Arslan Senki

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On parle aujourd’hui d’un anime qui était plutôt populaire il y a encore quelques années : Arslan Senki !

La petite histoire :

L’origine oublié de cette série est un Light Novel écrit par Tanaka Yoshiki a partir de 1986 en 16 volumes. Un projet de tome a vu le jour, mais il semble avoir été abandonné par l’éditeur Calmann-Lévy.

C’est un manga scénarisé par Yoshiki Tanaka et dessiné par Hiromu Arakawa depuis 2013 pour aujourd’hui 12 tomes publiés chez Kurokawa.

L’anime dont nous parlons aujourd’hui est sorti en 2015 pour 25 épisodes chez Netflix et @Anime.

Un jeu vidéo est sorti fin 2015 au Japon : Arslan : The Warriors of Legend, sur PS3, PS4, Xbox et PC.

La saison 2 de l’anime : Arslan Senki Fuujin Ranbu sortira en 2016 avec 8 épisodes chez @Anime.

Cette série est aussi connue sous le nom The heroic Legend of Arslan.

Personnage :

Arslan est le jeune prince héritier du royaume de Parse. Fils unique d’Andragoras III, un roi qui a pris le trône par la force grâce à ses victoires militaire et de Tahamine, une reine qui a connu deux rois grâce à sa grande beauté, Arslan n’est pas très proche de ses parents. Il a été élevé pendant sa plus tendre enfance avec le peuple avant de rejoindre la cour à 11 ans, où on lui a appris le maniement de l’épée pour qu’il devienne roi à son tour. Naïf et de faible constitution, Arslan est tout le contraire de son père, qu’il perçoit comme invincible. Le jeune est quelqu’un d’ouvert qui aime écouter ce que les autres on a dire pour comprendre leurs motivations. Il est très intelligent et sait se faire des alliers. A 14 ans, il s'apprête à vivre sa première bataille contre le Lusitania au côté de son père, qui ne semble pas lui donner d’attention.

Daryûn est un des capitaines de l’armée du Parse. Fidèle de la famille royale, il a juré fidélité à Arslan et est prêt à prendre tous les risques pour lui. Si un excellent soldat en vaut 100 autres, Daryûn en vaut 1 000 à lui seul. Combattant émérite et surpuissant, c’est quelqu’un de courageux qui connaît ses propres limites et celle des autres. C’est quelqu’un d’agréable sur qui on peut compter.

Narsus est un ancien seigneur de Parse exilé. Stratège de génie, fin connaisseur dans de nombreux domaines, habile négociateur et fine lame, Narsus est un allié de poids qui vit avec son serviteur Elam au fin fond d’une forêt. Peintre de la pire espèce, il a tout de fois une grande fierté à exhiber ses horreurs. C’est un ami de Daryûn et un personnage très agréable malgré son côté excentrique.

Elam est un jeune garçon qui travail comme serviteur pour Narsus. Anciennement esclave, il a été affranchi par Narsus, mais a souhaité rester à son service. Il a énormément de respect pour lui et souhaite le servir de son mieux. C’est quelqu’un de doué de ses mains et de très débrouillard malgré son jeune âge. Il est assez mal à l’aise en présence d’Arslan.

Farangis est une prêtresse de Mithra au service de la famille royale. Elle se contente d’accompagner Arslan pour l’aider dans sa quête. C’est une très belle femme qui sait jouer de ses charmes tout comme du tranchant de ses flèches et de son épée. Elle est de nature assez froide et dit les choses sans détoure.

Gieve est un troubadour qui parcourt la terre pour exercer son art. Excellent musicien, c’est quelqu’un qui possède de multiples talents. De nature solitaire, il n’a tout de fois rien contre la présence nocturne d’une jolie à ses côtés. Virtuose de l’arc, il sait également combattre avec une épée ou une lance.

Le masque d’argent est un mystérieux guerrier masqué qui accompagne l’armée lusitanienne et la conseille pour vaincre le Parse. Il a une rancœur particulière contre la famille royal et tout particulièrement Andragoras et Arslan. Il a une très grande puissance au combat et une volonté de fer. On notera la petite ressemblance avec un certain Grifith du manga de légende Berserk, notamment au niveau du casque.

