Another

Aujourd’hui on parle d’un anime d’horreur que j’ai vu il y a déjà un moment et dont je voulais parler depuis longtemps : Another !

La petite histoire :

    Another est à l’origine un roman écrit par Yukito Ayatsuki et publié le 29 octobre 2009. Pika a publié le roman sous le titre : Another - celle qui n’existait pas, en deux volumes.

    Le succès est tel qu’entre 2010 et 2011, 4 tomes d’adaptation manga sortent, dessiné par Hiro Kiyohara. Ils sont publiés en France par Pika.

    Le succès continu et un anime sort en 2012, en 12 épisodes + 1 épisodes spécial : Another : The Other - Inga. En France, il est disponible en VF et licencié par DYBEX.

    Un film LIVE sortira 6 mois après l’anime.

Personnage :

    Il y a énormément de personnage qui se succède dans cet anime, surtout que je l’ai vu il y a déjà un moment… Alors n’hésitez pas à me dire si j’ai fais un erreur… Je présenterais également que quelques personnages alors que la série est très complète à ce niveau là… J’en suis désolé, mais c’est tout ce que je peux faire pour ne pas trop vous spoiler.

    Sakakibara Kôichi est le héros de cette histoire. C’est un élève transféré dans une petite ville, mais qui à passé son enfance à Tokyo. Il vit chez sa tante Reiko, son père étant en Inde et sa mère étant décédée. Il est atteint d’une maladie qui l'empêche de faire du sport. C’est quelqu’un de naturellement assez jovial qui va vers tout le monde et déteste voir des gens seul. Il va très vite se rapprocher de Mei, Izumi, Naoya et Yukari.

    Misaki Mei est l’héroïne de cette histoire. Elle a perdu son oeil gauche au cours d’un accident. Elle est très calme et très mystérieuse, mais possède en faite un petit côté juvénile qui la rendrait particulièrement mignonne dans d’autre circonstance. Elle aime dessiner et semble beaucoup apprécier les poupées de cire. Elle est ignorée par tous les autres.

    Akazawa Izumi est une fille à fort caractère. C’est elle qui choisit quel mesure il faut prendre. C’est une fille impulsive et sûr d’elle. Elle se rapproche de Kôichi, mais n’apprécie pas Mei.

    Teshigawara Naoya est un personnage très sympathique, pote avec tout le monde. C’est lui qui fait le premier pas pour devenir amis avec Kôichi. Il est ami d’enfance avec Kazami et semble en pincer pour Izumi.

    Sakuragi Yukari est une fille timide, mais très gentille. Elle est déléguée de classe et garde un aspect très studieux.

    Kazami Tomohiko est l’autre délégué de la classe. Ami d’enfance de Naoya, il est proche d’Izumi. Il n’aime pas particulièrement Kôichi à cause de ses rapport avec Mei.

    Les personnages sont tous liés les uns aux autres et c’est très compliqué de faire un schéma de tout ça… En tout cas, c’est un très bonne indicateur de leur qualité ! Ils ont tous une personnalité très personnelle et très réaliste. C’est un excellent travail.

Scénario :

    Il nous faut remonter en 1972. Une élève, nommée Yomiyama Misaki, meurt dans un accident. Dans la classe 3-3, le deuil est si important que toute la classe décide de faire comme si elle était toujours là.

    C’est alors le début de la malédiction de la “3-3”. Chaque année, un élève supplémentaire se présente. Il est inscrit sur les registres et dans la mémoire de chaque, mais c’est en faite un mort qui ignore qu’il est mort. Tant que personne ne l’aura tué une nouvelle fois, une personne par mois, qu’elle soit de la classe ou proche de celle-ci, mourra.

    La seule méthode trouvée par la classe “3-3” pour enrayer le phénomène, c’est d’ignorer l’un des élèves, méthode adopté chaque année, qu’elle soit “avec” ou “sans”.

    En 1998, c’est dans ce contexte que Kôichi intègre la classe. Il n’est au courant de rien et se rapproche de Mei, l’élève que les autres avaient choisi d’ignorer. Il ne se rend compte de rien jusqu’à que les premiers morts arrivent… Il n’y a plus le choix. Si nos héros veulent sauver un maximum de personne : il leur faut trouver qui est le mort. Réussiront-ils à tuer le mort à temps ?

    C’est un thriller psychologique très puissant. Il y a beaucoup d’éléments qui font de cet anime une œuvre particulièrement intéressante. Déjà, le cadre est très réaliste. Ensuite, les accidents sont totalement rationnelles. Ensuite, il n’y a aucun être surnaturel proprement défini. Et c’est ce dernier élément qui fait de cette œuvre une histoire d’horreur si particulière. Rien n’est plus effrayant que d’affronter un ennemi qu’on ne pas définir. De plus, il y a une sorte d’aura mystique entourant Mei, prolongé par quelques clichés de films d’horreur bien utilisé. Ce sont les contrastes entre la normalité, le gore et l’horreur traditionnel qui marquent l’esprit. C’est vraiment du bon travail.

Graphisme :

    Si les graphismes ne sont pas exceptionnels, ils sont bien construits et conçu de façon très sombre, même dans les scènes les plus sympathiques. Une tension plane sur tout l’anime et elle ne fait que s'amplifier. Le design des personnages, plutôt sobre, à l’exception de celui de Mei, donne un aspect normal et permet d’inclure le spectateur dans cette histoire. Les trames sont bien faites et les scènes particulièrement bien pensé.

    Les OST sont tout bonnement géniaux (je ne suis pas très objectif, j’adore la musique de film d’horreur). Ils apportent une bonne partie du sentiment de surnaturel qui entoure cet anime. Par contre, ils sont introuvables sur le net...

    L’opening est devenu très connu depuis sa sortie. Il est très bien conçu, quoi qu’un peu trop cliché pour la qualité de l’anime : Kyoumu Densen interprété par ALI PROJECT. L’ending est également très intéressant : anamnesis de Annabel.

    Dernier petit plus : la VF est de très bonne qualité.

Point noir :

    Seul point noir, c’est un anime d’horreur et donc gore que je déconseillerais aux plus jeunes et aux plus sensibles.

Conclusion :

    J’ai vraiment adoré Another. C’est un excellent anime d’horreur qui a le bon goût de présenter le surnaturel comme étant quelque chose d’induit et donc de totalement réalisable dans le monde réel. Je le conseil aux fans d’horreur et de seinen.