Hinamizawa, Le Village Maudit
Article
On parle aujourd’hui d’Hinamizawa le village maudit, aussi appelé Higurashi no Naku Koro ni.
La petite histoire :
C’est à l’origine un Visual Novel sorti au Japon en 2002 sur PC et développé par 07th Expansion. Chose exceptionnel : il est sorti en France en 2010 sous le nom Le Sanglot des Cigales : Cycle des Énigmes.
Higurashi (ou Hinamizawa en VF… J’ai pas compris non plus.) est inspiré du village de Shirakawa au Japon, dans la préfecture de Gifu.
Tout commence avec un bon nombre de tome d’adaptation manga entre 2005 et 2006 : 16 tomes en tout, de dessinateur différents, mais toujours sous le scénario de Ryukishi07.
L’anime dont on parle aujourd’hui est sorti en 2006 pour 26 épisodes diffusés par Netflix et licencié par Black Box.
La saison 2 : Higurashi no Naku Koro ni Kai est est sorti en 2007 pour 24 épisodes chez Netflix et Black Box.
Dans le même temps, c’est 11 volumes de Light Novel qui sortent au Japon, toujours sous la direction de Ryukishi07, l’équipe de prod de 07th Expansion.
Un premier film LIVE d’1h46 sortira le 10 Mai 2008.
Le second et dernier film LIVE : Higurashi no Naku Koro ni Chikai, d’1h48 sortira le 18 Avril 2009.
Une suite d’OAV : Higurashi no Naku Koro ni : Kira est sortie entre 2011 et 2012 pour 4 épisodes de 29 minutes non licencié.
Un dernier OAV : Higurashi no Naku Koro ni Kaku est sorti en 2013 pour un épisode de 53 minutes, lui aussi non licencié.
Une troisième saison a été annoncé pour cet été, mais aucune date officielle n’a encore été annoncée.
Mine de rien, Higurashi a un rayonnement de 16 manga, 50 épisodes d’anime, 5 OAV, 11 Light Novel et 2 films LIVE, ce qui en fait une des plus grande série d’horreur du marché !
Il est aussi connu sous le nom When They Cry.
Personnage :
Maebara Keiichi est un jeune homme de 16 ans qui déménage avec ses parents dans le village d’Hinamizawa (j’ai vu l’anime en VF, donc j’utiliserais ce nom par habitude). C’est quelqu’un de sociable qui rompt très vite la glace avec les autres. Amical et agréable à vivre, il est plutôt apprécié par les jeune fille qui l’entourent. C’est quelqu’un d’intelligent et d’observateur qui parvient assez vite à saisir ce qui se passe autour de lui. Il semble avoir une tare qu’il garde au fond de lui… Il n’aime pas particulièrement le transfert fait par certain entre lui et le frère de Satoko.
Ryûgû Rena est une jeune fille agréable et toujours de bonne humeur. De nature Kawaii, elle aime mettre une bonne ambiance et soutient de sa kawaiitude son amie Mion. C’est une fille curieuse et un peu étrange qui aime fouiller dans la décharge publique du village. Elle semble être obnubilée par le dieu Oyashiro. Elle vie seule avec son père.
Sonozaki Mion est la prochaine chef de la famille Sonozaki dirigée par sa grand-mère. Elle a 17 ans et aime mettre l’ambiance. Dirigiste dans l’âme, elle donne les ordres et oblige les autres à faire ce qu’elle veut avec le sourire. Elle a une sœur jumelle avec qui elle échange parfois sa place. C’est un garçon manquée qui aime que les choses se passent comme elle l’a prévu. Elle aime beaucoup taquiner Keiichi et en pince un petit peu pour lui. C’est un personnage que j’aime bien.
Furude Rika est une jeune habitante d’Hinamizawa. Elle vit avec Satoko depuis la mort de ses parents. Elle est à la tête de sa famille et à ce titre, s’occupe du temple du village. Malgré son jeune âge, c’est une fille très intelligente qui garde son calme en toute circonstance et fait preuve d’une très grande maturité. Gentille et chaleureuse la plupart du temps, il lui arrive tout de fois de prendre une personnalité beaucoup plus mature… C’est un de mes personnages préférés ! Elle semble avoir servie d’inspiration au personnage de Frederica Bernkastel de l’anime Umineko no Naku Koro Ni, sorti en 2009.