Scénario :

Arslan est le jeune prince du Parse. Il souffre de l’immense différence de prestance entre lui et son père, le roi actuel : Andragoras III. Alors qu’il a 14 ans, le Lusitania déclare la guerre au Parse. Arslan participe ainsi à sa première bataille, au côté de la gigantesque armée Parse et de son père. Mais alors que cette armée est bien plus nombreuse, un habile jeu tactique de l’ennemi renverse totalement la situation. En l’espace d’une bataille, Arslan perd tout. L’armée du Parse est dévastée, plusieurs généraux sont tués ou capturés, son père est fait prisonnier et le roi du Lusitania pousse l’affront jusqu’à s’installer à Ecbatana, la capitale du Parse, où il courtise Tahamine, la mère de notre héros. De son côté, Arslan parvient à retrouver Daryûn sur le champ de batail. Celui-ci voyant la guerre terminée décide de sauver le prince et s’enfuit avec lui en direction du seul homme capable d’inverser la situation : Narsus, l’ancien stratège exilé par Andragoras. A ses côtés, Arslan prend la décision de reconquérir son pays pour permettre ainsi au peuple de vivre en paix et en sécurité. Il prend également la décision qu’une fois au pouvoir, il affranchira tous les esclaves. La reconquête du pays commence, mais elle pourrait être bien plus compliquée que prévu. Arslan retrouvera-t-il la place qui lui sied ? Qui est le mystérieux masque d’argent ? Quel sont les tenants et les aboutissants de cette histoire d’esclave ? Notre héros parviendra-t-il à trouver des alliés en nombre suffisant ?

Arslan Senki était plutôt populaire il y a quelques années et je comprend désormais pourquoi. L’univers est très bien construit. Il y a beaucoup d’aspect politique et historique qui n’ont rien à envier à une histoire réelle. Cet univers complet et bien pensé marque bien l’origine en Light Novel. Notre héros évolue petit à petit d’un garçonnet naïf et chétif à un véritable roi qui découvre le monde et sa complexité. Le seul sujet de l’esclavage est traité d’une façon complète qui va plus loin que la plupart des analyses que j’ai put faire dans ma scolarité. L’aspect stratégique de l’œuvre est également très intéressante, d’autant plus que l’univers est assez proche du monde de la région du croissant fertile, où la tactique militaire se résume bien souvent à avoir la plus grande armée possible pour foncer droit vers l’adversaire. Vous l’aurez compris, côté scénario, cet anime est à la hauteur de sa réputation.

Graphisme :

Nous sommes en 2015. Pour son année, le niveau graphique est en demi-teinte. Il n’y a pas grand chose à dire sur l’animation traditionnel. C’est généralement propre sans tout de fois de scènes incroyable. Le design est agréable et le design des personnages est assez bien pensé. Les scènes de combats sont plutôt intéressantes, mais restent souvent trop sages. Les trames de fonds sont généralement très agréable à regarder et laisse un petit côté paysage qui change de beaucoup d’anime. La partie qui pèche, c’est la partie grande bataille. Représenter 10 000 ou 100 000 soldats n’est pas choses faciles. C’est un véritable casse tête depuis des dizaines d’années. Le choix de l’utilisation du 3D est assez bon et permet une économie de budget et de temps non négligeable. Tout de fois, on retrouve ici les mêmes problèmes que lors du 1er film Berserk, L’Âge d’or. Pris indépendamment, les figurants modélisés ne sont pas si mal, surtout lors des plus belles scènes 3D. Mais dès qu’un autre personnage apparaît en animation classique, il devient évident que l’intégration est raté…

Les OST sont assez discrets et traditionnels. Le premier opening : Boku no Kotoba de wa nai Kore wa Bokutachi no Kotoba du groupe UVERworld est très bon, aussi bien musicalement que graphiquement. Le second, Uzu to Uzu de NICO Touches the Walls n’est pas vraiment mauvais, mais il est trop évident. L'enchaînement des plans est d’un tel cliché que n’importe quel Otaku qui se respect peut les anticiper…

Point noir :

J’avoue que quelques combats de grandes échelles un peu mieux travaillés n’aurait pas été du luxe. Le côté 3D, sans être totalement mauvais, manque vraiment d’une intégration à la hauteur du scénario.

Conclusion :