Monochrome Factor
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Aujourd’hui on attaque un animé un peu spécial : Monochrome Factor !
La petite histoire :
C’est à la base un manga écrit par Sorano Kairi en 2004 et ce jusqu’en 2011 où il termine la série après 11 tomes. Ce mangaka a sorti plusieurs autres séries qui ont pour certaines plusieurs tomes, mais Monochrome Factor semble être son seul succès. C’est en tout cas le seul à avoir été adapté en animé, en 2008. L’animé compte 24 épisodes.
Personnage :
Akira Nikaido est un lycéen flemmard qui passe ses journées à se battre et à sécher les cours. Il est très doué en sport et possède un charisme naturel qui attire les gens autour de lui. Mais il ne supporte la présence que de deux personne : son meilleur ami et la présidente du conseil des élèves. Je pense personnellement qu’il en pince pour celle-ci, même si ça ne se voit pas. Il a une réaction totalement tsundere avec Shirogane. A titre personnel, il me rappel Ichigo au début de Bleach.
Shirogane est une ombre que seul ceux pourvu de pouvoirs peuvent voir. Alors qu’il semblait particulièrement puissant et impitoyable dans le passé, il a totalement changé de personnalité. Bien que son apparence soit plutôt bien cherché, il est affublé d’une personnalité totalement dévoué. Par là, j’entend qu’il tombe plus ou moins amoureux d’Akira et le lui montre plus d’une fois. Sans cet aspect (qui plaira sans doute énormément au Fujoshi) ce personnage pourrait être vraiment cool !
Kengo Asamura est le meilleur ami du héros. Pour le faire rapidement, il est bête, simplet, malchanceux et maladroit. Prêt à tout pour son meilleur ami, il possède parfois un petit côté sombre aussitôt effacé par tous les aspects graphiques ratés. Ce personnage est un gachi.
Aya Suzuno est elle plutôt réussi. Visiblement amoureuse d’Akira, elle a une personnalité Tsundere qui la rend plutôt intéressante. Pas particulièrement intelligente, elle est d’une nature violente et fait régner l’ordre. Elle est capable d’invoquer un katana et une “mini-armure” de samurai pour combattre. J’aime beaucoup ce personnage.
Haruka Kujo est un gamin venu des états-unis dont le passé est plus que mouvementé. Il se bat grâce à des artéfacts et possède une intelligence plus que remarquable. C’est clairement le plus intelligent de cette série et les ombres qui l’entourent font de lui le personnage le plus profond.
Mayu Asamura est la soeur de Kengo. Elle est aussi stupide que lui. Elle est obnubilé par les beaux garçons et se retrouve donc souvent à suivre Akira. Elle est capable de voir les esprits, mais ne sert strictement à rien.
Je ne devrais pas en parler tout de suite, mais c’est à mon sens le meilleur personnage de la série. Kou est un jeune homme que Akira et Kengo considère comme le grand frère. Spécialisé en combat, il est surpuissant que ce soit contre des humains ou contre des kokuchi. Il a un très bon caractère, ce qui fait de lui un personnage très agréable et qui endosse parfaitement son rôle de “grand frère”. J’adore vraiment ce personnage.
En règle général, les personnages ne sont pas particulièrement profond, à part quelques exceptions. C’est bien dommage, ça aurait pu rendre cet animé bien meilleur.
Scénario :
Par le plus grand des hasard, Akira se retrouve en présence de Kokuchi, des créatures venu des ténèbres qui possèdent les humains pour qu’ils s’entre détruisent. La malchance le poursuit, car il tombe ensuite dans les ténèbres. Ne pouvant y survivre, il aurait dut y rester. Mais Shirogane apparaît alors et sauve notre héros en lui donnant de son énergie, faisant ainsi de lui un Shin. Akira devient alors capable de combattre les Kokuchi grâce à une sorte de transformation à la mode “ranger”. Il sera bientôt rejoint par Kengo et Aya, avant de faire la connaissance d’Haruka. Mais les kokuchi continuent d’arriver et nos héros doivent éliminer la source de leur problème. Seulement, Shirogane semble leur cacher encore beaucoup de chose, à commencer par la véritable nature d’Akira.
Le scénario est bien, mais plusieurs aspects sont gênants. Bon, déjà le fait que Shirogane embrasse plus ou moins de force Akira, même si ça se justifie dans le scénario peut être plus ou moins mal vu… Ensuite, à part 5 ou 6 épisodes vraiment importants, tous les autres épisodes sont sans incidences sur le scénario et possèdent le même modèle.
Malgré ça, je trouve l’univers sympa, même s’il est mal utilisé.
Graphisme :
Bon, faut pas se cacher que beaucoups de scènes se répètent et qu’au vue de la surproduction de l’année, c’était juste impossible qu’une petite production comme Monochrome Factor ai de bons graphismes. On peut dire que ça se voit, car l’opening ne change pas (et c’est dommage, car j’ai eu beaucoup de mal avec). L’ending change, mais reste dans le même style pour moins de production graphique. Les OST ne sont pas particulièrement présent ou originaux. Les graphismes en général sont plats et sans intérêt particulier. La partie “transformation” de certain personnage et notamment de Kengo est vraiment catastrophique.
Dans tout ça, le design des personnages est plutôt bien choisi (sauf pour Kengo, encore une fois). Les combats vraiment important sont un peu plus recherché et les scènes plus calmes restent assez agréable.
Point noir :
Alors… Les personnages manquent pour beaucoup de profondeur ce qui casse un peu la complexité de l’animé. Le scénario est bien, mais vraiment très mal utilisé, ce qui donne une impression de redondance comme dans les animés plus importants. Sur cet aspect, on retrouve le modèle d’épisode des animés plus classique comme Ken le Survivant ou encore Pokémon qui réutilisent souvent les mêmes modèles d’épisodes pour en produire plus. Mais sur seulement 24 épisodes, il fallait juste éviter. Ensuite, on sent vraiment une baisse de niveau dans les graphismes qui ne sont pas au niveau.
Enfin, et c’est ce qui a bien failli me dissuader de continuer cet animé, il règne dans Monochrome Factor une ambiance Yaoi (bien que ce ne soit pas le cas) qui m’a un peu bloqué. C’est purement personnel, mais j’ai beaucoup de mal avec ce genre et je ne pense pas que ce soit une très bonne façon de récupérer de l’audience pour un shonen. En bref, trop de Yaoi pour être un shonen pure, mais pas assez pour être un yaoi.
Conclusion :
Cet animé est un peu en dessous de la moyenne de l’époque et ce malgré son scénario et son univers plutôt intéressant. Je le conseil uniquement aux Fujoshi fans de shonen, car je craint qu’il gène ou ennuie tous les autres.
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