Hikaru No Go
Article
On s'attaque aujourd'hui à un animé pas comme les autre : Hikaru no Go !
La petite histoire :
Toute l'histoire commence quand Yumi Hotta joue une partie de go avec son grand père. Elle s'est dit que ce serait une bonne idée de créer un manga sur le jeu de go et c'est ainsi que le manga Hikaru No Go est née ! Et pour faire ça, elle prend les meilleurs possibles. Au dessin, nous avons takeshi Obata. Ce nom vous dit quelque chose ? Et oui, il s'agit bien du dessinateur de Death Note, Bakuman ou encore plus récemment Platinum End. Notre mangaka avait jusque là eu beaucoup de mal à se lancer, mais Hikaru no Go va le propulser vers ses plus grands succès ! Et ce n'est pas tout, car Yumi Hotta va prendre comme conseillère Umezawa Yukari, une joueuse professionnel depuis 1996 qui aura la particularité, outre les titres qu'elle obtiendra par la suite, de réaliser des programmes d'initiation au Go à la télévision nipponne.
Bref, Hikaru no Go commence en 1998 et se terminera en 2003 après 23 volumes. L'animé dont nous parlons aujourd'hui a commencé en 2001 et s'est terminé en 2003 après 75 épisodes. Il couvre tout le manga (ce qui est rare, même à l'époque). Un OAV de 74 minutes est sorti en 2004 : Hikaru no go New Year Special .
En France, le manga est publié par Tonkam et l'animé est licencié par Déclic Images. Ça n'a pas vraiment de rapport, mais je me rend compte qu'il est grand temps pour moi d'écrire un article sur ce sport cérébrale.
Scénario et Personnage (ma vision de l'époque):
Alors, comme le dit le titre, le personnage principale s’appelle Hikaru Shindo et le thème principale de l’animé est le jeu de go.
Pour commencer par le commencement, alors qu’il a environ 10 ans, il fouille dans le grenier de son grand-père avec son amie Hikari et il tombe sur un vieux goban (plateau pour jouer au go). Seulement, lui voit des traces de sang, mais pas son amie. C’est alors qu’il est approché par un fantôme des années 1000 et quelques, un des plus grands joueurs de go de l’histoire du Japon, Saï Fugiwara.
Le temps qu’Hikaru s’habitue à être suivie à longueur de journée par fantôme qui n’était pas sortit de son goban depuis 400 ans, depuis la mort de son porteur précédent, l’ancien maitre de go Shusaku Oninbo, il se retrouve à faire jouer le fantôme au go comme son prédécesseur. Seulement, la logique venant d’un enfant de 10 ans, Hikaru n’aime pas le go et n’y comprend rien.
Un beau jour, pour calmer les ardeurs de Saï, Hikaru se rend dans un salon de go et y affronte le seul enfant qu’il y trouve, Akira Toya. Seulement, celui-ci a beau avoir le même âge que lui, il est le fils du Meiji toya, le joueur le plus fort du Japon et a déjà un niveau de joueur professionnel. Évidement, comme c’est Saï qui décide des coups que joue Hikaru, Akira se fait écraser. C’est là que débute vraiment l’histoire, puisqu’Akira va se mettre à faire de son mieux pour rattraper Hikaru, sans savoir que c’est Saï qu’il cherche.
Au fur et à mesure des parties du fantôme et des bourdes du garçon, Hikaru finira par se mettre à apprécier le jeu de go et en arrivant au collège, lors d’un tournoi entre collège, il affrontera de nouveau Akira. Cette fois, il jouera sans l’aide de Saï et décevra donc Akira. Mais il prendra donc la résolution de poursuivre celui-ci comme Akira poursuit Saï désespérément.
Bon voila pour le gros de l’histoire. Petite précision : pour trouver cette animée intéressant, il faut absolument savoir jouer au go, ou on ne comprend pas grand-chose et l’animé devient ennuyant. Surtout si on ne comprend pas les coups de génies des personnages. Donc si vous n'aimez pas le Go, abandonnez tout de suite.
Autre détail important : l’animé et le manga Hikaru No Go fut à la base d'un nouvelle engouement pour le jeu de Go qui saisit la nouvelle génération il y a quelques années en France.
Les personnages sont assez attachant, même si beaucoup apparaissent et disparaissent, puis reviennent sans trop qu’on se souvienne d’eux. Le scénario est plutôt bon et recherché, même si la fin fait un peu flop par rapport au reste.
Graphisme (ma vision de l'époque) :
Les OST sont intéressant et très bien adapté à l’ambiance de l’animé.
Points noirs :
Les graphiques sont un peu passés et auraient besoin d’une bonne nouvelle version. Le nombre de personnage est beaucoup trop important et on a tendance à s’y perdre un peu.
La fin est un peu vide et on s’attendait à mieux.
Le rythme est malheureusement parfois un peu ennuyeux.
Le dernier point noir est bien sûr que seuls les joueurs de go peuvent comprendre l’intérêt véritable de la série.
Conclusion :
En bref, c’est un animé vraiment incontournable pour les joueurs de go, mais que je déconseille à partir d’une vingtaine d’épisodes pour les autres.
Date de dernière mise à jour : 11/06/2018
Ajouter un commentaire