Megazone 23

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Aujourd’hui on parle du chef d'œuvre Megazone 23 !

La petite histoire :

    C’est une suite d’OAV sorti entre 1985 et 1989 pour 4 épisodes d’environ 1h chacun.

    Ils sont réalisés par 4 réalisateurs différents : Noboru Ishiguro, Ichirô Itano, Kenichi Yatagai et Shinji Aramaki, le tout d’après un scénario de Hiroyuki Hoshiyama.

    Il est très inspiré de l’univers de Chôjikû Yôsai Macross.

    Un remake a été annoncé, mais aucune date n’a encore été donnée.

Personnage :

    Shôgo Yahagi est le héros des deux premiers OAV. Jeune motard dragueur, il a un faible pour les jolies demoiselles. Il a beaucoup de relation parmi les motards de la ville. Ses connaissances et respects des lois sont plutôt alternatives. Pour survivre, il travaille dans une chaîne de fast food. C’est quelqu’un de courageux et qui va toujours jusqu’au bout de ses idées, peu importe les sacrifices.

    Yui Takanaka est danseuse. Elle donne tout ce qu’elle a pour réaliser son rêve et vit en colocation avec deux de ses camarades. C’est une fille avec beaucoup d’esprit combatif, même si elle conserve une apparence assez frêle.

    Eiji Takanaka est un ancien hacker passionné de jeu d’arcade. Extrêmement performant, il a attiré l’attention du gouvernement qui compte mettre à profit ses talents. C’est quelqu’un de sérieux, qui aime comprendre les choses et ne se laisse pas abattre devant la difficulté.

    Eve Tokimatsuri est une idole mystérieuse, qui semble avoir un message à passer aux habitants choisis. Créature enjôleuse, ses paroles sont souvent cryptiques et son point de vue supérieur. C’est l’un des personnages central de la saga.

Scénario :

    Shôgo découvre la Garland, une moto futuriste, par l’intermédiaire d’un de ses amis. Quand ce dernier se fait tuer, il comprend que cette moto n’est pas comme les autres et décide de découvrir ce que ça trame. Il ne s’attendait pas à trouver une ville sous la ville… Quel est donc le Megazone ? Quel est ce danger face auquel ils doivent se battre ?

    500 ans plus tard, Eiji Takanaka se retrouve au centre d’une affaire de hack dans une société dirigée par une intelligence artificielle. Un groupuscule semble lutter contre l’ordre établi et cela n’est pas du goût de tous...

    Son inspiration Macross ne trompe pas, la base sur laquelle cet univers se fonde est très solide et pour cause. En effet, la même base sert à alimenter les 4 OAV, qui sont pourtant dans des époques très différentes et qui se développent de façon assez opposés. Les personnages sont mis à rude épreuve et ballotés dans des évènements qui, bien souvent, les dépassent. On y laisse également une grande place à l’intelligence artificielle, qui possède un statut très particulier, entre fantasmagorie, hégémonie et faiblesse tangible. La notion de loi se dissout au fur et à mesure des minutes et laisse place à une liberté nouvelle, où ni conséquences ni espoirs n’ont véritablement d’importance. Une superbe introduction à ce qui prendra quelque temps plus tard le nom de Cyberpunk, grâce à des anime comme Bubblegum Crisis. Quoi qu’il en soit, l’évolution du titre est excellente et promet quelques heures de surprises et d’étonnement, d’autant plus vu son année de sortie.

Graphisme :

    Nous sommes dans les années 80. Si le niveau général est véritablement excellent, ayant marqué la communauté pop et internet depuis des années, il faut noter que les sorties s’étalent sur plusieurs années et qu’elles sont soumises aux différents réalisateurs. A ce titre, les charadesign comme l’aspect global évolue d’un OAV à l’autre, même si certaines scènes ou caractéristiques reviennent régulièrement, notamment les scènes d'action et une scène d’amour plus ou moins cru selon les épisodes. Le tout est très bien réalisé, donnant à cette suite d’OAV les scènes d'anthologie qu’on lui connaît et qui hante encore aujourd’hui les murs d’internet. Une attention toute particulière est donnée aux couleurs pastels dans les premiers épisodes, me laissant un petit coup de cœur pour ceux-ci. Les suivants sont plus proches du film Tron de 1982 et ont visiblement fait partie des inspirations directes ou indirectes qui ont créé d'autres titres plus connus comme Matrix.

    Les OST sont très bons et les parties musicales n’ont rien à envier à leur légende.

Point noir :

    Attention, certaines scènes sont assez explicites et ne conviendront donc pas à tous les publics. Je recommanderais plutôt pour un public adulte et conscient du côté précurseur de la série.

Conclusion :

    Megazone 23, c’est véritablement un coup de cœur aussi bien graphiquement qu’en termes d’univers. Je n’avais pas du tout réalisé à quel point je connaissais déjà un nombre impressionnant de scènes comme de chanson, rien qu’en traînant sur le net. C’est véritablement un fleuron de la pop culture dont le nom devrait rayonner à sa juste valeur chez nous.

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Date de dernière mise à jour : 08/07/2024

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