Night Walker

On s’attaque aujourd’hui à Night Walker !

La petite histoire :

    C’est à l’origine un jeu sorti sur PC-9801 en 1993.

    C’est un anime sorti en 1998 pour 12 épisodes autrefois licenciés par Déclic Image.

    Le titre a été adapté en manga à la fin de la sortie de l’anime, mais celui-ci n’a jamais été compilé en tome relié.

    Une nouvelle adaptation en jeux vidéo fera son apparition en 2001 sur Windows 2000.

    Ce titre est aussi connu sous le nom Night Walker : Mayonaka no Tantei ou Night Walker : Midnight Detective.

Personnages :

    Shido Tatsuhiko est le héros de ce titre. Détective privé spécialisé dans le monde de la nuit. Vampire souffrant de son état, il regrette sa vie d’être humain même s’il ne parvient pas à s’en souvenir. D’un naturel prudent, il met de la distance entre lui et les humains normaux. C’est quelqu’un de calme qui a tendance à rester en attente en espérant trouver le bon timing pour agir.

    Yayoi Matsunaga est une des seules à être au courant de la nature de Shido. Agent de la N.O.S., elle combat les breeds et s'est, dans ce but, allié avec Shido en échange de quelques services. Elle a toute confiance en lui et joue souvent de son apparence aguicheuse pour embêter Riho, même si on ignore au final ses véritables sentiments. C’est une femme très charasmatique.

    Riho Yamazaki est une lycéenne qui prend de temps à autre le rôle d’assistante de Shido. Ignorant sa nature, elle le suspecte d’entretenir une relation “d’adulte” avec Yayoi et en éprouve de la jalousie. C’est une jeune fille vivante et curieuse qui fait de son mieux en toute circonstance. C’est quelqu’un de très attachant.

    Guni est une fée. Personnage mystérieux souvent caché dans la chevelure de Shido, elle n’a pas de pouvoir particulier, mais semble juste avoir le même objectif que lui : protéger les humains des breeds. Elle est de nature espiègle et aime toucher là où ça fait mal.

Scénario :

    Shido, détective privé,  Yayoi, agent du NOS et Guni la fée, font de leur mieux pour protéger Tokyo des Breeds, des créatures de la nuit qui prennent possession d'humains ou de cadavres pour vivre à la lumière. Mais la situation devient légèrement plus compliquée quand Shido décide de s’occuper de Riho, une jeune orpheline, qui se retrouve à travailler pour lui comme assistante. Comme si son éternité n’était pas déjà assez mouvementée, notre héros est particulièrement affecté par la réapparition de Kain, celui qui est à l’origine de sa transformation en vampire il y a des siècles. Quel est le but de celui-ci ? Notre petite équipe parviendra-t-elle à protéger Tokyo des créatures de la nuit ? Riho finira-t-elle par entrer dans la confidence ?

    Un univers plaisant et ouvert sous couvert du Tokyo des années 90, le tout parcouru par diverses intrigues résolues ou … laissé en suspens. Les épisodes suivent une trame finalement assez classique : vaincre un ou plusieurs breed aux prises avec les humains. Toutefois, à côté de ce qui aurait pu être une simple tranche de vie surnaturelle, nos personnages évoluent le long d’une trame les liant tous les uns aux autres et dont l’origine remonte à des siècles. Notre scénario traite cette histoire d’une façon très intéressante avec le regret toutefois d’en voir une conclusion finalement assez brusque.

Graphisme :

    Nous sommes en 1998. Pour son année, la qualité globale est assez bonne. Si les finitions sont parfois assez rapides, cela colle parfaitement avec le design général, particulièrement ancré dans son époque. Le charadesign est particulièrement réussi, donnant plus de proximité à notre personnage principal. Les paysages et le découpage des scènes est une véritable réussite visuelle. Les scènes d'action sont pour certaines particulièrement bien chorégraphiées. L'impact des scènes les plus tristes est très efficace, donnant un côté tableau aux scènes. Le rythme se veut assez posé, installant cette proximité si unique avec nos personnages.

    Les OST, un savant mélange de rock et de classique gothique, sont très réussis. On notera également la présence de quelques magnifiques thèmes de piano.

Point noir :

    Pour moi, ce titre manque d’épisodes pour révéler tout son potentiel. La conclusion est assez brutale et laisse presque sous-entendre une suite.

    Si les combats les plus importants sont très travaillés, ce n’est malheureusement pas le cas de tous. Ce qui baisse sérieusement l’image de puissance que l’on peut attribuer à notre héros.

Conclusion :

    J’ai beaucoup apprécié Night Walker. Ce n’est certes pas le titre de l’année, mais c’est un anime avec une ambiance unique et un véritable régal pour les yeux qui nous présente une histoire de vampire qui change des classiques habituels. Je conseille aux fans des années 90.