Black Lagoon
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Black Lagoon, un animé pas assez connu vu son envergure. Alors, commençons par le début.
La petite histoire :
Black Lagoon est un manga écrit par Rei Hiroe depuis 2002. Ce mangaka est égallement l'auteur de Phantom Bullet. Le manga a d'abord était édité en France par les éditions Kabuto, puis a était reprit par Kazé après la faillite de ce premier. L'écriture du manga aurait reprit en printemps 2017. Il y a actuellement 10 volumes.
L'animé est sortie en 2006, suivit la même année de la seconde saison. Les deux saisons ont 12 épisodes chacune. Un animé spécial de 5 épisodes est également sortit en 2010 : Black Lagoon: Roberta's Blood Trail. Ils sont tous licencié chez Kazé.
Personnage et Scénario (ma vision de l'époque) :
L’histoire se passe récemment. Un navire appartenant à une grosse boite international japonaise est braqué par un torpilleur pour récupéré un CD contenant les plans d’arme nucléaire pour un pays en guerre.
Mais, Réby, l’une des transporteurs, considérant ne pas être assez payée, décide de se prendre un petit à côté. Pour ça, elle attrape le premier type qu’elle a sous la main, un jeune employé.
Ce jeune employé est Rokuro Okajima, il est jeune et a passé toute son existence à travailler pour entrer dans une grosse entreprise et obtenir une bonne place. Seulement, voilà qu’en plus de se faire embarquer par des pirates et trainé de force vers le sud, dans la mer de chine, pour éviter le scandale, son entreprise décide de le sacrifier pour détruire le CD. Pour ça, ils envoient des mercenaires qui commenceront par les attaquer dans un bar à Roanapura. S’en suivra une petite baston entraînant quelques morts. Viendra ensuite une poursuite torpilleur contre hélicoptère de combat ultramoderne que je vous laisse le plaisir de découvrir, même si le petit bateau ne part pas gagnant. Tout du moins jusqu’à ce que Rokuro, renommé Rok par Réby, décide enfin de se bouger. Il propose un plan tout simple : la vie ou la mort. Et voila, l’histoire est lancée. Rok finira par devenir un vrai pirate et reniera son entreprise.
A bord du torpilleur nommé « Black Lagoon », nous trouvons le chef : Dutch. Grand, noir, lunette de soleil, sang froid démentiel et un charisme digne de Sylvester Stallon. Il est respecté par tous et dirige l’équipe d’une main de fer. Viens ensuite sa première employé, Réby, anciennement Rebéqua, surnommée Double détente. Elle est connue dans toute la ville pour ses deux pistolets horriblement classe et son efficacité au travail. C’est le sang chaud de l’équipe pour une fille originaire de New York. Enfin, Benny Boy, grand maigre blond sans cesse enfermé dans sa cabine. C’est le cerveau de l’équipe, hacker de génie, expert en communication, mais le seul à ne pas s’être vraiment adapté à son mode de vie. Il déteste se battre ainsi que la violence de ses acolytes.
Mais l’équipe du Lagoon ne fait pas tout. Impossible de ne pas parler de Balalaïka, la chef de la mafia Russe installée à Roanapura et principale cliente. Elle possède un passé sombre et a payé chèrement sa place en enfer. Elle ne connait qu’une stratégie : soit l’ennemie capitule tout de suite, soit il est mort. Évidement, il y a tout un ta de personnages totalement délirants et survoltés prêt à tout pour l’argent ou même uniquement pour le plaisir de la baston.
Viens ensuite la ville de Roanapoura, ville du crime où même les églises réservent des surprises. Le crime y est normal et les mafias y sont implantées un peu partout.
Bref, vous l’aurez compris : au programme de la baston, des flingues, des fusillades, des monstres humains, du sang et des morts ! Mais ce n’est pas tout. Étonnamment, cette animé propose aussi une toute nouvelle vision de notre quotidien personnel avec une version surement bien plus proche de la réalité qu’elle n’y parait au premier regard. De plus, la question de l’avenir, de la vie, de la mort, de la raison de se battre est présente du début jusqu’à la fin, donnant ainsi une incroyable profondeur à l’œuvre.
Graphisme (ma vision de l'époque) :
Les graphiques sont assez classiques pour un seinen, mais les combats sont bien réalisé et le résultat est généralement sensass, on finit par obtenir autant d’adrénaline que les personnages eux-mêmes.
Les scripts et les réactions des personnages sont incroyablement réaliste, d’autant plus quand on connait leurs histoires personnelles.
Points noirs :
L’animé n’offre qu’une fin alternative qui pourrait être complété par une suite. Son autre défaut étant probablement qu’il ne soit pas assez connu. Le mystère du personnage de Dutch plane toujours, mais il restera surement gardé à jamais. Enfin, l’ending sur stressant qui fait toujours penser qu’ils vont tous mourir et qui manque de peps.
Conclusion :
Bref, un animé tout en puissance alliant tranche de vie, baston, critique de la société et même philosophie. C’est clairement un des meilleurs seinen que j’ai vu et j’ai toujours énormément de plaisir à le regarder à nouveau.
OST
Pour télécharger les OST, suivez la flèche:
- - - > http://fasttory.com/CX32
Date de dernière mise à jour : 04/12/2018
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