis du quotidiens. Les tracas sentimentaux des années où les choses sont encore simples, les délires de lycéennes tête en l’air, les running gag de la galerie commerçante… Si cette douce histoire contient toutefois quelques trames, notamment sur la maman de Tamako et Anko, elle n’en reste pas moins posée et agréable. C’est vraiment sans prise de tête et parfait pour se détendre dans le plus bon des goûts, tout en abordant des sujets plus profonds que ce que l’on pourrait attendre de ce type de titre. De l’excellent travail.
Graphisme :
Nous sommes en 2013 et comme attendu, Kyoto Animation nous offre une excellente qualité graphique. Si le design est très proche de celui de K-ON, sorti quelques années plus tôt, ce titre varie toutefois beaucoup plus les ambiances. Le charadesign est également plus éclectique avec une très grande variété de personnages, certains étant même particulièrement surprenant. Une excellente surprise. Le rythme est plus posé et plus mature, permettant de savourer les scènes les plus mélancoliques, comme les scènes les plus comiques. La partie moe du titre est également incroyablement réussie, reprenant les fondamentaux de K-ON pour les amplifier par nos nouveaux personnages.
Les OST sont certes assez classiques, mais très agréables et très bien composées. L’opening : Dramatic Market Ride de Suzaki Aya (qui double Tamako) est très bon, quoi qu’un peu trop expansif au premier visionnage. Comme c’était déjà le cas dans K-ON, l’ending apporte une touche plus mélancolique.
Point noir :
J’ai bien failli oublier cette partie de l’article et pour dire, je n’ai trouvé aucun véritable point noir à cet anime. Toutefois, il risque d’ennuyer ceux qui cherchent de la romance pure ou quelque chose de plus nerveux.
Conclusion :
J’ai vraiment un énorme coup de cœur pour Tamako Market ! Cet anime est incroyable, il est frais et agréable, tout en réchauffant le cœur de ses personnages attachants. Je ne peux que le conseiller fortement à tous.
Opening & Ending
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