Bakemonogatari - Monogatari Series
Article
On parle aujourd’hui d’un des anime qui m’a le plus marqué : Bakemonogatari !
La petite histoire :
C’est à l’origine un Light Novel écrit par NisiOisin en 2006 pour 2 volumes publiés chez Pika.
L’anime dont on parle aujourd’hui est sorti en 2009. Il compte 12 épisodes licenciés par Dybex et trius ONA sorti entre 2009 et 2010.
Depuis 2018, le titre est adapté en manga par l'immense Oh Great. Il y a 9 tomes au Japon et 7 en France, chez Pika.
Personnage :
Araragi Koyomi est le héros de cette histoire. Lycéen presque normal, il s’est fait mordre par un vampire pendant les vacances, avant de redevenir humain grâce à Oshino. Il a tout de fois conservé un certain nombre de traits du vampire et peut parfois faire appel à ses capacités surhumaine. Il a très facilement de l’empathie pour les autres et se met souvent personnellement en danger sans faire attention. S’il a souvent du mal à suivre ce que lui raconte Oshino, Senjougahara ou Hanekawa, il est toujours près à donner de sa personne… C’est quelqu’un de plutôt agréable à vivre, même s’il semble avoir un problème avec sa famille...
Senjougahara Hitagi est l’héroïne du premier arc. Jeune fille parfaite, elle est belle, intelligente, douée en sport et incroyablement froide et violente. Une vrai tsundere auto-proclamée malgré le fait qu’elle sache jouer de ses formes. C’est une fille très forte, mais qui possède un secret : elle ne pèse pas plus de 5kg. Il y a comme qui dirait un crabe dans l’histoire...
Hanekawa Tsubasa est la déléguée de la classe d’Araragi. Jeune fille calme, intelligente et agréable, elle est mature et très proche de notre héros, qui lui demande souvent des conseils pour comprendre ce qui se passe autour de lui. Elle a déjà eu des problèmes par le passé… Elle connaît beaucoup de chose, mais n’aime pas qu’on le lui dise. C’est surement le personnage le plus “normal” de cette saga. Elle en pince pour Araragi. Elle est doublée en Japonais par la talentueuse Yui Horie.
Shinobu, de son ancien nom de vampire Kiss-Shot Acerola-Orion Heart-Under-Blade, est une petite vampire qui vit avec Oshino. Elle ne parle presque pas et ne semble voir personne d’autre qu’Araragi. C’est un personnage très mystérieux.
Oshino Meme, mystérieux parmi les mystérieux. Âge impossible à deviner, connaissance très profonde dans le domaine du surnaturel, capable de passer du style négligé à un style qui demande beaucoup de rigueur, il se dit expert en aberration. Sorte de vagabond qui vit sur les problèmes des êtres qui l’entourent, il donne rarement l’entière solution du problème et semble prendre un malin plaisir à utiliser Araragi pour résoudre certains problèmes.
Hachikuji Mayoi, de son ancien nom Mayoi Tsunade, est une enfant qui cherche la maison de sa maman, un sac énorme sur le dos. Mais elle est perdu et par conséquent dans l’incapacité la plus totale de retrouver l’endroit qu’elle cherche… Elle semble aimé à sa façon Araragi, mais n’apprécie pas beaucoup les autres...
Sengoku Nadeko est une amie de la petite soeur d’Araragi. Fille timide de nature, elle est maudite et semble en pincer pour notre héros.
Kanbaru Suruga est une jeune fille au comportement étrange. Vieille connaissance d’Hitagi, c’est une sportive née. Amoureuse d’Hitagi, fujoshi, lolicon et masochiste, elle est sous l’emprise de la “patte de singe” depuis qu’elle est en primaire. Elle passe son temps à mettre Araragi sur un piédestal, mais le jalouse. Malgré ses pulsions parfois étranges et contradictoire, c’est une fille plutôt sympathique dans le fond.
scénario :
Araragi est un lycéen en troisième année qui est parvenu tant bien que mal à redevenir humain après s’être fait mordre par Kiss-Shot Acerola-Orion Heart-Under-Blade. Il tente tant bien que mal de retrouver un quotidien normal. C’est alors qu’il fait la connaissance d’une certains Senjougahara. Suite à un regrettable accident, il découvre qu’elle n’a plus de poids. Il décide alors de l’aider malgré la réticence de cette dernière et fait appel à son propre sauveur : Meme Oshino. Parviendront-ils à libérer la belle du dieu crabe qui lui empoisonne la vie ?
5 arc, 5 filles, 5 dieux, 5 aberrations, 5 combats, 5 mots. Araragi parviendra-t-il à aider tout le monde et à s’en sortir vivant en tant qu’humain ? Qu’est-ce que la normalité ? Qu’est-ce que les sentiments ? Pourquoi ? Que le voyage aux confins des mots, des idées, des kanjis et des dieux commence !
Cette œuvre est tout bonnement unique. C’est tout simplement du grand art que nous propose ici le réalisateur Akiyuki Shinbo et l’écrivain NisiOisiN. Situations complexes, personnages profonds, relations conflictuels, sentiments incohérents… Un véritable voyage autour de l’humanité et de l'aberration de la normalité par un explication et des joutes verbales d’être incohérents de constance et d’état. Le texte est incroyable, l’évolution des arcs surprenantes et menant à des résultats souvent inattendus. Cette œuvre sort tout droit vers une autre dimension en jouant des mots, des apparences, des idées, des personnages… C’est un chef d’œuvre.
Graphisme :
Le niveau graphique est assez particulier. Totalement détaché de son époque, il se compose de deux parties très distinctes. La première et la plus classique est celle des personnages. Le charadesign est intéressant, fin et met en avant la psychologie des personnages. C’est la partie la plus traditionnel de l’anime. La seconde est l’ensemble le plus innovant de ce titre. Les trames de fonds sont des scènes 3D très répétitives qui force le spectateurs à tourner son attention uniquement sur la profondeur du text et des personnages. Le tout est entrecoupé par des infographies, souvent d’un kanji (notamment scène blanche ou scène noire) ou d’une petite illustration, parfois juste comique. La façon dont tout cela est utilisé donne une atmosphère vraiment unique, plongeant le spectateur dans un état très particulier.
Les OST sont un habile mélange de jazz et de chansons plus traditionnelle, le tout bien dosée. Les 5 openings sont très bons aussi bien musicalement que graphiquement, quitte à utiliser des photos plutôt que de l’animation… On notera que Yui Horie est à l’origine du dernier opening.
Point noir :
Cet anime ne conviendra pas à tout le monde. Il faut trois choses pour en profiter pleinement : le regarder en VOSTFR (j’ai rien contre la VF, mais là tous les jeux de mots originales sont basés sur le japonais et impossible à retranscrire en français), être capable de lire rapidement les sous-titres et avoir un minimum de bagage en philosophie à la japonaise. C’est un titre incroyable, mais qui n’est pas particulièrement accessible, ce qui explique qu’il soit si peu connu et que les éditeurs Wakanim et Netflix aient vite abandonné la licence…
Conclusion :
J’ai vraiment adoré Bakemonogatari ! C’est un titre que j’ai découvert grâce à Oh!Great (même si j’en avais entendu parler avant) et qui m’a fait une vraie claque en terme d’ambiance, de profondeur et de relation entre les personnages. C’est une œuvre incroyable qui devraient être beaucoup plus reconnu, surtout quand on sait que ce titre est sorti il y a 10 ans. Je le conseille fortement aux fans de la langue japonaise, d’anime assez philosophiques ou tout simplement d’anime étranges ou décalés.
Date de dernière mise à jour : 27/01/2024
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