Kamisama Hajimemashita

Aujourd’hui on parle de la première saison de Kamisama Hajimemashita !

La petite histoire :

    C’est à l’origine un manga écrit par Julietta Suzuki entre 2008 et 2016 pour un total de 25 tomes édités chez Delcourt Tonkam sous le titre Divine Nanami.

    L’anime qui nous intéresse aujourd’hui est sorti en 2012 pour un total de 13 épisodes.

    6 épisodes d’OAV sont sortis en 2013.

    Une seconde saison anime est sortie en 2015 pour 12 épisodes.

    En 2015, un volume de Light Novel sort également au japon : Kamisama Hajimemashita : Kurama-yama Yawa.

Personnage :

    Momozono Nanami est l’héroïne de ce titre. Elle a perdu tout ce qu’elle avait et se résigne à vivre comme elle peut. C’est une fille pleine de bonne volonté qui veut avant tout ne pas être un fardeau pour les autres. C’est quelqu’un de très agréable, même si elle souhaiterait parfois être comme les autres filles. Même si elle est parfois un petit peu maladroite, elle n’hésite jamais à tout faire pour aider ceux auquel elle tient. C’est quelqu’un de simple qui aime apprécier les choses telles qu’elles sont. C’est un personnage que j’apprécie beaucoup.

    Tomoe est le protagoniste masculin principal du titre. C’est un démon renard reconnu pour sa force. Sévère, c’est quelqu’un de très efficace qui en attend beaucoup de lui-même comme des autres. C’est quelqu’un qui s’emporte facilement et qui maîtrise assez mal ses sentiments. Il est très exclusif et ne se rend pas vraiment compte du succès qu’il a quand il est déguisé en humain.

    Kurama Shinjirô est une star du visual key. Dark, peu expressif, mystérieux, il se donne un style ange déchu qui fonctionne particulièrement bien auprès du public féminin. Mais derrière la star se cache en fait un tengu. Même s’il a tendance à se faire passer pour le méchant, c’est quelqu’un sur qui on peut compter qui a juste appris à vivre parmi les humains. Contrairement à Tomoe, il a totalement conscience  de l’effet qu’il fait aux êtres humains et en joue souvent pour obtenir ce qu’il veut.

Scénario :

    Nanami rentre un jour chez elle et ne trouve plus qu’un petit mot. Son père, croulant sous les dettes à force de jouer de l’argent à décidé de fuir en la laissant seule avec ses créanciers. Notre héroïne se retrouve alors sans nulle part où aller. Elle vagabonde en attendant de trouver quoi faire et c’est alors qu’elle croise Mikage. Celui-ci lui propose d’aller vivre dans son temple et lui en offre la propriété avant de disparaître. Nanami se rend sur place et fait alors la connaissance de Tomoe et des quelques créatures qui s'occupent du temple vieillissant. C’est alors qu’elle comprend qu’elle est devenue une déesse. Parviendra-t-elle à accomplir son devoir de divinité ? Qui est donc Tomoe ? Comment va-t-il réagir en apprenant que son nouveau dieu est une humaine de 17 ans ?

    Ce titre est simple et agréable. La relation entre nos personnages évolue doucement et efficacement. Si la romance de Nanami est évidemment une trame importante, on l’oublie très souvent pour simplement profiter de l’instant. C’est un titre très orienté Slice of Life, qui nous replonge régulièrement vers des questions existentielles. Le côté mythologique japonais rappelle de bons souvenirs de Inuyasha ou Kakuri no Yadomeshi, donnant une bonne partie du piquant du titre. Ce n’est peut être pas le scénario du siècle, mais c’est une note juste au vue du nombre d'épisodes avec une très bonne conclusion.

Graphisme :

    Nous sommes en 2012. La qualité graphique est assez classique, ce qui n’a finalement rien d’étonnant au vu de l’année de sortie. Les trames de fonds sont généralement simples, et les finitions sont propres, mais sans plus. Le design général est très lumineux et agréable. Le charadesign joue beaucoup sur le physique très shojo 90’s de ses personnages masculins, mais cela fonctionne relativement bien. Le rythme est vraiment excellent. Les épisodes sont très bien coupés et les scènes suffisamment bien réparties pour qu’on ai la sensation de regarder 2 épisodes a chaque fois, sans pour autant s’ennuyer. Un excellent point qui donne cet aspect agréable.

