Ai Yori Aoshi
Article saison 1
On parle aujourd’hui d’un shojo que j’ai beaucoup apprécié : Ai Yori Aoshi !
La petite histoire :
C’est à l’origine un manga écrit entre 1998 et 2005 par Kô Fumizuki, pour un totale de 17 tomes publiés chez Pika sous le nom Bleu indigo.
L’anime dont nous parlons aujourd’hui est sorti en 2002 et compte 24 épisodes, licencié par Déclic Images, “disparu” depuis 2014.
Une seconde saison est sortie en 2003 : Ai Yori Aoshi : Enishi, mais les 12 épisodes ne sont pas licenciés en France.
Fin 2003, un OAV de 15 minutes sort exclusivement au Japon : Ai Yori Aoshi Enishi - Saiai.
3 jeux de type Visual Novel sortiront entre 2003 et 2005, uniquement au Japon et au États Unis, sur Windows (98, ME, 2000 et XP), dont le premier sur PS2.
Personnage :
Sakuraba Aoi est l’héroïne de cette histoire. C’est une japonaise qui vient d’une riche famille traditionnelle. Promise depuis qu’elle est petite à Kaoru, elle a été élevé dans le but de devenir une bonne épouse. C’est une fille très gentille et généreuse qui a du mal avec les espaces bruyants ou trop peuplé. C’est quelqu’un de calme et de posée qui malgré son côté très japonais, notamment par le fait qu’elle est toujours en kimono, est finalement extrêmement romantique. J’aime beaucoup ce personnage.
Hanabishi Kaoru est le héros de cette histoire. C’est un simple étudiant japonais qui a choisi de quitter sa famille suite à la mort de sa mère. Il n’a pas connu son père et a été élevé par son clan. C’est quelqu’un de généreux, mais de souvent un peu passif devant ce qui lui arrive. Il a eu beaucoup de blessure dans le passé et cela influe beaucoup sur son comportement. S’il est plus réservé qu’Aoi sur ses sentiments, il n’y est tout de fois pas insensible et comprend parfaitement ce qu’il se passe.
Kagurazaki Miyabi est la femme qui a été en charge de l’éducation d’Aoi depuis son enfance. C’est quelqu’un de sévère, mais juste, qui cache son affection pour les autres derrière une certaine rigidité. Elle a une psychologie assez proche du tsundere, sans tout de fois être trop virulente sur le long terme. Elle est compétente dans tout ce qu’elle fait.
Tina Foster est une fille du club de photo auquel appartient Kaoru. C’est une étudiante américaine survoltée qui à passé pas mal d’année au Japon. Elle est très proche des animaux et à pour hobbit/obsession le pelotage des seins des autres filles. Elle est très tactile et aime beaucoup Kaoru au point d’en être envahissante. Si elle est très agaçante la plupart du temps, il lui arrive tout de fois d’être mélancolique ou sentimentale. Elle devient alors quelqu’un de très émotif, qui possède une sensibilité propre et très intéressante, ce qui en fait un de mes personnages préférés.
Minaruki Taeko est en première année à l’université. C’est une fille naïve et maladroite qui fait également partie du club de photo. Elle travaille comme gouvernante, mais se fait souvent virer à cause de sa maladresse. Elle n’a visiblement aucun talent particulier pour ce qu’elle fait, mais elle a un bon sens de l’amitié et admire beaucoup Aoi.
Scénario :
Aoi et Kaoru sont promis l’un à l’autre depuis leur enfance. Depuis, notre héroïne voue un amour pur et sincère pour son fiancé et grandit avec l’objectif de devenir la femme parfaite pour lui, sous la surveillance et la protection de Miyabi. Kaoru, de son côté, à bien d’autre chose à penser. Il est séparé de force de sa mère par son clan, qu’il décide de quitter à la mort de celle-ci. Il devient alors un simple étudiant sans le sou ni racine. Le temps passe et alors qu’il rentre chez lui, il croise dans une des gares de Tokyo une jeune fille en kimono qui se débat à cause de sa sandale cassée. Il l’aide et alors qu’ils discutent, il se rend compte que la personne qu’il recherche n’est autre que lui-même. Kaoru et Aoi retrouveront-ils leur amour perdu des années plus tôt ?
Miyabi débarque chez Kaoru avec la ferme intention de récupérer sa protégée. Mais celle-ci est plus têtu qu’elle n’en a l’air et force Miyabi à trouver une autre solution. C’est alors que celle-ci décide d’utiliser une des maisons du clan Sakuraba pour créer une résidence, dans laquelle Kaoru et Aoi ont officiellement les titres de propriétaire et locataire. Mais ils seront vite rejoint par d’autre personnages tous plus loufoques les uns que les autres, mais aussi assez proche de Kaoru. L’amour entre Kaoru et Aoi survivra-t-il ?
Cet anime est un mixte entre plusieurs genre. D’abord, nous trouvons une sorte de ecchi soft romantique qui tourne uniquement autour de la relation entre Kaoru et Aoi. Puis, nous tombons dans un véritable harem, qui laisse tout de fois de côté les scènes ecchi. Enfin, nous retombons dans un genre beaucoup plus shojo et à nouveau centré sur Kaoru et Aoi. Le fond de l’histoire, notamment avec les clans et les mariages arrangés, est vraiment très japonais. Pris pour son côté shojo, c’est vraiment un excellent anime.
Graphisme :
Le niveau général est acceptable, mais est loin d’être exceptionnel. Si le design des personnages est bien choisi, il faut être réaliste et avouer qu’il n’est pas particulièrement jolie ou sensible, même si c’est loin d’être une catastrophe. Le rythme est correct, même si on sent vraiment le côté Slice of Life, qui le rend parfois un peu trop détendu. Les scènes de romances sont vraiment très bien faites. Les quelques scènes de ecchi n’ont rien à envier aux anime plus connu pour ça, même si elles s’abstiennent de beaucoup de chose pour se concentrer sur les sentiments et la gêne des personnages.
Les OST sont correct et l’Opening : Towa no Hana de Ishida Yoko et les endings sont largement au niveau du reste, voir meilleurs qu’on pourrait le penser.
Point noir :
Vous l’aurez compris, c’est vraiment le côté graphique qui a tendance à avoir du mal à suivre le côté ultra-sentimentale de l’histoire.
Autre aspect qui pourrait rebuter certain : le harem. Cet anime est à mon sens un shojo tout ce qu’il y a de plus romantique, mais beaucoup le voient plus comme un seinen de type harem. Certes, il y a un harem qui se constitue autour du héros, mais celui-ci ne batifole pas comme dans la plupart des œuvres du genre. Que ceux qui cherchent un harem à la DXD ne se trompent pas, ils ne trouveront rien ici. A l’opposé, que cet anime devrait correspondre sans problème à ceux qui ont vision beaucoup plus romantique.
Conclusion :
J’aime beaucoup cet anime. Ai Yori Aoshi est anime au développement très romantique sous une couverture plutôt ecchi/harem. C’est une œuvre très japonaise de part son héroïne. Je le conseille vivement aux fans de shojo qui n’ont pas peur de quelques scènes de ecchi.
Opening
Date de dernière mise à jour : 07/01/2024
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