Gun Frontier
Article
On s’attaque aujourd’hui à Gun Frontier.
La petite histoire :
C’est à l’origine un manga écrit par Leiji Matsumoto en 3 tomes sortis entre 1972 et 1975 et publiés en France chez Black Box.
La série d’OAV est une suite de 13 épisodes de 25 minutes sorties en 2002 et autrefois licenciés par Kaze. Il a été réalisé par Zen Soichiro.
Personnage :
Albator (Harlock), est le personnage principal et secondaire de l’histoire. Calme, classe et réfléchi, il accompagne Toshiro dans sa quête en tant qu’ami et joue les narrateurs comme les portes flingues, quand le besoin s’en fait sentir. C’est quelqu’un d’une nature assez méfiante, mais qui est toujours prêt à prendre des risques pour ses amis.
Toshiro est le héros de cette histoire. Japonais petit et binoclard, il compense son physique peu avantageux par un courage hors du commun. Il est assez naïf et son cœur est tendre face aux femmes. Il veut faire confiance aux gens, mais il se fait souvent avoir. C’est un personnage très attachant.
Simunora est une femme mystérieuse. Créature magnifique comme on en croise peu dans une vie, elle est intelligente et est aussi douée dans le maniement des armes comme de ses charmes. Très ouverte d’esprit, elle semble se passionner pour la quête que mène Toshiro.
Scénario :
Gun Frontier. Une terre inhospitalière où la mort peut surgir à chaque instant. C’est dans cette terre désolée que Toshiro, accompagné de son ami Albator, poursuit sa quête : retrouver les survivants de son peuple, massacré pour leur maîtrise des minerais. Dans un saloon, ils rencontrent la sublime Simunora qui décide de les accompagner. Mais celle-ci est mêlée à une organisation bien dangereuse… Toshiro parviendra-t-il à braver la mort et à retrouver les siens ?
Un univers impitoyable tout droit sorti de l’esprit de feu Leiji Matsumoto, 30 ans avant son adaptation. Encore plus intraitable qu’Albator, ce titre nous propose une omniprésence du thème de la mort. Celle-ci est d’ailleurs simple, sans fioriture et étonnamment normalisée. Elle est contrebalancée par des personnages riches, entiers et qui la dévisagent à chaque instant. Le tout nous propulse dans une quête historique qui n’a rien à envier à la plupart des œuvres western et qui dévoile ses cartes avec agilité et savoir-faire.
Graphisme :
Nous sommes en 2002. Pour son année, le niveau général est bon. Le charadesign emblématique de son auteur est omniprésent, laissant la part belle à la gente féminine et exagérant les traits grotesques de bien des hommes. La nudité est présente, mais mise en place de façon simple et sans une once de vulgarité. La réalisation s’inspire très fortement des westerns américains, mais sait également tirer d’autres ficelles pour nous surprendre.
Les OST de Motokura Hiroshi sont excellents et s’intègrent particulièrement bien à l’univers. L’opening : Style de GRAND ZERO est également très bon.
Point noir :
Le traitement des personnages féminins peut déranger certaines personnes. Il faut toutefois rappeler que premièrement, c’est une œuvre de fiction et deuxièmement, c’est malheureusement quelque chose d’assez réaliste par rapport à l’univers.
Le charadisgn de Leiji Matsumoto ne plaira pas à tous le monde et cela peut se comprendre.
Conclusion :
J’ai adoré Gun Frontier ! Une histoire impitoyable qui nous emmène en voyage avec des personnages particulièrement bien écrit. Une pointe d’humour et des rafales d’action pour un ovni des créations de Matsumoto. Je conseille fortement aux fans de l’auteur et du style.
Date de dernière mise à jour : 09/01/2024
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