Point noir :

    Les quelques scènes d'action sont très rapides et relativement discutables.

    Si ce titre est agréable, il ne s’impose toutefois dans aucun domaine. De même, il est assez compliqué à classer, n'étant pas vraiment un shojo sans pour autant être un shonen.

Conclusion :

    J’ai beaucoup apprécié Kamisama Hajimemashita. C’est un titre très agréable à regarder, simple et efficace. S’il ne nous propose pas vraiment de surprise, il fait ce qu’on en attend d’une façon appréciable et très feel good. Je conseille ce titre aux fans de slice of life.

Aujourd’hui on s’intéresse à la deuxième saison de Kamisama Hajimemashita !

La petite histoire :

    Cette seconde saison sort en 2015 pour 12 épisodes.

Scénario :

    Dans la saison précédente : Nanami n’ayant plus nulle part où vivre se retrouve à errer en cherchant un endroit où dormir. C’est alors que son chemin croise celui de Mikage, qui fait d’elle le nouveau kami de son propre temple. Nanami se retrouve alors à gérer une toute nouvelle responsabilité en plus de continuer sa vie de lycéenne normale. Mais son familier, Tomoe, est quelqu’un de très fier et n’a pas l’intention de laisser les choses se faire sans réagir. Il met donc tout en œuvre pour faire de Nanami le meilleur kami possible. Mais plus ils se côtoient, plus ils s’apprécient. Nanami finit par tomber amoureuse de Tomoe, qui conscient de son état de yokai, ne sait pas vraiment sur quel pied danser. L’amour finira-t-il par triompher ?

    Nanami commence enfin à se débrouiller en tant que kami. Mais c’est alors qu’elle se retrouve invitée à l’assemblée d’Izumo, avec toutes les autres divinités. Mais les choses seront loin d’être aussi simple, car elle devra relever un terrible défi et Tomoe n’a pas l’intention de la laisser prendre le risque. Comment la relation entre Nanami et Tomoe évoluera-t-elle ?

    Cette seconde saison est plus ouverte que la première. Si la plupart des petits arcs sont reliés de près ou de loin à un personnage que l’on connaît, ils laissent plus de liberté de mouvement aux personnages qui peuvent alors dévoiler d’autant plus leur potentiel, sans toutefois revenir de temps à autre à la trame principal de l’œuvre : la relation entre Nanami et Tomoe. Le lore s’articule beaucoup plus autour de la mythologie japonaise et nous fait voyager contrairement à la saison 1. Changer de cadre donne un véritable second souffle à la série et met nos personnages à rude épreuve. La conclusion est une fois encore très réussie. Bref, c’est de l’excellent travail.

Graphisme :

    Nous sommes en 2015. D’un point de vue graphique, ce titre est extrêmement proche de sa première saison pourtant sortie 3 ans plus tôt. Les finitions sont toutefois légèrement meilleures et les trames de fonds plus travaillées. Le design général de l'œuvre est également encore plus présent.

    Les OST sont très classiques, mais fonctionnent bien. L’opening : Kamisama no Kamisama de Hanae est vraiment excellent, d’un point de vue musical comme du point de vue de l’animation. L’ending Ototoi Oide d’une fois encore Hanae est incroyable.

Point noir :

    Ce titre n’a pas vraiment de point noir.

    Si la saison 1 n’avait pas vraiment de point fort, cette saison semble se placer sur le marché du chill et réussit très bien son pari, en proposant un excellent compromis.

Conclusion :

    J’ai vraiment beaucoup aimé Kamisama Hajimemashita saison 2. Les personnages n’en sont que plus attachants, le cadre change et donne une bonne bouffée d’air frais, que demander de mieux ? Je le conseille très fortement à ceux qui aiment le mélange romance / yokai.