Hôjô Satoko est une jeune fille qui a perdu ses parents et dont le grand frère a disparu suite à la malédiction d’Oyashiro. Elle vit avec Rika depuis la disparition de ce dernier. Jeune fille agréable et souriante, c’est quelqu’un de plutôt intelligent qui aime faire des pièges à ses amis. Elle fait un transfert entre Keiichi et son grand frère.
Sonozaki Shion est la sœur jumelle de Mion. Suite à son amourette avec le grand frère de Satoko, elle s’est retrouvée chassée du village. Plus féminine et agréable que sa sœur, c’est quelqu’un de curieux et de bonne compagnie.
Ôishi Kuraudo est un enquêteur de la police. Fouineur né, il ne s’arrête devant rien pour obtenir ce qu’il cherche. C’est quelqu’un qui sait mettre la pression aux autres.
Scénario :
Nous sommes en 1983, dans le petit village d’Hinamizawa. Keiichi emménage dans un endroit qui lui paraît bien calme par rapport à la ville d’où il vient. Très vite, il devient ami avec 4 de ses camarades de classe. Au cours de ses discussions avec elles, il apprend que le village a risqué l'immersion car il était prévu qu’un barrage soit construit un petit peu plus bas. Tout de fois, un certain nombre d'événements tragiques ont interrompu définitivement le projet… D’après certain, ce serait l’œuvre de la malédiction d’Oyashiro, le dieu local. Depuis, tous les ans, au cours de la soirée de la fête de la rivière de coton (festival de Watanagashi en japonais) consacré à ce dieu, un meurtre survient, suivie peu après d’une disparition. Mais notre héros découvrira bien vite que c’est loin d’être le seul élément qui rend ce village si étrange… Quel est donc l’explication de ses meurtres et disparitions ? A quel points ses amis sont impliqués ? Qu’est-il arrivé au grand frère de Satoko ? Survivra-t-il à la prochaine fête de la rivière de coton ?
On sent particulièrement l’origine Visual Novel dans la construction de cet anime. Contrairement aux autres, il fixe son scénario sur de petits arcs entre 3 et 4 épisodes. Chacun représente une route différente, à la suite de quoi on apprend de nouveaux éléments qui nous aident à savoir ce qui se passe à Hinamizawa, sans jamais en être totalement sur. L’ambiance général est également très étrange. On commence avec un school life très agréable et à la limite du slice of life. Mais peu à peu, les éléments étranges et sautes d’humeur brouillent le tableau jusqu’à le teinter d’horreur, de sang et d’une couleur malsaine. C’est un excellent travail, qui donne un côté enquête très agréable et qui colle très bien au genre horreur.
Graphisme :
Nous sommes en 2006. Les anime d’horreur existent depuis des années, mais de tous, c’est bien celui-ci qui m’a laissé le goût graphiquement le plus particulier. Pourquoi ? Le design général n’a vraiment rien à voir avec l’horreur. Il est graphiquement désigné de la même façon que n’importe quel anime school life comme il en sortait et en sortira par la suite des dizaines (notamment sur la période de la crise de l’animation entre 2007 et 2009/2010). Les paysages sont beaux, les design des personnage enfantin et agréable et le rythme calme et agréable. L’horreur est marqué par d’incroyable déformation graphique et un passage d’une ambiance détendu à une ambiance malsaine et dangereuse. Cette ambiance ne se retransmet pas toujours à l’écran, mais c’est dans ses moments précisément que l’on se sent le plus happé par l’énigme.
Les OST sont assez peu nombreux et très traditionnel de l’horreur à la japonaise. L’opening de Shimamiya Eiko est vraiment excellent, aussi bien musicalement que côté animation avec une tension et une anxiété immédiate. L’ending est également très bon.
Point noir :
Bon comme souvent, je me dois de faire un petit WARNING. Malgré son design assez enfantin, ce n’est pas un anime à destination d’un jeune public ! Gore et anxiété au rendez-vous ! Je ne le répèterais jamais assez, mais si vous offrez des choses à un public qui n’est pas majeur, regardez l’oeuvre avant eux. (Ceci est évidemment valable pour les plateforme de steaming comme netflix.)
Je l’ai déjà un petit peu introduit, mais certains transcriptions VF sont un peu étranges et sonnent faux… Même si dans l’ensemble, c’est du bon travail.
Conclusion :
J’ai adoré Hinamizawa le village maudit (ou Higurashi no Naku Koro Ni) ! C’est un excellent anime d’horreur qui joue de son origine pour proposer un concept original et bien pensé. Je le conseille fortement aux fans d’horreur.
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