Kill la Kill
Article
On parle aujourd’hui de l’anime Kill la Kill !
La petite histoire :
C’est un anime sorti entre 2013 et 2014 pour un total de 24 épisodes et 1 OAV. Il est licencié en France par Wakanim et @Anime.
Il est réalisé par Hiroyuki Imaishi, une des pointures du monde de l’animation avec des participations à des projets légendaires tels que Neon Genesis Evangelion, FLCL, Shaman King, Hellsing, Fullmetal Alchemist, Samurai Champloo, He Is My Master, Paradise Kiss, Black Cat, Gurren Lagann (sans blague !), Rosario + Vampire, Redline et plus récemment le film à succès Promare. Il a été créé par le studio Trigger, fondé par le réalisateur sus-nommé en 2011 et responsable depuis cette date de plusieurs anime dont Little Witch Academia, Darling in the Franxx et Promare.
Pour en revenir à Kill la Kill, une adaptation manga a vu le jour en 2013 sous la plume de Ryô Akizuki avant de s’arrêter 2 ans plus tard au bout de 3 tomes publiés en France chez Kana.
Alors que la série n’avait pas fait de bruit depuis plusieurs années, elle revient en force avec un jeu vidéo de combat : Kill la Kill : The Game - IF - sur PS4, sorti au Japon en 2018 et en France en Juillet 2017.
Personnage :
Matoi Ryûko est l’héroïne de cette histoire. Lycéenne de 17 ans, elle a hérité une moitié de ciseaux géant et Senketsu : un uniforme vivant conçu par son père. C’est une battante qui n’a peur ni de la mort, ni de la honte si ça lui permet de vaincre. Malgré les apparences, elle est plutôt timide et n’aime pas parler de ses sentiments. Elle est très proche de Mako, chez qui elle vie et de Senketsu, son éternel compagnon.
Kiryûin Satsuki est l’impériale présidente du conseil des élèves de l’Académie Honnôji. Elle règne d’une main d’acier sur l’établissement grâce à son conseil des élèves et aux uniformes à étoiles. C’est une combattante particulièrement douée en plus d’être une stratège particulièrement fine. Elle prend tout le monde de haut au point de ne pas porter d’uniforme étoilé pour se contenter de Bakuzan : un katana capable de tout trancher. Elle sait beaucoup de chose sur les kamui et les combats qu’ils impliquent. C’est un personnage que j’aime bien.
Mikisugi Aikurô est le prof principal de Ryûko. S’il donne un côté savant excentrique quand il tient son rôle prof, il est capable de changer totalement de personnalité et de faire exploser son capital charisme. Il est dénudant.
Mankanshoku Mako est la meilleure amie de Ryûko. N’ayant strictement aucun talent, elle est flemmarde, maladroite et souvent insupportable à cause de son hyperactivité. Loin d’être intelligente, elle ne réfléchit jamais aux conséquences et se contente de faire et dire ce qu’elle pense. C’est un personnage tout bonnement insupportable auquel on finit mystérieusement par s’attacher.
Harime Nui, surnommé Grand Couturier, est un personnage mystérieux. Toujours de bonne humeure, elle surgit souvent de nul part et parvient à vaincre tous ses adversaires en deux trois mouvements malgré son côté loli.
Scénario :
Ryûko Matoi rentre un jour chez elle et retrouve son père assassiné. Celui-ci lui lègue alors une moitié de ciseaux et Senketsu, un kamui. Notre héroïne se jure de venger son paternel et se rend donc à l’académie Honnôji pour y affronter Satsuki Kiryûin, la présidente du conseil des élèves. Mais à “main nu”, elle ne fait pas le poids contre les sous-fifres du conseil des élèves. C’est alors qu’elle découvre la véritable façon d’utiliser Senketsu pour absorber les fibres vivantes de ses adversaires. Parviendra-t-elle à gravir les échelons jusqu’à Satsuki ? Finira-t-elle par venger son père ? Quelle est vraiment le but de Satsuki et quelles sont ses liens avec Harime Nui ?
Ce scénario est assez bien fichu malgré son côté totalement WTF et ses idée préconçu du type “tomber comme un cheveux sur la soupe”. Le scénario en lui même rappel beaucoup le développement de Gurren Lagann, même s’il n’est pas du tout dans le même univers. Le côté sentimental et les relations entre nos personnages sont très intéressantes, surtout quand on s’attarde sur l’héroïne et son entourage. La seconde partie de l’anime est bourrée de retournement de situation. C’est un scénario à l’image de cette série pour le moins spéciale…
Graphisme :
Le niveau graphique est aussi WTF que le scénario. D’un côté nous avons des scènes de combats absolument magnifiques, de l’autre une finition particulièrement mauvaise aussi bien pour les personnages que sur les trames de fond (absentes pendant plus de 90% de l’anime). Le côté ecchi n’est pas particulièrement utilisé, pour se concentrer sur le combat et la surenchère de puissance. Le côté comique est également très bien travaillé. Les trames de fonds sont rarement présentes, mais assez intéressantes quand elles nous font l’honneur d'apparaître. Le rythme est très bon et combat l’ennuie sans aucun problème.
Les OST sont bien travaillés et très originaux (rappelant même par moment le côté jazz qui ressortait parfois de Gurren Lagann). Les deux openings sont intrigants et présentent assez bien l’œuvre.
Point noir :
Très clairement, le scénario est totalement WTF et amène certains éléments sans aucun raisonnement logique.
Le graphisme ne plaira pas à tout le monde. Les finitions sont clairement bâclées, sans parler du manque de trame de fond.
Conclusion :
Kill la Kill est un regroupé de combat, de combat et de combat. Le scénario est WTF et tiré par les cheveux, sans parler des graphismes 100% orientés combat à la Gurren Lagann. Cet anime ne plaira pas à tous, je le conseil donc à ceux qui ont aimé l’anime susnommé.
Opening
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